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France-Danemark, un test mais pas trop...

24/07/2016 , par Dalibor

La France affronte le Danemark cet après-midi, en finale de l'Eurotournoi de Strasbourg. Un match qui aura valeur de vrai test avant le décollage pour Rio, mais pas trop, selon les acteurs.

"Nous sommes vraiment entrés dans la compétition ce soir. On a vu des bonnes choses mais il va falloir confirmer dimanche". Tels étaient les mots de Vincent Gérard après la victoire vendredi soir face à l'Egypte (30-26). La confirmation des promesses entrevues par séquences peut certainement arriver cet après-midi, mais il ne faudra pas trop s'attacher au résultat, pour plusieurs raisons. La première, c'est que les entraineurs des deux équipes comptent bien continuer la revue d'effectif entamée vendredi soir. Que ce soit Claude Onesta ou Gudmundur Gudmunsson, ils ont utilisé tous les joueurs présents sur leur feuille de match, à l'exception de leurs gardiens de but remplaçants, et même si les choses commencent à se dessiner, il y a encore quelques réglages à faire, quelques joueurs à tester avant Rio. Et ce genre de match amical est le meilleur cadre pour réaliser les derniers ajustements : "Nous avons tenté des choses nouvelles, comme de jouer avec Morten Olsen à droite. Certaines ont fonctionné, d'autres moins, et je pense continuer ces essais face à la France dimanche" prévoyait le Scandinave, tandis que Claude Onesta espère surtout que ces jeunes vont enfin enlever le frein à main. Mathieu Grébille, Timothey N'Guessan ou encore Adrien Dipanda, nombreux sont ceux qui ont évolué loin de leur supposé niveau, mais le sélectionneur ne compte pas trop les brusquer pour autant : "Les jeunes sont encore sous pression. Il va falloir les accompagner pour que cette pression diminue et que, pendant la compétition, apparaisse ce qu'on voit déjà à l'entrainement. Il ne faut pas leur rentrer dedans, c'est trop tôt. Il faut les amener sur ce qui correspond à leur performances individuelles. C'est bien joli de se concentrer sur l'aspect collectif de la chose, mais ça n'a de sens que si c'est pour bien finir l'action sinon on en est toujours au même point."

Ne pas tirer de conclusions hâtives

Danemark-220716-9779 Des deux côtés, on a donc tiré des enseignements des victoires de vendredi et à écouter les coachs, la rencontre de cet après-midi ne servira pas à beaucoup plus qu'à travailler. "Le match de dimanche intervient à quinze jours du début de la compétition, il ne faudra pas en tirer des conclusions hâtives. Echec ou réussite, l’analyse qu’on pourra en faire sera utile pour l’organisation du travail à venir mais ce ne sera qu'une évaluation de passage, un point intermédiaire" prévenait Claude Onesta. Même son de cloche du côté de son homologue danois : "Les matchs amicaux servent à tirer des conclusions sur le travail à accomplir, beaucoup moins sur celui accompli. Ce n'est pas parce qu'on bat la France dimanche qu'on sera meilleurs qu'elle à Rio ou l'inverse. En revanche, on se doit de l'aborder sérieusement, de jouer à fond et avec application afin de savoir à peu près où on en est". Avec des joueurs comme Niklas Landin, étincelant vendredi, ou une association Hansen-Larsen qui semble enfin trouver ses marques sur la base arrière, le Danemark semble avancer dans le bon sens. La France aussi, si on en juge par les bonnes périodes aperçues face à l'Egypte. Ne reste plus qu'à confirmer afin de partir sur une bonne note à Rio.