Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

EdF (M)

Les Bleus n'ont rien laissé au hasard

, par Dalibor

Crédit photo : Laurent Théophile
Crédit photo : Laurent Théophile

Pratiquement au pied du mur à l’heure d’affronter la Croatie, l’équipe de France a récité son handball, ce samedi, pour continuer à avoir son destin en main pour les demi-finales.

Du travail d’orfèvre. Conscients de n’avoir plus aucun joker en poche, les Bleus se savaient contraints de battre leur vieil ennemi croate, ce samedi, dans le cadre de la deuxième journée du tour principal de l’Euro. Et plutôt que de s’offrir un succès à l’arrache, les hommes de Claude Onesta ont profité de l’occasion pour réciter leur handball, et frapper un grand coup dans la compétition (32-24).

Pour cela, ils ont d'abord décidé de ruiner les velléités offensives croates, en dégainant une 5-1 diablement efficace. « On savait qu’il y avait des joueurs compliqués à gérer comme Karacic ou Duvnjak. Il fallait les prendre haut, quitte à laisser de l’espace derrière », résume Michaël Guigou, alors que dans son but, Thierry Omeyer a lui fait le show, avec 16 arrêts, à 40%. « Quand Titi fait les arrêts comme, c’est forcément plus facile pour nous, notamment au niveau de la confiance », note Daniel Narcisse.

Abalo : "Quand on est concentrés comme ça..."

Une confiance qui a aidé les joueurs à dérouler leur handball en attaque, pour là aussi mettre à mal les plans de la défense étagée des Croates. Alternant les croisés et les entrées en deuxième pivot, les Bleus n’ont jamais vraiment été ralenti par l’arrière garde adverse. « On a réussi à les faire déjouer, en isolant certains de leurs joueurs. Après, avec nos qualités individuelles, les situations sont plus claires, et les tirs plus faciles », estime Guigou, avant de laisser la parole à son acolyte de l’aile droite. « Quand on est tous concentrés comme ça, ça devient plus facile », reconnaît Luc Abalo.

Dernier point de stratégie du combat gagné par les Tricolores, celui du mental. « J’avais dit avant le match que ces jeunes croates, depuis qu’ils regardent les France-Croatie, ils n’ont pas souvent vu leur équipe gagner, note ainsi Claude Onesta. Quand vous abordez un match face à une équipe qui vous a toujours traumatisés, vous avez déjà votre confiance entamée. Et si tu arrives à les mettre vite dans le doute, ils se disent que la marche est trop haute. Je pense qu’on n’est pas trop éloignés du scénario de ce match… » Reste désormais à deviner, puis appliquer, celui qui permettra à cette équipe de France battre une Norvège survoltée, et ainsi accéder au dernier carré…

Benoît Conta, à Cracovie

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x