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A Zagreb, attention au traquenard

10/02/2016 , par Dalibor

Pour sa reprise de la Champions League, le PSG se rendra à Zagreb ce soir. Dans une atmosphère qui s'annonce bouillante.

15.200. Ils seront 15.200, ce soir, à garnir les travées de la Zagreb Arena en espérant que les joueurs locaux renversent le PSG, comme ils l'avaient fait la saison dernière (25-24). Les Parisiens, après leur galop d'échauffement en coupe de France samedi soir face à Mulhouse (45-27), parlaient tous, samedi soir,de "la grosse échéance européenne" qui les attend dans la capitale croate. Il faut dire que sur ces deux dernières saisons, ils sont nombreux à y avoir laissé des plumes. Kiel par deux fois est reparti les mains vides, tandis que Veszprem, en début de saison, s'en est sorti presque par miracle. Dans une salle où le public pousse et où les arbitres ont tendance à ne pas trop sanctionner les locaux, il faudra être fort pour s'imposer. D'autant plus que, comme Nikola Karabatic le soulignait ce weekend, "l'équipe a été dispatchée dans les sélections pendant tout le mois de janvier, et nous n'avons eu que peu d'entrainements ensemble".

Veselin Vujovic remonte ses troupes à bloc

Vujovic Zagreb Le match aller avait été une formalité (34-23), grâce à une première période maitrisée de main de maitre, et c'est de cette manière également que Flensburg avait réussi à l'emporter à Zagreb début décembre (30-23). Une grosse défense, des ailiers qui courent et un jeu de transition efficace pour empêcher les hommes de Veselin Vujovic de s'installer dans le match. D'autant plus que le coach, qui a passé son mois de janvier avec la sélection slovène, ne pourra pas compter sur Luka Stepancic, d'ors et déjà out pour la fin de la saison. Mais Vujovic a déjà prévenu ses joueurs, il faudra aller à la guerre pour obtenir un résultat : "Si nous entrons sur le terrain avec l'idée de bien jouer et de faire un bon match, alors nous n'arriverons à rien. Dès la première minute, nous devrons nous montrer impertinents et arrogants et bien leur montrer que nous sommes chez nous. C'est seulement comme ça, et avec l'appui de nos supporters, que nous aurons une chance de faire un résultat". Avant quand même de reconnaitre que le PSG reste le grand favori de cette confrontation : "Il est inutile de dire d'où vient le danger dans cette équipe, puisqu'il vient de partout. Mais si nous sommes effrayés à l'idée de jouer Karabatic ou Omeyer, alors l'histoire est terminée avant même de commencer" a conclu le coach de Zagreb. Au moins, les Parisiens sont prévenus, ils sont attendus.