LdC (M)
Nantes devra patienter
Le billet pour les seizième de finale arrivera plus tard pour Nantes qui n'a pas su se défaire du Motor Zaporozhye à domicile (32-34). Dans un match offensif, les nantais se sont inclinés dans les derniers instants après avoir eu la main sur une grande partie de la rencontre. Le prochain rendez vous à Besiktas, second du groupe, prend une nouvelle tournure.
Pour leur première défaite en ligue des champions, les ligériens auront souffert. Souffert en défense dans un premier temps : le Motor Zaporozhye enchaîne pas moins d'un but par minute en début de rencontre, bien mené par le demi-centre lituanien Aidenas Malasinskas qui nourrit allègrement Sergey Shelmenko (3/3 à la pause) and co (6-8, 8e). Cyril Dumoulin pas spécialement aidé ni dans son assiette est relayé par Arnaud Siffert qui colmate quelques brèches, juste de quoi passer devant (10-9, 12e). Car si la défense peinait, l'attaque tenait le rythme infernal des ukrainiens. De cette orgie offensive, il faudra retenir côté nantais les bonnes rentrées de Florian Delecroix (2/3 à la pause) et Senjamin Buric (2/3 à la pause - photo) qui ont su poursuivre les efforts de Théo Derot (4/4 à la pause) et Nicolas Tournat (2/2 à la pause) face à la 0-6 des montagnes ukrainiennes. Ce sont d'ailleurs eux qui lance un dernier rodéo dans les dernières minutes alors que la situation se noircissait (16-16, 27e), afin de rentrer aux vestiaires l'esprit plus tranquille et motivé par la relance d'exception de Siffert vers Dominik Klein (19-16, MT).
Passage en enfer
Un temps fort qui n'est pas poursuivi au retour des vestiaire. Pis, les ukrainiens reviennent à hauteur après 10 minutes en seconde période, sur un coup de pétard de Malasinskas (24-24, 40e). Nantes garde la main mais peine à se détacher malgré que Nicolas Claire (7/9) prenne ses responsabilités aux tirs lointain et à 7m. Ils auront pourtant l'occasion de refaire le break plusieurs fois sans y parvenir (26-25, 44e ; 28-27, 50e). La situation est tendue, le rythme des buts se ralenti enfin et l'atmosphère devient de plus en plus irrespirable dans la trocardière. Intenable même quand le Motor Zaporozhye mène la danse derrière les buts de Buinenko (5/7), Kalarash (6/7) et Kozakevych (6/6) (29-30 ; 30-31). Cyril Dumoulin revient donner un dernier souffle, mais la suspension de Théo Derot doublé du sept mètres transformé par Kozakevych transforme définitivement le match en mauvais moment (32-33, 58e). O'Bryan Nyateu ne parvient pas à marquer le but égalisateur et Nantes s'incline pour la première fois en ligue des champions (32-34, SF).
Maxime Thomas