LNH - J17
La soirée pleinement réussie du PSG
Paris a consolidé sa première place en LNH en s’imposant largement face à Ivry (32-22). Les ivryens ont été rapidement dépassés et n’ont jamais pu prétendre réellement inquiéter les joueurs de Noka Serdarusic.
Une soirée totalement réussie se remarque souvent à quelques détails qui font toute la différence. Mercredi soir, l’évènement n’était pas la nouvelle victoire du PSG en championnat. Sans manquer de respect à ses adversaires, Paris évolue pour l’instant avec une constance qui le place largement au-dessus du lot dans l’Hexagone. Non, l’évènement était plutôt le retour de William Accambray, éloigné des terrains depuis 10 mois suite à une grave entorse du genou droit. Si Coubertin s’était montré bien discret lors de la présentation des équipes, l’ovation a été à la hauteur de ce retour lorsque l’ancien héraultais a fait son entrée à la 20ème minute. A ce moment là, Paris avait déjà fait le trou (12-6). Alors quand Daniel Narcisse a offert sur un plateau un kung-fu à son coéquipier quelques minutes plus tard, la joie des supporters parisiens fut totale.
Ivry a vite plié
“Replier fort, être solide et ne pas perdre de ballon” : voilà la mission que Sebastian Simonet avait décrite sur notre site avant la rencontre. Un vaste programme face à une équipe pas habituée à faire des cadeaux dans son antre. Malgré une défense 1-5 avec Mathieu Bataille en poste avancé en début de rencontre, Ivry n’a jamais vraiment réussi à barrer la route des parisiens. La faute à l’application des Karabatic, Hansen et autres Kounkoud qui ont su déjouer le faux rythme du premier quart d’heure pour se détacher rapidement (6-3, 9’). Hansen a réalisé un sans faute aux jets de sept mètres, tandis que Thierry Omeyer mettait souvent en défaut Sebastian Simonet (⅙ en première période).
En face, Mollgaard, Hansen et Nikola Karabatic sortent les barbelés pour s’envoler progressivement (12-6, 18’). Ivry est emprunté et a toutes les peines du monde à contourner la défense parisienne. Un 5-0 parisien achève même tout espoir de retour rapide des joueurs de Stefanovic (16-7, 26’). A la pause, le PSG a fait le plus dur (17-8).
Le PSG ne laisse que les miettes
Avec quatre points d’avance sur Saint Raphaël et un match de retard, Paris est un leader serein Mais Noka Serdarusic ne tolère aucun écart et veille au grain pour que son groupe reste sous pression toutes les semaines. Le message semble bien retenu par ses ouailles, qui peuvent compter sur Honrubia, Hansen ou encore Nikola Karabatic repartent avec la même détermination qui empêche les banlieusards de respirer (21-11, 35’). Le PSG, qui n’avait plus joué à Coubertin en championnat depuis plus de deux mois et demi, se joue avec facilité du rideau défensif adverse. Seule petite ombre au tableau : Xavier Barachet peine à ajuster la mire pour son retour après plusieurs semaines d’absence. Omeyer, lui, est toujours sur des standards élevés. Une assurance tout risque qui dégoûte un à un les tireurs ivryens même si Gervelas n’est pas en reste en face (23-16, 42’). La troisième exclusion pour deux minutes de Mathieu Bataille n'arrange pas les affaires de l'USI, pourtant plus fringante que lors du premier acte (26-17, 45').
Le PSG peut finir sa belle soirée en douceur lors du dernier quart d'heure. Ivry n'a que son courage à faire valoir, mais cela est bien peu face à une armada parisienne en mode machine. Il suffit de voir la rage de Thierry Omeyer sur chacun de ses arrêts pour comprendre que ce Paris-là est tout sauf partageur (29-18, 50'). Les coéquipiers de Nikola Karabatic s'imposent largement (32-22) et peuvent désormais se concentrer sur la réception de Flensburg ce week-end. Avec les yeux plus que jamais rivés sur l'Europe.
Olivier Poignard, à Coubertin