LNH - J18
Toulouse renverse Saint-Raphaël
Sûrement vexés de leur prestation au Final Four de la Coupe de la Ligue, les hommes de Philippe Gardent ont montré que leur exploit dans cette même compétition face aux Varois n'était pas une erreur. Ils ont tout de suite su prendre leur adversaire à la gorge. Ils créent le premier écart après six minutes de jeu (2-4, 6'). Les visiteurs exploitent bien les pertes de balle assez nombreuses dans ce début de rencontre pour prendre les devants de manière assez durable. En effet, la formation de Joël Da Silva ne mènera plus jusqu'au terme. Quand rien ne va, le SRVHB s'appuie sur ses cadres (Abily, Di Panda et Caucheteux) mais cela ne suffit pas. Toulouse met de l'agressivité en défense, parfois même un peu trop à l'image de Cyril Morency (exclu deux fois en l'espace de cinq minutes) mais cela leur réussit. A la mi-temps les Toulousains mènent la danse (15-18, MT).
Ils savaient qu'en menant, tout n'était pas encore fait. Il fallait s'attendre de la part du deuxième de ce championnat à une réaction qui plus est, sur son parquet. On tente tout côté varois mais rien n'y fait. Plus le temps coule, plus Toulouse semble maîtriser son sujet même si l'écart ne se creuse pas franchement (écart maximum de trois buts). Bénéficiant de l'absence d'Adrien Di Panda dans le money-time (exclu pour 3 fois deux minutes), les coéquipiers de Valentin Porte mettent les forces nécessaires pour ne pas plier. A trente secondes du terme, c'est Miha Zvizej qui donne l'avantage aux siens (28-29, 59'30). Les locaux ont pourtant l'occasion de terminer la rencontre en partageant les points avec un ultime pénalty. Mais à l'image de son match, le capitaine Arnor Atlason, butte sur Wesley Pardin qui laisse les Toulousains éclater de joie. Cela permet donc au Fénix de ne pas se faire distancer par Nîmes et reste au contact du groupe du milieu de tableau avec 18 points. Pour le SRVHB, l'écart fond un peu mais reste cependant de 4 points sur Montpellier.