Starligue
Dagur Sigurdsson, de l'Allemagne au...PSG ?
Selon plusieurs quotidiens allemands, le PSG serait sur la piste de Dagur Sigurdsson pour remplacer Noka Serdarusic l'été prochain.
La rumeur qui nous venait d'Allemagne depuis quelques jours n'était donc pas si farfelue que cela. Noka Serdarusic et Staffan Olsson en fin de contrat en juin prochain, le PSG aurait fait de Dagur Sigurdsson sa cible numéro un pour le remplacer. D'ailleurs, l'actuel sélectionneur de l'équipe d'Allemagne possède dans son contrat, qui se termine en août 2020, une clause lui permettant de se libérer au 30 décembre 2016. C'est Bob Hanning, le vice président de la fédération allemande lui-même, qui a confirmé les discussions avec son entraineur star : "Que Dagur soit, après le titre de champion d'Europe et le bronze olympique, un entraineur contacté n'est pas une surprise. Il a devant lui quelques offres en béton". Il faut dire que celui qui a remis la Mannschaft d'aplomb ne peut qu'attirer la convoitise, avec sa capacité à amener les jeunes talents au plus haut niveau.
Un salaire plus que doublé
C'est donc logiquement que le Paris Saint-Germain, avec le plus gros budget du monde, est venu aux nouvelles, comme plusieurs autres top clubs européens (Veszprem notamment). Selon le quotidien Bild de ce matin, le club parisien offrirait un salaire de 600.000 euros annuels au technicien islandais de 43 ans, soit plus du double de ce qu'il touche actuellement avec la fédération allemande. Forcément, cela ne laisse pas insensible, d'autant plus que le PSG permettrait à Sigurdsson d'être à la tête d'un effectif bâti pour remporter la Champions League, une compétition dont il avait atteint le Final Four en 2012 avec Berlin, sans les moyens colossaux parisiens. A son palmarès, celui qui est resté six ans dans la capitale allemande possède également une coupe EHF, remportée en 2015.
Deux choses sont sûres en tout cas, selon Bob Hanning : il est "exclu" que Dagur Sigurdsson ne soit pas sur le banc de la Mannschaft pour le Mondial 2017 en France. Et il n'y a "aucun désaccord entre nous" conclut le numéro 2 de la fédération allemande. "Nous avons des discussions confidentielles, et une décision sera sans doute prise avant la fin de l'année".
Kevin Domas