Viser haut avant la trêve

Alors que la mi-saison et la trêve hivernale se rapproche à grand pas, les clubs de Starligue vont chercher à se positionner idéalement pour la deuxième partie de saison. La onzième journée est également marquée par un derby historique : l'Us Créteil contre l'US Ivry.

C'est un des derbys les plus emblématique du championnat entre deux monstres historique du handball français. Mais loin des sommets, c'est bien le maintien qui sera au cœur de l'enjeu du match. Cette fois c'est Créteil qui aura le rôle du chasseur. Les Cristaoliens vivent en effet des heures sombres en Starligue, mais n'est pas prêt à abdiquer comme en témoigne Mate Sunjic (photo) : "C'est sûr, les choses ne se déroulent pas comme on le souhaiterait... Mais ça ne veut rien dire : ça peut changer si on arrive à gagner quelques matches, ça peut changer dans la tête." L'occasion est belle de retrouver de la lumière dans le derby de la banlieue parisienne face à Ivry... Qui n'a plus perdu le derby en championnat depuis 2010 ! "Ça reste de la statistique, on va essayer de la changer. Je pense que les résultats historiques n'ont rien à voir avec le match de demain et s'ils ont un statut de favoris, tant mieux pour nous. On va s'arracher pour montrer d'autres choses à la maison : c'est un des plus grands derby du handball français, on a envie de s'imposer." Le maintien, Aix-en-Provence voudra forcément l'assurer en recevant Saran. Mais attention à la mauvaise surprise - un classique saranais - qui pourrait faire retomber les provençaux dans leurs doutes. Enfin, Cesson-Rennes reçoit Nîmes dans un duel pour le premier tableau du championnat.

Des rangs à consolider

Rien à voir avec les objectifs du dernier club de la région parisienne. Le PSG, même défait par Barcelone, reste intouchable dans l'hexagone. Saint-Raphaël va tenter en clôture de la journée de faire perdre ses premiers points à Uwe Gensheimer, Thierry Omeyer (photo) et consorts. Un match dont l'issue sera forcément favorable à Nantes, si le club de Loire Atlantique parvient à sortir victorieux à Dunkerque. Car si Paris tombe, la première place serait jouable pour Nantes en fin d'année dans un show XXL - déjà annoncé à guichet fermé - et si c'est Saint-Raphaël, la place de dauphin sera quasi-assurée. De quoi finir l'année en beauté. Mais attention, si les dunkerquois ne sont toujours pas confiants dans leurs performances, une virée au stade des flandres a tout d'un match piège face à une équipe pas à sa place.

La passe de cinq

À Chambéry aussi, la fin d'année est bien lancée : "On surfe sur la vague. Ça fait plaisir de travailler dans cette ambiance avec des victoires aussi belles et aussi larges" disait Julien Meyer (photo) après la réception de Sélestat. Actuellement sur une série de quatre victoires nettes avec moins de 25 buts encaissés, les savoyards avaient déjà en tête la sortie suivante à Toulouse : "Toulouse nous attend sûrement déjà de pieds fermes. Il va falloir mettre les bouchées doubles, restés concentrés et ne pas s'éparpiller dans notre hygiène de vie et nos entraînements... Et cette belle série continuera tranquillement." Une victoire permettrait de rester au contact avec Montpellier, qui ne doit pas se manquer face à Sélestat en plein doute et mobilisé sur les échéances suivantes, avant le classico programmé à la veille de noël dans l’Hérault.

Le programme de la 11e journée

Mercredi 7 Décembre

20h : Aix - Saran 20h : Cesson - Nîmes 20 h : Dunkerque - Nantes 20h : Sélestat - Montpellier 20h30 : Créteil - Ivry 20h45 : Toulouse - Chambéry (En direct sur BeIn Sport 4)

Jeudi 8 décembre

20h45 : Paris - Saint-Raphaël (En direct sur BeIn Sport 3)

Maxime Thomas