Egalité parfaite à Dewerdt

Dernier match de l’année 2016 à la maison pour Dunkerque qui recevait Toulouse ce mercredi dans le cadre de la 12ème journée de Starligue. Une équipe que les Dunkerquois connaissent plutôt bien puisque c’est la deuxième rencontre en quatre jours entre les deux formations. Samedi dernier, lors du quart de finale de Coupe de La Ligue, Dunkerque l’a emporté 26-24. Il était important pour les Dunkerquois de gagner pour achever, un peu plus sereinement, la première partie de saison. Ils devront se contenter, frustrés, d’un match nul arraché à la dernière seconde. (Score final : 24-24)

Dès l’entame de match, les deux équipes se sont rendues coup pour coup. Dunkerque sort d’entrée de jeu son arme fatale : une défense solide, ce qui a poussé les Toulousains aux tirs forcés et aux pertes de balle à répétitions. Mais le Fenix sait qu’il va pouvoir compter sur son portier, Wesley Pardin (10 arrêts sur 31 dont 2/4 penalty) puisque les Dunkerquois, vont de nombreuses fois manquer de réussite aux tirs, à l’image de Baptiste Butto (2/5 dont 0/2 pen), qui va échouer trois fois, dont deux fois sur penalty, en moins de dix minutes. L’entrée en jeu à la 15ème minute (4-5) de Bastien Lamon (1/2) va dynamiser le jeu Dunkerquois en attaque. Mais Toulouse va profiter d’une supériorité numérique pour passer devant au score (5-7, 20’). L’USDK, qui retrouve peu à peu ses valeurs, va immédiatement répliquer, une perte de balle Toulousaine va permettre à Dunkerque de repasser devant au score à six minutes de la mi-temps (9-8). Toulouse s’accroche, mais les Nordistes aussi, en passant par Alexandre Demaille (10 arrêts sur 32 dont 0/0 penalty) qui effectue de nombreuses parades décisives dans cette première période. Dunkerque va même jusqu’à s’offrir deux longueurs d’avance avant le retour aux vestiaires, mais gâche à deux reprises l’occasion de passer à +3 avant la mi-temps (12-10, MT).

Dominer… N’est pas gagner !

En début de seconde période, l’USDK poursuit sur sa dynamique de fin de première. Et même lorsque William Annotel (1 arrêt sur 2 dont 1/2 penalty), qui revient petit à petit de blessure, fait son entrée en jeu le temps d’un jet de 7 mètres, c’est pour faire un arrêt sur le tir de Nemanja Ilic (3/7 dont 0/1 pen), (15-11, 35’). A la surprise générale, lorsque Dunkerque obtient à son tour un penalty, et après les ratés de Baptiste Butto et Julian Emonet (6/7 dont 1/2 pen), c’est Marko Mamic (4/9 dont 1/1 pen) qui vient le transformer. Toulouse a toujours autant de mal en attaque, à l’instar du tir forcé de Vasko Sevaljevic (5/9) complètement hors cadre. Les Dunkerquois vont à leur tour être confrontés à quelques ratés en attaque, les Hauts-Garonnais en profite donc pour revenir au score (18-16, 45’). Ils ne vont ensuite plus réussir à marquer jusqu’à la 52ème minute. Le capitaine Pierrick Chelle (3/3) va emmener son équipe puiser dans ses réserves et ça va payer puisqu’à 3 minutes de la fin du match, les Toulousains vont égaliser (23-23, 27’). La fin de match s’annonce irrespirable à la Salle Dewerdt, et le but de Fredric Petterson (2/2), qui fait passer le Fenix devant au score, ne va pas venir apaiser les esprits... Un problème avec le buzzer à la table de marque va suspendre le match quelques instants. Et à la reprise du jeu, il ne reste que 35 secondes, Toulouse n’a le droit qu’à trois passes avant le refus de jeu. Mikael Grocaut va réussir à récupérer la balle et Julian Emonet égalise à la toute dernière seconde. Score final 24-24.

Les statistiques :

Dunkerque : Annotel (1 arrêt sur 2 dont 1/2 penalty), Demaille (10 arrêts sur 32 dont 0/0 penalty) ; Billant (2/3), Afgour (2/3), Lamon (1/2), Nagy (3/6), Nkonda, Hoarau, Mamic (4/9 dont 1/1 pen), Emonet (6/7 dont 1/2 pen), Hiele, Grocaut, Pejovic, Pelayo (3/3), Nieto (1/1) Butto (2/5 dont 0/2 pen)

Toulouse : Idrissi (1 arrêt sur 4 dont 0/0 penalty), Pardin (10 arrêts sur 31 dont 2/4 penalty) ; Sevaljevic (5/9), Chelle (3/3), Perez, Gilbert (2/3), Ruiz Sanchez Alvaro (4/5), Sole (4/5 dont 1/1 pen), Pettersson (2/2), Ilic (3/7 dont 0/1 pen), Morency (0/1), Calvel, Cederholm (1/3), Bonilauri (0/2), Linhart