Il y en a dans tous les sens !

La Starligue vous avait manqué ? Vous pourrez la suivre toute cette semaine, puisque les matchs seront étalés sur cinq jours, Champions League oblige.

Aussitôt revenus de Belgique, du Belarus ou de Roumanie, les internationaux des clubs de Starligue doivent repartir sur le pont. La bonne nouvelle pour eux, c'est que la journée éclatée pour raisons de Champions League et de semaine internationale va permettre à certains de récupérer. Mais pour d'autres, on frise la folie. Rentrés dimanche soir de Liège, les joueurs du PSG reçoivent ainsi Ivry dès ce soir. Surtout que Didier Dinart n'a pas hésité à tirer sur Luc Abalo et Nikola Karabatic pour arracher la victoire en Belgique dimanche (37-38) et que se profile le choc face à Barcelone samedi prochain en Champions League. Impossible de faire des choix pour Noka Serdarusic mais pourtant, il va falloir penser à gérer les organismes. Pour Nantes, la situation est un poil moins critique à l'heure de se déplacer à Saint-Raphaël jeudi. Les matchs internationaux ne concernaient que les Espagnols et Cyril Dumoulin et Thierry Anti en a profité pour faire souffler tout le monde. Histoire d'essayer de continuer cette infernale série d'invincibilité dans le Var.

Saran - Sélestat, match à six points

Le gros des troupes entrera en lice samedi avec plusieurs affiches intéressantes au programme. Ivica Obrvan aura-t-il réussi à remettre la tête de ses garçons à l'endroit après la défaite à Billère en coupe de la ligue avant la trêve ? Dans le Béarn, Chambéry a touché le fond après quatre défaites en cinq matchs. Et Aix attend au tournant, évidemment. Trois victoires de suite, voilà les résultats de Cesson avant la trêve, et la réception de Toulouse pourrait bien être l'occasion d'en rajouter une de plus. Les Bretons réussissent parfaitement à domicile, on le sait. Et Saran aimerait bien en faire autant. Mais avec trois défaites en trois matchs, on n'y est pas encore. Alors, forcément, la réception de Sélestat est vue avec appétit par Fabien Courtial. Le coach loirettain avait coché de longue date ce choc entre les deux promus. Et on le comprend, car c'est désormais un vrai match à six points. En cas de victoire, Saran bouclerait son premier quart de championnat avec ce total, ce que peu auraient parié. Mais surtout, Sélestat serait dans de sales draps. Dans le cas contraire, tout serait en revanche complétement relancé.

Dunkerque, à Nîmes pour un coup ?

A Dunkerque, tout ne va pas pour le mieux, mais il y a encore de la vie, comme l'a montré la victoire à Ivry en coupe de la ligue. "Il va falloir se battre ensemble", tel était le mot d'ordre de Patrick Cazal il y a dix jours. A Nîmes, il lui faudra de la combativité mais aussi un peu de chance pour venir à bout de l'USAM. Avec toutes les blessures qui touchent actuellement l'effectif de Franck Maurice, on dirait bien que Dunkerque a les moyens de réussir un coup. Reste quand même à aller prendre des points sur le terrain, et cela reste une autre affaire. Enfin, Créteil recevra Montpellier dimanche après-midi, après que les Héraultais soient allés jouer à Skopje en milieu de semaine.

Le programme de la septième journée :

Mercredi 09.11 PSG - Ivry à 20h45

Jeudi 10.11 Saint-Raphaël - Nantes à 20h45 (en direct sur beIN Sports 3)

Samedi 12.11 Saran - Sélestat à 20h00 Cesson-Rennes - Toulouse à 20h00 Nîmes - Dunkerque à 20h00 Aix - Chambéry à 20h45 (en direct sur beIN Sports 2)

Dimanche 13.11 Créteil - Montpellier à 16h30

Kevin Domas