Starligue - J11
Cesson se rebelle, Montpellier à mi-temps
Dans les deux autres matchs de la onzième journée de Starligue, Cesson a créé la surprise en allant chiper un point sur le terrain de Toulouse tandis qu'un Dunkerque à mi-temps a dû s'incliner de peu face à Montpellier.
On les pensait au fond du trou, hués par leurs propres supporters la semaine passée après la défaite face à Chambéry. Les Bretons de Cesson-Rennes ont montré qu'ils avaient du caractère en allant prendre un point à Toulouse (30-30), ce que seuls Paris et Nîmes avaient réussi depuis le début de saison. Pourtant, à dix minutes de la fin, la situation semblait compromise pour Yérime Sylla et ses hommes, menés de quatre buts (24-28). Mais à l'heure de conclure, le Fenix a calé, butant sur Jef Lettens et sur les montants de la cage bretonne. C'est d'ailleurs un arrêt du gardien belge qui permettait aux visiteurs de repartir avec le point du match nul, dans un match où le trio Bolaers-Qerimi-Le Boulaire s'est particulièrement mis en évidence, les trois compères scorant à six reprises chacun.
Montpellier aussi a bien failli se faire coiffer au poteau du côté de Dunkerque. Mais un but de Mohamed Soussi, à cinq secondes de la fin, a permis au leader de son garder son avance sur la concurrence (24-23). Avant cela, les Nordistes étaient passés complètement à côté de leur début de match, comptant sept buts de retard au quart d'heure de jeu et six à la pause. "En première mi-temps, on dort, c'est frustrant. Il y a des choses mais aujourd'hui, c'est énervant qu'on n'ait pas l'attitude qu'il faut. Je n'avais pas le sentiment qu'on avait envie d'être meilleurs que ceux qu'ils avaient face à eux" rageait Patrick Cazal. Une fois la claque digérée, ses hommes se sont rebiffés, profitant des arrêts d'Oleg Grams et des buts de Kornel Nagy pour recoller et même égaliser, à trente secondes du terme, sur une contre-attaque de Langaro. Tout cela pour rien, à la fin. "Que ça se joue sur la dernière action m'importe peu. On ne peut pas avoir un sommet entre le premier et le quatrième et ne pas grimper aux arbres. Je suis déçu du comportement" concluait le coach dunkerquois, dont l'équipe reste à la sixième place du classement.
Kevin Domas