Starligue - J2
Julien Rebichon, une vie de derbys
Les derbys seront le fil conducteur de la seconde journée de Lidl Starligue, puisque trois d'entre eux seront au programme. Paris-Massy, Nantes-Cesson mais surtout Nîmes-Montpellier, que nous raconte Julien Rebichon, le nouveau capitaine de l'USAM.
S'il y en a bien un pour qui le derby Nîmes-Montpellier veut dire quelque chose, c'est bien Julien Rebichon. Le natif de Clermont l'Hérault en a vécu quelques-uns, que ce soit en tant que spectateur ou, plus tard, sur le terrain avec l'USAM. Car si Montpellier est bien plus proche de sa ville natale que la préfecture du Gard, c'est bien le maillot vert qu'il porte depuis 2005. "Ce derby, c'est le match que tout le monde attend. Les joueurs, bien sûr, mais aussi les supporters. Si vous donnez le choix à n'importe quel Nîmois de gagner au Parnasse dans le derby ou de prendre deux autres matchs dans la saison, tout le monde va vouloir battre Montpellier" commence l'ailier gauche de 28 ans, nommé capitaine cet été après le départ de Florent Ferreiro. Ces dernières années, les Gardois ont su faire le match, à défaut de toujours l'emporter. A part l'an passé, où les hommes de Patrice Canayer sont venus infliger "une branlée" aux Nîmois dans leur antre, pour reprendre les mots de Rebichon. "Pour les anciens, celle là est encore dans un coin de notre tête. Et pour les nouveaux, ils ont vite compris que c'était un match un peu à part. Tous ont joué des derbys dans leur vie, il n'y a pas besoin de leur faire un dessin pour leur dire ce qu'ils représentent".
Dans la lignée des Saurina et Haon
Il n'y a déjà pas eu besoin de leur expliquer qu'à Nîmes, si on ne se dépouille pas, on n'obtient pas grand chose. Visiblement, la leçon a parfaitement été comprise puisque Tremblay n'a pas existé sur le terrain du Parnasse la semaine passée (30-21), une victoire qui enlève à Nîmes un petit peu de pression avant de recevoir son voisin. "C'est toujours mieux d'avoir gagné le premier match et d'avoir relevé la tête après notre défaite à Istres en coupe de la ligue. On avait un peu les boules à cause de notre prestation, parce qu'on n'a pas fait un grand match là bas, mais on a vite su se remettre dans le bon chemin" positive Rebichon. Qui, après les départs de Florent Ferreiro et de Jean-Philippe Haon en juin dernier, est encore monté en grade. Jusqu'à apparaitre comme un garant des valeurs usamistes, entouré par Benjamin Gallego ou Rémi Desbonnet. "J'ai toujours eu beaucoup de respect pour Jean-Philippe, qui m'a pris sous mon aile et qui m'a inculqué les valeurs que je partage. Désormais, c'est à moi de les partager avec les nouveaux venus" conclut celui qui mènera les siens lors de la présentation des équipes demain soir. Avant de lancer un cri de guerre un tout petit peu plus spécial que d'habitude pour entamer un derby chaud bouillant.
Paris-Massy, Nantes-Cesson, chocs des extrêmes
Si dans le Sud, l'atmosphère sera brûlante, dans l'Ouest, on ne sera pas en reste avec la réception de Cesson-Rennes du côté de Nantes. Deux ans que les Bretons n'ont pas battu les Ligériens et, puisqu'on en est aux statistiques, jamais ils ne sont revenus vainqueurs de Loire-Atlantique. Demain pourra-t-il être le début d'une série ? Compliqué, tant les Nantais semblent inarrêtables en ce début de saison. Mais ce match n'est pas aussi déséquilibré sur le papier que celui entre le Paris Saint-Germain et Massy. Le plus gros budget contre le plus petit du championnat, le champion en titre face au promu, tournez le problème dans tous les sens, on voit mal les Massicois aller taquiner Nikola Karabatic et compagnie. La semaine passée, les Essonniens ont livré une belle partie face à Nantes. Et une prestation du même acabit ravirait sans doute leur entraineur Tarik Hayatoune. Ivry, de son côté, commence vraiment sa saison demain avec la réception d'Aix. A la maison, là où ils ont pris la majorité de leurs points l'an passé, les Franciliens peuvent taquiner Aix, qui a raté son entrée en lice mercredi dernier à Toulouse.
Chambéry et Saint-Raphaël cherchent des réponses
Ceux qui n'ont pas raté leur envol, ce sont les Saranais, vainqueurs à l'arraché mais vainqueur quand même du côté de Cesson. Le signe indien de la Halle du Bois-Joly sera-t-il vaincu d'entrée de jeu ? La saison dernière, les hommes de Fabien Courtial n'avaient empoché que quatre points sur leur terrain. Toulouse va-t-il continuer cette série noire ? Sans Sole, Morency et Gilbert, la mission s'annonce compliquée mais on a vu la semaine passée qu'impossible n'est pas Fenix. Tremblay va devoir rapidement rebondir après le faux-départ de la semaine passée à Nîmes. Sauf qu'en face se dresse Dunkerque, qui a montré de bien belles choses du côté de Saint-Raphaël et aurait sans doute mérité mieux que le match nul final. Il vaudrait mieux prendre les points pour Benjamin Braux avant un déplacement périlleux à Montpellier la semaine passée. Enfin, pour en finir avec cette seconde journée, Chambéry recevra Saint-Raphaël. Les Savoyards sont complétement passés à côté à Montpellier il y a une semaine, confirmant l'impression d'équipe sur courant alternatif aperçu par le passé. Saint-Raphaël n'est pas non plus au mieux en ce début de saison, nous faisant dire que les deux équipes arrivent au Phare avec plus de questions que de réponses dans la tête...
Le programme de la deuxième journée
Mercredi 20.09 Ivry - Aix à 20h00 Nîmes - Montpellier à 20h00 Saran - Toulouse à 20h00 Tremblay - Dunkerque à 20h30 Paris - Massy à 20h45 Nantes - Cesson-Rennes à 20h45 (en direct sur beIN Sports 3) Jeudi 21.09 Chambéry - Saint-Raphaël (en direct sur beIN Sports 1)Kevin Domas