Euro 2018
Le Danemark surpris, la Macédoine qualifiée
La journée d'hier a été mouvementée à l'Euro. L'Allemagne a été sauvée par la vidéo, mais le Danemark s'est également pris les pieds dans le tapis face à la République Tchèque.
Groupe C :
On attendait l'Allemagne ou la Slovénie, mais au soir de la deuxième journée, c'est la Macédoine qui pointe en tête. Deux victoires avec un écart minimal suffisent au bonheur des partenaires de Kiril Lazarov. Après la Slovénie, c'est le Monténégro qui a été défait hier (28-29). Les Macédoniens ont néanmoins fait la course en tête, creusant le trou définitivement à l'entame du dernier quart d'heure notamment grâce à Manaskov et Kuzmanovski. Désormais, ils sont sûrs de passer au second tour avec au moins deux points, mais ils espèrent clairement surprendre l'Allemagne et faire le point en vue du tour principal. Pour l'Allemagne, le match nul fait presque figure de miracle face à la Slovénie (25-25), après une première mi-temps catastrophique. Menés dans tous les secteurs de jeu, les coéquipiers d'un Uwe Gensheimer en échec comptaient cinq buts d'écart à la pause (10-15), avant de revenir progressivement avant de recoller et d'égaliser après le coup de sifflet final, sur une décision juste mais inédite, prise par les arbitres grâce à la vidéo.
Groupe D :
Mais la plus grosse surprise de la journée est venue de Varazdin, puisque le Danemark a du s'incliner face à la République Tchèque (27-28). Déjà malmené pendant quarante minutes par la Hongrie lors du premier match, les coéquipiers de Mikkel Hansen n'ont cette fois pas pu prendre la mesure de Tchèques que personne n'attendait à ce niveau après leur débâcle inaugurale face à l'Espagne. Si les Danois ont pris le meilleur départ, menant 6-3, le reste du match a été accroché, et c'est le portier tchèque Martin Galia qui a fait la différence dans sa cage. Avec ses deux arrêts sur Hansen puis Lauge Schmidt dans les derniers instants, le vétéran a pris le meilleur sur Landin et donné l'occasion à Pavel Horak de convertir la balle de match. En s'inclinant, les Danois se sont tirés une balle dans le pied, et sont déjà dans l'obligation de l'emporter face à l'Espagne demain pour ne pas arriver au tour principal les mains vides. Les coéquipiers de David Balaguer, eux, sont parfaitement dans le rythme. Tout n'a pas été parfait face à la Hongrie, la victoire est étriquée (27-25) mais les Espagnols ont bien géré leur affaire, tuant le match dans les dernières minutes grâce à leurs ailiers Valero Rivera et Aitor Arino. Pour faire le plein de confiance avant le choc de mercredi soir.
Kevin Domas