Starligue - J16
Nantes sur le podium, Ivry s'enfonce
Aux deux extrémités du classement, la seizième journée de Starligue a rebattu les cartes. Si Nantes a fait la bonne opération, Nîmes et Ivry sont les grands perdants.
Dans le choc des deux équipes en forme du moment, c'est Nantes qui l'a emporté face à Saint-Raphaël (31-27). Cette victoire, face à un concurrent direct dans la course à l'Europe, permet au H de recoller, au moins provisoirement, à la deuxième place qu'occupe également Paris. Hier, les hommes de Thierry Anti ont pris le large d'entrée de jeu, profitant des pertes de balle adverses pour monter rapidement les ballons et creuser le trou (6-2, 7'). Un écart qui n'allait jamais être comblé. Avec sept buts de retard au quart d'heure de jeu, et encore six à la pause (12-18), les Varois n'ont jamais pu revenir dans la partie et ont même frôlé la correctionnelle quand, à seize minutes de la fin, le score prenait des allures impressionnantes (16-26). Cette fois-ci, Mihai Popescu n'a rien pu faire et quand, en face, David Balaguer ne baisse pas le rythme (8 buts), cela devient forcément compliqué. Nantes pointe donc à la deuxième place provisoire du classement ce matin et conclut ainsi son mois de février presque parfait.
Aix et Dunkerque toujours dans la course à l'Europe
Si février a été rose pour Nantes, il aura plutôt été cauchemardesque pour Nîmes. Une troisième défaite d'affilée, hier à Aix (23-29), fait retomber l'USAM à la cinquième place du classement. Malgré un bon départ (5-8, 16'), les hommes de Franck Maurice ne vont pas tenir la distance, punis à chaque perte de balle par des Aixois réalistes. Avec deux buts de retard et quatre minutes à jouer, ils pouvaient encore y croire, mais en encaissant un 0-4 final, ils ont dû se résoudre à s'incliner de six buts. Au rayon des performances individuelles, on retiendra les sept réalisation d'Elohim Prandi, insuffisantes face aux cinq de Gabriel Loesch et Juan Andreu. Avec cette victoire, Aix pointe désormais à un point des Nîmois, en compagnie de Dunkerque, qui est allé s'imposer à Toulouse (28-25). Les nordistes ont creusé le trou avant le repos, prenant six buts d'avance en l'espace d'un quart d'heure grâce à l'efficacité du duo de gauchers Billant-Pelayo. En deuxième mi-temps, malgré une réaction toulousaine incarnée par Ferran Sole (7 buts), Dunkerque a gardé la main mise sur le match. Et pointe donc à la sixième place, avant de recevoir Aix la semaine prochaine, dans un duel dont le vainqueur pourra, encore un peu plus, nourrir ses rêves d'Europe.
Ivry s'enfonce dans la morosité
A la manière de Massy face à Tremblay, Ivry avait coché la réception de Cesson-Rennes d'une grande croix sur le calendrier. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les choses ne se sont pas passées comme ils l'espéraient. Alors certes, Benjamin Bataille, Oussama Hosni et Vasja Furlan manquaient encore à l'appel côté rouge et noir. Mais ce n'est pas vraiment une excuse, tant les Bretons ont maitrisé leur sujet. Trois buts d'avance après quatre minutes de jeu, sept à la pause avec seulement huit encaissés, difficile de trouver meilleure manière d'enfoncer un concurrent direct pour le maintien. Au final, Cesson l'a emporté 26-19, avec sept buts de Florian Delecroix et dix arrêts de Kevin Bonefoi. Seul Vium, côté rouge et noir, a trouvé la lumière, à six reprises. Lui qui nous disait ne pas avoir remporté un match depuis le début de la saison va devoir patienter encore un peu. Ivry n'est pas encore relégable. Mais à ce rythme là, il va falloir se méfier.
Kevin Domas