Starligue - J17
Dunkerque a toutes les cartes en main
Après Toulouse la semaine dernière, où il s'est imposé, Dunkerque va affronter un nouveau concurrent à l'Europe ce mercredi, avec la venue d'Aix. Une victoire pour Pierre Soudry et ses coéquipiers leur permettrait de rester au contact du peloton de tête.
Au soir du 21 décembre 2016, soit à la moitié de l'exercice précédent, Dunkerque pointait à une piteuse onzième place. Six mois plus tard, les Nordistes terminaient à la sixième place, aux portes d'une qualification européenne. Cette fois, la pente ne sera pas aussi dure à remonter. Cinquièmes à la trêve, ils n'ont perdu qu'une place après trois autres journées, à une unité du cinquième, Nîmes. "C'est vrai qu'on s'est pas trop mal sorti de cette période où on a joué Nantes et Paris, notamment car nos concurrents n'ont pas réussi non plus. On avait coché le déplacement à Toulouse la semaine passée et on l'a parfaitement négocié. La réception d'Aix demain sera une autre petite étape vers l'objectif européen" explique Pierre Soudry, l'arrière droit dunkerquois. Car les Provencaux partagent le même objectif, mais comme Saint-Raphaël, Nîmes et Toulouse. Et le fait que leurs adversaires aient encore à jouer face à Nantes et Paris n'inspire pas forcément plus que ça les Nordistes. "On a connu nos matchs les plus difficiles face aux équipes sensées être plus abordables. Cesson, Massy, Tremblay, Saran, ils nous ont tous posé des problèmes. Cette saison encore plus, ce championnat ne laisse pas de possibilité de passer à côté" continue Soudry.
Six mois après le renouvellement, tout le monde a trouvé sa place
Retrouver Dunkerque aussi haut après un tel chambardement d'effectif l'été passé relève en tout cas de l'heureuse surprise. Que ce soit le gardien Oleg Grams ou les Brésiliens Pozzer et Langaro, tous ont rapidement trouvé leur place alors que les jeunes répondent présent, à l'image de Tom Pelayo et Florian Billant. "L'ambiance dans le club a toujours été propice à l'intégration des nouveaux, donc on ne peut pas parler de surprise. Mais on pouvait légitimement se demander de quoi la saison allait être faite. Mais tout le monde a bien bossé et les résultats aidant, la confiance est venue. Et même quand on a eu des blessés, on ne s'est pas désuni. Mais il ne faut pas se satisfaire de ça, il y a encore une belle marge de progression" appuie Soudry qui fait désormais partie des cadres de l'effectif dunkerquois. "J'essaie d'apporter un peu de recul parfois, même si je crois que cela reste dans la continuité de ce que j'ai faire précédemment. Personne ne m'a demandé d'avoir un rôle plus important parce que je fais partie des plus anciens" termine l'enfant du club dunkerquois, dont il porte les couleurs depuis 2006. Lui qui a connu le titre de champion de France et la Champions League aimerait bien retrouver l'odeur des combats européens. Et cela passera sans doute par une victoire demain soir.
Toulouse et Saint-Raphaël en danger
Dans la meute des prétendants à l'Europe, la courbe de forme de Nîmes est de loin la moins bonne. Plus une victoire depuis début décembre et même trois défaites sur ses trois dernières sorties, l'USAM s'est embourbé en février, comme c'est désormais devenu sa triste tradition. La réception de Saran, la lanterne rouge, est une bonne manière de se relancer. Encore que, la saison passée, les Saranais étaient venus s'imposer au Parnasse à la même époque. Juste devant ce trio, Saint-Raphaël commence à tirer la langue. Et après Nantes, c'est Paris qui s'offre au menu des hommes de Joël Da Silva, avant Montpellier en coupe samedi. Autant dire que la semaine prochaine et son absence de match ne pourront faire que du bien. Même si les Varois restent toujours capables d'un exploit sur leurs terres et que Paris devra se méfier. Les dernières ambitions européennes de Toulouse vont être mises à l'épreuve du déplacement à Tremblay, qui reste sur deux matchs sans défaite. Avec un résultat demain, les hommes de Benjamin Braux feraient le break sur les relégables. S'ils ont raté de multiples opportunités en début de saison, il ne faut désormais plus les laisser passer.
Ivry et Cesson, une surprise sinon rien
Pour Massy, aller chercher des points sera sans doute bien plus compliqué puisque c'est un déplacement à Montpellier qui attend les hommes de Tarik Hayatoune. Si Ivry, Tremblay ou Saran ont fait belle figure à Bougnol, aucun n'a ramené de point. Et vu que le MHB n'a plus vraiment le droit à l'erreur, il est fort probable que Massy ne fasse pas mieux. A Ivry, il n'y a pas encore le feu, mais on n'en est plus très loin. La lourde défaite à la maison face à Cesson la semaine passée a confirmé ce que tout le monde pensait déjà : les rouges et noirs vont devoir se battre jusqu'au bout. Et même si c'est Chambéry qui se présente à Delaune, hors de question de faire l'impasse et d'attendre tranquillement le duel face à Massy dans quinze jours. Cesson, justement, recevra Nantes sans trop de pression. Les hommes de Yérime Sylla avaient pris la foudre à la Trocardière début février, mais ils ont su produire de bien meilleures prestations depuis. Et face au H, ils n'auront strictement rien à perdre.
Le programme de la dix-septième journée :
Mercredi 07.03 Dunkerque - Aix à 20h00 Ivry - Chambéry à 20h00 Montpellier - Massy à 20h00 Nîmes - Saran à 20h00 Tremblay - Toulouse à 20h30 Cesson-Rennes - Nantes à 20h45 (en direct sur beIN Sports 2)
Jeudi 08.03 Saint-Raphaël - Paris à 20h45 (en direct sur beIN Sports 3)
Kevin Domas