Starligue - J20
Paris fait le break sur Nantes et reste au contact du MHB
Dans un duel physique engagé, Paris s’est vu remonté mais a résisté face à un Nantes conquérant (31-29, FM). Le PSG prend ainsi le large au classement avec cinq points d’avance sur le H, son poursuivant.
On aurait pu croire que Nantes allait lâcher lorsque le PSG commençait à prendre le large mais non. Vaillants, les Nantais ont été conquérants à Coubertin, ont su remonter mais ont finalement cédé. Espen Lie Hansen posait les débats avec deux mines envoyées dans le but de Thierry Omeyer. Avec une défense qui s’étageait, c’est Nicolas Tournat qui pouvait prendre le relai, idéalement servi par ses coéquipiers. En s’appuyant sur une charnière centrale solide, le H résistait et faisait même la course en tête. Pourtant, ce sont bel et bien les locaux qui ont fait le premier écart. Une défense parisienne plus agressive, qui permettait à Thierry Omeyer de faire des arrêts mais aussi à Benoit Kounkoud et Uwe Gensheimer d’exploiter le jeu rapide, un secteur que Nantes avait du mal à mettre en avant en première période. Même si sur des exploits personnels, Claire parvenait à trouver des solutions, ses coéquipiers avaient du mal face à la 0-6 parisienne qui devenait de plus en plus dure à franchir. De fait, les Parisiens rentraient au vestiaire avec une courte avance de trois longueurs (17-14, MT).
Le H y a cru, mais a pliéRebelote en deuxième période. Paris, toujours aussi solide en défense, mettait les Ligériens en difficulté. Thierry Omeyer faisait des arrêts importants qui donnaient des ballons faciles à négocier pour ses coéquipiers, notamment lorsque le but était laissé vide par les portiers nantais (19-14, 31’). Un écart de cinq buts qui aurait pu condamner définitivement le H, mais ce n'a pas été le cas. Claire, Tournat, Lazarov (entré en jeu après la blessure de Gurbindo), sonnaient la révolte. Un carton vert posé par Seradrusic alors que son adversaire pointait à trois longueurs, mais ça ne suffisait pas (26-23, 46’). Nantes était sur une bonne lancée et continuait son travail. A l’arrachée, Romain Lagarde envoyait une praline dans le but parisien qui était vide, derrière c’est Kiril Lazarov qui faisait parler son bras pour l’égalisation (27-27, 53’). Mais ce n’était pas assez. Il a suffi d’une récupération parisienne pour que Benoit Kounkoud file en contre-attaque et fasse le break (29-27, 55’). C’était donc assez pour que le PSG s’envole vers une victoire et prenne une marge confortable sur le HBC Nantes au classement et rester au contact de Montpellier, à deux points devant (31-29, FM). Paris peut donc tranquillement se tourner vers Chambéry en demi-finale de la Coupe de France (Dimanche 16h15).