Starligue - J25
Saran en Proligue, Aix s'offre une finale pour l'Europe
En sortant vainqueurs de leurs oppositions ce soir, Dunkerque et Aix peuvent toujours croire à une qualification européenne. En revanche, pour Saran, il n'y a plus d'espoir...
Jeudi prochain donnera lieu à une véritable finale pour l'Europe. En l'emportant ce soir à Massy (36-30), Aix s'est donné les moyens d'accéder à son rêve européen. Pour le réaliser à coup sûr, il ne faudra qu'une chose : battre Saint-Raphaël la semaine passée. Ce soir, les hommes de Jérôme Fernandez n'ont pas livré la meilleure prestation de leur saison, loin de là. De nombreuses erreurs techniques individuelles, beaucoup de déchet, mais les Aixois ont rapporté le principal : les deux points de la victoire. "On a pas mal chargé physiquement pour être prêt pour la semaine prochaine et le match face à Saint-Raphaël. Cela peut donc expliquer notre match assez moyen. Et finalement, on gagne quand même de six buts en marquant trente-six fois, c'est quelque chose de positif" expliquait Jérôme Fernandez. Si le coach provençal a fait largement tourner son effectif pendant les soixante minutes, à Massy, ce sont les ailiers qui se sont mis en valeur, avec Junior Réault (11) et Antoine Conta (8 buts) en chefs de file.
Dunkerque, la victoire dans l'émotion
A Dunkerque, la soirée allait forcément être placée sous le signe de l'émotion. Le dernier match à domicile de la carrière de Mike Grocaut, le dernier aussi pour William Annotel après sept ans dans le Nord, pas simple de remettre le handball au centre de tout ça, surtout quand on a une course à l'Europe à jouer. Mais les hommes de Patrick Cazal ont réussi à le faire, en se défaisant d'Ivry (25-22). La partie a été tendue pendant 35 minutes avant qu'un 3-0 et les arrêts d'Oleg Grams ne mettent les Nordistes sur le bon chemin...Et leur permette de faire la fête l'esprit tranquille. "Ce genre de moments, on ne peut pas les préparer, on le vit avec ses tripes. Ce soir, l'entrée de Mike a été remplie d'émotions et on ne savait pas comment chacun allait réagir à ces vraies choses de la vie" témoignait un Patrick Cazal, visiblement touché. Ce soir, Dunkerque a rendu hommage à ses anciens de la plus belle des manières.
Cesson, battu mais maintenu
Pour Cesson, la soirée n'a pas été aussi jubilatoire. Les Bretons n'ont pas existé sur le terrain de Nîmes (18-29), punis par les 22 arrêts de Rémy Desbonnet. Et forcément, quand on ne marque que six buts en trente minutes, compliqué de s'imposer, surtout quand on prend l'eau en seconde période. 19 buts inscrits après le repos, les Nîmois se sont régalés et ont, à défaut d'aller chercher l'Europe, fait plaisir à leur public à domicile. Et Cesson, finalement, ne l'a pas eu mauvaise. Car, malgré la fessée, les hommes de Yérime Sylla seront encore en Starligue la saison prochaine. Saran, malgré un match de folie, n'a finalement pas réussi à aller chercher les points du maintien du côté de Toulouse (35-37). Les Loiretains, distancés de quatre buts, sont pourtant revenus du diable Vauvert pour avoir la balle de l'égalisation à trois minutes de la fin. Mais Yassine Idrissi veillait...Avec ses treize arrêts, le portier toulousain a joué une part importante dans le succès de son équipe tandis que les gardiens saranais ont cumulé, eux...six arrêts. Insuffisant pour espérer autre chose qu'une descente...
Kevin Domas