Starligue - J3
Paris, presque trop facile
En clôture de la troisième journée de Starligue, le Paris Saint-Germain a facilement dominé Saint-Raphaël (32-29). Si les progrès des joueurs de la capitale sont flagrants, à Saint-Raphaël, il y a encore pas mal de boulot.
Ce qu’on nous avait vendu comme un choc, entre le Paris Saint-Germain et Saint-Raphaël, a en fait accouché d’une souris. Pliée en un quart d’heure, sous la pression de Parisiens sans pitié. Là où ils étaient apparus plein d’errements au trophée des champions face au même adversaire il y a trois semaines, ils n’ont cette fois pas fait de quartier. Et le score final ne reflète pas la mainmise que les coéquipiers de Thierry Omeyer ont eu sur la partie. « On avait à coeur de ne pas tomber deux fois face au même adversaire et on s’est facilité la tâche en étant bon en défense. On rate un peu la fin de match en se relâchant mais, globalement, c’était plutôt pas mal » euphémisait Luka Karabatic après la rencontre. Paris, très bien en place derrière, a complètement étouffé son adversaire, incapable, à plusieurs reprises, de trouver la moindre solution. Le forçant à tourner autour, à prendre des tirs impossibles et à perdre des ballons. Même l'attaque à sept des hommes de Joël Da Silva n'a jamais vraiment fonctionné, et Paris avait déjà tué le match à la pause, atteinte avec sept buts d'avance (19-12).
Saint-Raphaël, lanterne rouge
Si le match de ce soir a souligné les progrès parisiens, il a aussi mis en lumière les limites du moment de son adversaire. « On perd trop de duels en défense et on n’en gagne pas assez en attaque. Et forcément, face à Paris, on prend vite l’eau » résumait Xavier Barachet. Avec trois défaites en trois matchs, les Varois sont au fin fond du classement où seul Pontault-Combault leur tient compagnie. Le match entre les deux équipes la semaine prochaine sera donc…le match de la peur du moment. « On se dit qu’il y a encore du temps et qu’on va pouvoir reprendre les points par la suite. Mais c’est sûr que ce genre de scénario n’est pas exactement celui qu’on avait prévu » continuait l’arrière droit. D'autant plus que le Trophée des Champions avait laissé de belles promesses. Au vu du match de ce soir, on peut clairement affirmer que Paris est sur la pente ascendante. Les Raphaëlois, eux, n'ont pas encore mis le grand braquet.
Les statistiques :
PARIS SAINT-GERMAIN HB - SAINT-RAPHAËL VAR HB 32:29 (19:12)Paris : Corrales (0 arrêt / 1 tir dont 0/1 pén), Omeyer (11 arrêts / 37 tirs dont 0/4 pén); Stepancic, Keita (4/4), Sagosen (3/5), Kounkoud (2/3), Toft Hansen (3/3), Rémili (6/9 dont 2/2 pén), Abalo (3/5), Dourte (0/1), L. Karabatic (1/1), Morros (0/1), Hansen (6/7 dont 2/2 pén), N. Karabatic (4/4), Goujon (0/1 dont 0/1 pén), Nahi
Saint-Raphaël : Demaille (4 arrêts / 17 tirs dont 1/4 pén), Popescu (5 arrêts / 23 tirs dont 0/1 pén); Barachet (3/5), Simicu, Mapu (1/1), Sarmiento (2/5), Kolakovic (3/6), Jurka (0/1), Caucheteux (9/9 dont 5/5 pén), Vigneron (2/2), Toto (4/5), Trottet (0/1), Krakowkski (0/2), Dipanda (4/6), Gayduchenko (1/4)
Kevin Domas