Starligue - J4
Saint-Raphaël prend ses premiers points
Cela faisait longtemps qu’on avait dû attendre plus de trois journées pour voir les premiers points tomber en championnat, à Saint-Raphaël. La dernière fois que cela était arrivé, le club goutait à peine dans l’élite, lors de la saison 2004-2005 et n’avait pas le même statut. Il retrouvait d’ailleurs la deuxième division l’année d’après. Bien loin de là cette saison catastrophique, le SRVHB a eu du mal à se lancer dans cet exercice, tombant face à des concurrents directs pour les places européennes (Nîmes et Aix) et face au PSG lors de la dernière journée (32-29). Mais ça y est, les Varois sont bien là, après une prestation complète face à Pontault-Combault, désormais seule lanterne rouge. "Au-delà du score on a repris plaisir à jouer ensemble, cet enthousiasme qu'on avait pendant la prépa' et qui nous a manqué en ce début de saison, j'espère que ça va nous emmener une belle dynamique. Avec les matchs qui arrivent, on va devoir engranger des points" constatait Adrien Dipanda, soulagé.
Pourtant, on aurait pu penser que les Franciliens allaient tenir tête à leur opposant du soir, quand ils parvenaient à trouver des brèches dans une 0-6 bien dense. Une mise au point qui n’a pas duré plus de dix minutes avant que le sept varois ne forme plus qu’un, et que le travail fait devant la zone, servait Mihai Popescu qui multipliait les parades (7 au total à 37% en première mi-temps), pour ensuite lancer Raphaël Caucheteux sur grand espace qui se régalait. Quand les Pontellois repliaient bien, c’était Alexander Lynggaard, de retour après sa blessure à la voute plantaire, qui faisait un festival devant le but. Un énorme 6/6 dans le premier acte qui permettait à Saint-Raphaël de virer en tête à la pause (18-13, MT). "Il y avait des absences en début de saison, on a vu Alexander Lyggaard qui revient et qui fait un super match, Simicu est en train de revenir petit à petit, le groupe s'étoffe, on sait qu'on ne sera pas au complet durant toute la saison mais c'est rassurant pour la suite" confiait le capitaine varois.
Des rotations mais la même intensité
Si l’on ne pouvait pas reprocher grand-chose à Mihai Popescu, Alexandre Demaille prenait sa place dans le but. La différence ne se voyait guère et le rouleau compresseur était toujours en marche. Un jeu en montée de balle léché qui laissait Raphaël Caucheteux rattraper son coéquipier danois au nombre de buts. La copie rendue par les Varois était donc complète, aucune solution n’était offerte au promu qui tentait de sortir la tête de l’eau, en vain. Noyé sur les montées de balle adverse. Joël Da Silva pouvait donc faire tourner sans pour autant que cela ne change au niveau de l’intensité. Que ce soient Trottet, Kolakovic ou Mapu, qui avait brillamment assuré le poste en l’absence de Lynggaard, tous ont continué en agrandissant l’écart qui avait préalablement fait. "Tout le monde est rentré, tout le monde s'est fait plaisir, on a fait différentes défenses, c'est cet enthousiasme qui nous avait manqué, on a une équipe jeune, ça devrait être une de nos forces. On a eu du mal à le mettre en place lors des trois premiers matchs, j'aimerais que ça continue comme ça, avec un jeu porté vers l'avant" expliquait le gaucher. Au final l’addition est lourde pour Pontault qui repart en région parisienne, avec sa plus large défaite de la saison (40-28, FM).
De Saint-Raphaël, Maxime Cohen.
les stats
Saint-Raphaël : Popescu (30' 7/19 arrêts), Demaille (30' 5/19). Barachet (1/3), Simicu, Mapu (2/2), Sarmiento (4/6), Lynggaard (9/11), Kolakovic (1/1), Jurka (1/1), Caucheteux (8/10), Vigneron (2/4), Toto, Trottet (1/1), Krakowski (2/3), Dipanda (5/6), Gauduchenko (4/6).
Pontault-Combault : Moniz (60' 7/46 arrêts), Cantergel. Leventoux (4/4), Marie-Joseph (1/2), Avelange-Demouge (2/4), Ribeiro (0/1), Lagier, Jukic (5/8), Sokolic (2/3), Diallo (3/4), Kaabeche, Ragot (4/10), Hosni (2/3), Appolinaire (2/7), Khermouche (2/2), Dupoux (1/3).