Starligue - J5
Les favoris n'ont pas tremblé
Status quo en tête du classement, où Nantes et Chambéry tiennent toujours le haut du pavé, tandis que Paris et Nîmes sont toujours juste derrière. Dans le bas du classement, Pontault est toujours à zéro point.
Malgré les blessures, malgré les embûches, Nantes est toujours invaincu en championnat. La cinquième haie, située du côté de Tremblay, a été bien négociée par les hommes de Thierry Anti ce soir (32-28). Ce n'était pas chose faite, pourtant, face à un adversaire qui a commencé tambour battant la partie (5-2, 6'). Mais les Nantais ne se sont pas affolés avant d'appuyer sur le champignon avant la pause pour y passer avec quatre longueurs d'avance (17-13). "C'est le seul moment qu'on n'a pas maitrisé et il nous coûte cher. Cela ne se joue pas à grand chose, une perte de balle, un tir raté...Nantes est une équipe qui met un gros rythme et on n'a pas réussi à vraiment le suivre sur la longueur" regrettait le coach tremblaysien Benjamin Braux, dont l'équipe n'a quand même jamais démérité. Côté Nantes, on a fait avec la forme du moment, jouant notamment à trois droitiers sur la base arrière pendant un long moment. "Entre les adducteurs de Romain Lagarde et le pied de Kiril Lazarov, il a fallu ménager un peu tout le monde. Je suis bien content d'être venu gagner ici, sachant que Tremblay restait sur une belle série" se réjouissait Thierry Anti.
Chambéry et Paris, carton plein
Chambéry, de son côté, n'a pas fait de quartier face à Istres, qui a connu sa plus lourde défaite depuis le début de la saison en Savoie (34-21). Un départ en fanfare avec déjà quatre longueurs au bout de dix minutes et un rythme maitrisé tout du long, telles ont été les recettes du succès des hommes d'Erick Mathé. Côté provençal, Branko Kankaras n'a jamais été vraiment trouvé (3 buts) et même le jeu à sept n'a pas apporté grand-chose. Fahrudin Melic a encore une voie enflammé le Phare avec ses sept buts. Les dauphins, Nîmes et Paris ont également pris les deux points. Pour le PSG, cela n'a pas été une formalité face à Pontault, mais, comme d'habitude, les Seine et Marnais ont explosé après la pause. Le 16-13 encaissé en première période était honorable, le 22-12 de la seconde période l'est moins. Mais Thierry Omeyer était bien décidé à ne pas s'embarquer dans une fin de match galère tandis qu'Uwe Gensheimer et Luka Stepancic ont déroulé, scorant huit et neuf buts respectivement. Nîmes, de son côté, a pris le large dès le début de partie à Ivry. Huit buts d'avance après vingt minutes de jeu, grâce à un 8-0 et aux buts de Mohamed Sanad, la messe était déjà presque dite. Comme à Dunkerque la semaine passée, les hommes de Sébastien Quintallet ont montré un bien meilleur visage après la pause...mais il était trop tard. Avec cette victoire 34-29, les hommes de Franck Maurice sont toujours invaincus.
Montpellier et Aix renouent avec la victoire
Les deux équipes convalescentes du championnat ont retrouvé le chemin de la victoire. Pour Montpellier, cela n'a pas été simple face à Dunkerque. Grâce aux arrêts de Vincent Gérard, les Héraultais avaient pourtant pris le meilleur départ, comptant quatre longueurs d'avance au quart d'heure de jeu (7-3). Avant de voir Dunkerque revenir, petit à petit, jusqu'à égaliser à vingt minutes de la fin (17-17). Les hommes de Patrick Cazal, emmenés par un grand Haniel Langaro (8 buts), ont même pris la tête à l'entrée du money-time, avant que l'exclusion de Pierre Soudry ne soit le moment clé de la fin de match. Sans leur arrière droit, les Dunkerquois n'ont trouvé le chemin des filets qu'à une reprise sur les huit dernières minutes. Et ont même eu deux balles pour égaliser à 25-25...non converties. Avec cette petite victoire d'un but (25-24), Montpellier retrouve le chemin de la victoire. Pour Aix, le scénario de la fin de match n'a pas été aussi tendu, mais les hommes de Jérôme Fernandez se sont aussi fait peur. Après avoir mis Toulouse à distance (14-10, 25'). Mais Yassine Idrissi est sorti de sa boite, et ses arrêts ont permis aux siens de revenir dans le match. Ils auraient même pu espérer mieux si Wesley Pardin ne s'était pas mis au diapason côté PAUC. C'est d'ailleurs lui qui a fait la différence dans les derniers instants, culminant à 18 arrêts, alors que Ong donnait définitivement la victoire aux siens dans les ultimes secondes.
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Kevin Domas