Starligue
Dans l'intimité de Mickaël Robin
Ce mois-ci, nous avons rendez-vous avec Mickael Robin, gardien de but et capitaine du Créteil Handball. A 34 ans, passé par les clubs de Montpellier, Barcelone et Cesson, il a été un des acteurs majeurs de la remonté en Starligue pour l’USCHB.
- Peux-tu nous décrire tes journées type ?
- Je me lève et me couche assez tôt. J’ai calé mon rythme de vie sur celui de ma fille (Mickaël est devenu papa il y a huit mois). J’essaie d’en profiter un maximum. Je peux le faire maintenant car j’ai finis pour parcours de kiné l’année dernière. Nous avons entre un et deux entrainements par jour en fonction du rythme des matchs et des déplacements. Un le matin aux environs de 10 -11h et un l’après-midi. Entre je fais une sieste, je profite de ce temps pour me ressourcer, c’est important pour un sportif de haut niveau.
- Et le reste du temps, tu fais quoi ?
- Je sors souvent sur Paris. Nous avons deux restaurants favoris sur le quartier du marais. Le dimanche nous avons pris l’habitude avec mes amis de nous retrouver pour un brunch en famille.
- Pendant les trajets, quelles sont tes occupations ?
- Avant je révisais mes cours, mais ça c’était avant. Je lis beaucoup. Je suis plutôt roman. J’adore ceux de Jean Christophe Grangé par exemple. J’écoute également beaucoup de musique, plutôt hip hop et rap US.
- As-tu des habitudes avant les matchs ?
- Je ne suis pas quelqu’un de superstitieux mais j’ai une madeleine de Proust, la barre de céréales. J’en ai toujours une dans mon sac, j’ai une hantise, la fringale. Pour le moment, elle ne m’a jamais servi ! Je me promène toujours avec mon ordinateur dans mon sac également.
- Nait-on ou devient-on souple ?
- C’est une grande question ou même la sphère scientifique n’est pas d’accord. Personnellement je pense que la souplesse s’acquiert dans la jeunesse et s’entretient. Un adulte peut progresser mais pas se transformer.
- Une anecdote de match ?
- Je crois que j’ai le carton rouge le plus rapide de l’histoire de la ligue des champions. 34 secondes de jeu. C’était à Hambourg, je suis sorti de ma surface pour tenter une interception. Je heurte le joueur adverse et prend rouge direct. J’étais extrêmement déçu de jouer si peu…
- Que fais-tu si tu oublies ta coquille ?
- Je ne me sens pas bien ! Ça m'est déjà arrivé. En général, je demande au gardien de l’équipe d’en face ou je prends mon téléphone et fait l’ensemble de mon réseau pour en trouver une !
Propos recueillis par Guillaume Bresson