EdF (M)
Deux victoires et une qualification pour les Bleus ?
L'équipe de France affronte le Portugal à deux reprises cette semaine dans le cadre des éliminatoires du championnat d'Europe. Avec un objectif clair, avoir le ticket en poche dimanche soir.
Deux matchs et déjà les vacances ? C'est en tout cas l'objectif de Didier Dinart et de ses hommes alors qu'ils ont atterri ce midi au Portugal. Deux victoires face à la sélection lusitanienne leur permettrait d'empocher leur ticket pour le prochain championnat d'Europe, qui aura lieu en Norvège, en Suède et en Autriche. Et accessoirement, "de peut-être mettre certains cadres au repos" au mois de juin pour les deux derniers matchs, comme le précisait Didier Dinart avant le décollage. En attendant, le sélectionneur a reconduit l'équipe qui a ramené la médaille de bronze de Herning au mois de janvier, sauf sur le poste de gardien de but, où Cyril Dumoulin, blessé, n'est toujours pas revenu à la compétition. Cette semaine, ce sont Robin Cantegrel, pour sa première convocation en bleu, et Wesley Pardin, qui fait son retour après près de trois ans d'absence, qui auront la lourde tâche de le suppléer. Mais à part une ou deux retouches, le groupe poursuivra le cycle entamé jusqu'au Jeux Olympiques de Tokyo, dans seize mois. "Ces matchs sont importants à plusieurs titres. Pour se qualifier, d'abord, mais aussi pour continuer à avancer vers cet objectif, en sachant que nous devrons passer par un tournoi de qualification olympique. Il y a encore des progrès à faire, des associations à tenter, de l'expérience à accumuler" appuie Dinart. Ce sont surtout sur des matchs comme ça que des joueurs comme Romain Lagarde ou Melvyn Richardson peuvent continuer à impressionner et à marquer des points. Car des occasions pour le faire, avant les Jeux Olympiques, il n'y en aura pas cinquante.
Si le Portugal n'a plus connu une grande compétition internationale depuis le championnat d'Europe en 2006, le voyage à Guimarès ne sera pourtant pas une sinécure. Que ce soit individuellement ou collectivement, le handball local monte en flèche. Les clubs avancent en coupe d'Europe, les joueurs s'exportent et le championnat attire certains grands noms, à l'image de Rene Toft Hansen, qui vient de s'engager avec le Benfica pour les deux prochaines saisons. Les clubs français ne s'y trompent d'ailleurs pas. Si Wilson Davyes est en France depuis plusieurs années, le dernier arrivé, Pedro Portela, s'est rapidement acclimaté à Tremblay. Gilberto Duarte et Alexis Borges sont attendus de Montpellier et le jeune Alexandre Cavalcanti à Nantes. Le tout formant une équipe homogène et capable d'ennuyer les meilleurs, au moins sur une rencontre. "Ils ont gagné leurs deux premiers matchs avec la manière. Que ce soit en Lituanie ou face à la Roumanie, les Portugais ont proposé des défenses intéressantes. Ils sont tout à fait capable d'ennuyer l'équipe de France si on ne joue pas à 100%" prévient Didier Dinart.
Portugal - France à 21h00, en direct sur La chaîne L'Equipe et beIN Sports 1Kevin Domas