EdF (M)
France-Russie, un match pour des essais ?
La France affronte ce soir l'équipe de Russie en étant assurée de sa présence au tour principal. Suivant les résultats des matchs de l'après-midi, cette rencontre ne pourrait même ne pas avoir d'intérêt comptable.
Tout dépendra du Brésil. Et par tout, on entend l'intérêt du dernier match de la journée, entre l'équipe de France et la Russie. Si le Brésil et l'Allemagne venaient à s'imposer, ce que la logique voudrait, les partenaires de Timur Dibirov n'auraient plus aucun moyen d'accéder au tour principal, même en cas de succès face aux Bleus. Mais, pour les Français, l'important sera, enjeu ou non, de rester sur la dynamique entrevue sur le début du championnat du monde et confirmée, il y a deux jours, face à l'Allemagne. Dans une salle acquise à la cause de l'hôte germanique, ils avaient été chercher un match nul héroïque, "fondateur" selon les mots de Didier Dinart. "Il faut continuer sur cette lancée positive afin d'arriver sur le tour principal" avec le plein de confiance disait le sélectionneur après le succès du weekend. "Il faut se servir de ce match pour la suite" confirmait Luka Karabatic, qui voyait en la réaction que son équipe avait eu un vrai bon signe en vue du tour principal. Une deuxième phase de Mondial où la France est d'ors et déjà assurée d'affronter la Croatie et l'Espagne, championne d'Europe en titre, tandis que son troisième adversaire sera l'Islande ou la Macédoine. Les deux équipes s'affrontant cet après-midi à Munich, le vainqueur montera dans le ICE, direction la Lanxess Arena.
60 minutes pour intégrer les deux "nouveaux"
Que le match ait un enjeu ou non, on peut tout de même s'attendre à ce que Didier Dinart s'autorise quelques essais ce soir. Avec deux nouveaux joueurs, et même si ceux-ci s'entrainent avec l'équipe de France depuis quelques jours, il reste du rythme à trouver, des automatismes à perfectionner. Nikola Karabatic, hier à l'entrainement, n'a pas semble éprouvé une gêne particulière et a alterné entre les postes de demi-centre et d'arrière gauche. Pour Melvyn, le spectre des possibilités est plus large. Sera-t-il utilisé à l'aile, comme il a pu l'être face à la Slovénie en préparation ? Ou à la mène, comme face à la Lituanie en octobre ? Si Didider Dinart l'a fait descendre de la tribune, on peut en tout cas penser que Richardson sera plus utilisé que Nicolas Claire, qui n'aura foulé le parquet de la Mercedes-Benz Arena de Berlin que vingt minutes depuis le début de la compétition. Ne reste plus qu'à lui trouver un rôle, pour sa première compétition. Et le match de ce soir ne sera pas de trop.
France - Russie à 20h30 (en direct sur beIN Sports 1)
A Berlin, Kevin Domas