EdF (M)
Il ne faut pas oublier la Corée
Après une journée de repos, l'équipe de France reprendra le chemin de la compétition ce soir face à la Corée (20h30). Un match abordable avant d'affronter l'Allemagne demain soir.
Au point presse de ce dimanche, le premier depuis le début de la compétition, il n'y avait d'yeux que pour deux choses : Nikola Karabatic et le choc attendu du groupe A entre la France et l'Allemagne, prévu mardi soir. C'est comme si tous les journalistes présents avaient oublié qu'avant mardi viendra lundi et le match face à la Corée. Il serait facile de ne pas y prêter attention, vu l'écart supposé entre les deux formations. Mais les Bleus qui ont défilé hier matin ont été formels : pas question de se focaliser sur le match de mardi avant d'avoir passé le premier écueil. "On a construit tous nos succès en prenant les matchs les uns après les autres" avance le capitaine Cédric Sorhaindo. "On sait que si on fait un demi-match, on peut perdre la confiance et la sérénité qu'on a engrangé contre le Brésil et la Serbie. Il faudra s'investir et être très concentrés." Les Coréens, qui évoluent pour la première fois sous des couleurs unifiées, ne devraient pas poser plus de problèmes aux Bleus. Même si, comme Didier Dinart s'évertue à le répéter, on a vu de nombreuses surprises depuis le début de ce championnat du monde.
Karabatic, pas pour tout de suite
Si tout se passe comme prévu, Nikola Karabatic ne devrait pas faire son retour face à la Corée, n'ayant qu'un seul entrainement dans les pattes avec les Bleus, ce dimanche soir. Si Didier Dinart a laissé planer le suspens quant à sa participation au duel franco-allemand, l'intéressé a été un peu plus précis. Pas dans la version française de sa conférence de presse, mais dans son pendant germanique, où il a glissé un "je ne crois pas que je jouerai". "Je suis là pour aider l'équipe. Si le staff me demande de donner des conseils, je serais très heureux de pouvoir le faire. Et si tout tourne bien et qu'ils gagnent sans moi, je serai le plus heureux en étant 18ème" souriait-il hier matin. La présence dans les tribunes de l'ainé des Karabatic peut-il mettre un surcroit de pression sur les autres joueurs à son poste ? Timothey N'Guessan, Romain Lagarde ou même Nicolas Claire peuvent-ils se sentir en danger ? "Chacun sait les responsabilités et la place qui lui sont accordées. Cela pourrait même pousser certains à se transcender" pense Sorhaindo. "Les joueurs ont déjà suffisamment de pression comme ça. J'espère qu'ils voient plus mon arrivée comme quelque chose de positif, qui puisse les aider" appuie quant à lui Karabatic. Le meilleur moyen de le prouver serait que ses coéquipiers s'imposent, avec la manière, face à la Corée.
France - Corée à 20h30 (en direct sur beIN Sports 1)
A Berlin, Kevin Domas