Mondial 2019
Qualification historique pour le Brésil
En battant la Corée unifiée cet après-midi dans leur dernier match de poule (35-26), les Brésiliens se sont assurés une qualification historique pour le tour principal.
Eux-mêmes n'en étaient pas sûrs en zone mixte, ne préférant rien évoquer trop tôt. Préférant attendre le résultat du match Allemagne-Serbie. Alors on a été vérifier pour eux. En battant la Corée cet après-midi (35-26), les Brésiliens ont composté leur billet pour le tour principal. Même si la Serbie venait à battre l'Allemagne et que, ce soir, la Russie dominait la France, les dindons de la farce seraient bien les Russes, perdants au nombre de points dans les confrontations directes entre les trois équipes (Russie 1 point, Brésil 2 et Allemagne 3). Il n'y a donc pas eu d'effusion de joie, pas de franche accolade avec le petit groupe des femmes des joueurs, présent depuis le début du tournoi dans un coin de la Mercedes-Benz Arena depuis la semaine passée. Et pourtant, ces auriverde ont écrit déjà écrit l'histoire, en s'assurant une place dans les douze premiers de l'épreuve. Le meilleur résultat de la sélection dans un mondial remonte à 2013, et une treizième place. "Mais on ne veut pas s'arrêter, arriver au tour principal était notre objectif. On verra bien qui on joue au second tour, mais on peut déjà être fiers de nous" souriait Felipe Borges, l'ailier gauche qui évolue en club à Tremblay en France.
Il faut dire qu'après ses deux défaites inaugurales, dont un lourd revers face à l'Allemagne (21-34), l'affaire semblait mal embarquée. Et pourtant, la Serbie, la Russie puis la Corée n'ont rien pu faire face à l'envie de ces Brésiliens. "On s'était dit que la compétition commençait contre la Serbie. Avant, c'était trop fort pour nous. Se qualifier devant des fédérations plus fortes que nous, avec des joueurs qui jouent dans des gros championnats, c'est génial" souriait le Dunkerquois Haniel Langaro. Quand on sait qu'une grande partie des sponsors a abandonné la sélection ces dernières années et que, faute d'argent, les rassemblements de l'automne n'ont pas eu lieu, on mesure la portée de l'exploit des Sud-Américains. Le Brésil sera la seule équipe américaine présente au tour principal du championnat du monde. Et maintenant, on peut le dire.
A Berlin, Kevin Domas