Starligue - J17
Pas de changement en tête, Toulouse enchaine
La 17ème journée de Starigue n'a pas donné lieu à des surprises. En tête, rien n'a changé, tandis que Toulouse continue sur sa lancée.
En attendant la rencontre au sommet entre Paris et Nantes prévue demain, Montpellier est revenu à deux points du leader parisien en l'emportant ce soir à Aix (23-19). C'est notamment grâce à une défense de fer que les Montpelliérains se sont imposés en Provence. Temoins, les quinze arrêts de Vincent Gérard, qui n'avait encaissé que neuf buts à la pause. Sur les dix-neuf ballons qu'il a du aller chercher au fond de ses filets ce soir, quatorze ont été envoyés par le trio Minne-Larsen-Stenmalm. Pour le reste de l'effectif aixois, c'était silence radio. Bien le contraire de Melvyn Richardson, qui a mené les Montpelliérains avec ses huit réalisations.
Derrière, Nîmes continue son parcours parfait depuis le début de l'année. Pourtant, après quarante minutes de la réception de Tremblay, ce n'était pas chose faite alors que les deux équipes étaient à égalité 23-23. Mais les Nîmois ont fermé la boutique pendant dix minutes, faisant complètement déjouer l'attaque adverse. Et avec Rémi Salou et Steven George à la finition, la Green Team a passé un 8-0 à son adversaire pour boucler le match (32-26). Rageant pour des Tremblaysiens qui n'avaient pourtant pas démérité, notamment avec un Pedro Portela habile à la finition (9 buts). Mais Nîmes a le vent en poupe en ce moment et cela s'est encore confirmé.
Chambéry n'est pas tombé dans le piège tendu par Ivry (32-22). Pendant une mi-temps, les Savoyards ont lutté pour décrocher un adversaire chez qui Yoel Cuni et Morten Vium ont fait illusion. Et puis, plus rien. Un 5-0 au retour des vestiaires, des têtes ivryennes basses, une attaque sans solution pendant que Chambéry déroule dans le sillage d'un Yann Genty toujours aussi infranchissable (16 arrêts). Et si à -5, l'addition aurait semblait honorable pour les banlieusards, ceux-ci ont galvaudé la fin de match pour finir à -10. Ce soir, Chambéry compte neuf points d'avance sur ses poursuivants dans la course à l'Europe. Ce n'est pas encore dans la poche, mais on n'en est plus très loin.
L'équipe en forme du moment, c'est décidément Toulouse. Après Tremblay et Cesson, c'est Dunkerque qui est passé à la moulinette des hommes de Philippe Gardent (22-28), décidément bien fringuants depuis les départs de Kevin Bonnefoi et Nemanja Ilic. Côté dunkerquois, c'était la soupe à la grimace. Une balle de +3 balancée avant la pause, un Toulouse qui reste dans le match pour finalement survoler la fin de match..."C'est triste car on n'apprend pas de nos erreurs. Ce soir, on aurait pu avancer, mais non" se désolait Patrick Cazal, qui a vu ses hommes buter une nouvelle fois sur un Yassine Idrissi décisif (12 arrêts). Ce soir, Toulouse pointe à la huitième place du classement et, de l'aveu même de Philippe Gardent, "cela fait du bien. On a quand même été dernier en octobre. Ce que font les mecs c'est bien, on voit qu'on a un groupe qui vit bien. C'est facile de le dire maintenant, mais on l'a aussi vu dans les moments où c'était plus compliqué."
Avec la défaite d'Aix, Saint-Raphaël recolle à la sixième place après sa victoire à Pontault (32-27). Robin Cantegrel, le portier pontellois, aura bien tout fait pour retarder l'échéance, si bien qu'à la 37ème, les deux équipes étaient encore au coude à coude. Mais à force de perdre des ballons, les joueurs de Pontault ont donné le bâton pour se faire battre. Et malgré la disqualification directe de Vadim Gayduchenko à un quart d'heure de la fin, les Raphaëlois n'ont eu qu'à se baisser pour ramasser le cadeau. Un 7-2 en dix minutes pour tuer le match, tandis qu'Adrien Dipanda empilait neuf réalisations et, surtout, que Mihai Popescu faisait des ravages dans sa cage (17 arrêts). Pour Pontault, c'est une nouvelle occasion ratée de prendre des points.
Kevin Domas