Starligue - J26
C'était la dernière séance
Il est temps de ranger les baskets en Starligue. Dans une dernière journée sans grands enjeux, la dernière confirmation vient de la défaite de Cesson, qui les condamne à la Proligue. Un classement qui n'aura pas bougé dans cette dernière journée, où l'ambiance était surtout aux au revoir.
Une salle et deux ambiances. La halle de Coubertin ne pouvait pas laisser partir ses champions du Paris Saint-Germain sur une sortie de piste, et ils ont répondu présent face à Cesson (29-20) : Uwe Gensheimer signe un 10/13 au tir quand Thierry Omeyer pour son dernier match a été fidèle à lui même : 15 arrêts à 44%. Cesson avait peut-être tenté de croire au miracle (2-2, 4e), mais la porte s'est fermée brutalement (10-5, 17e). De quoi sourire à Istres qui termine son opération maintien de la plus belle des manières devant son public, alors que Ivry soufflait de soulagement malgré la défaite (35-30). Une saison qui aurait pu tourner au cauchemar aussi pour les Ivryens, qui ne s'en sortent qu'à un point près.
Les grands adieux
Ailleurs, on remercie ses héros. Comme à Chambéry, véritable surprise de la saison et encore sur le nuage de Bercy, qui voit partir deux de ses grands hommes : Niko Mindegia et Quentin Minel. Un au revoir en deux temps, d'abord les applaudissements à la 59e sur le dernier temps-mort, et ensuite la victoire au buzzer contre l'autre belle histoire de la saison, Nîmes (28-27). "C'était le match qu'il fallait pour faire la fête qu'il fallait, glisse le capitaine Minel (9/14). Si on avait voulu écrire le script, on aurait pas mieux fait." Tandis que pour Niko Mindegia, on oscille entre des sentiments plus violents les uns que les autres : "C'est vraiment spécial, ce n'est pas facile à gérer."
Après la fête la semaine dernière devant son public, Nantes a réussit à faire un dernier pas à Dunkerque (25-28) et garde la 4e place. Des nordistes qui finissent la saison difficilement après la finale perdue il y a deux semaines. Avec 14 arrêts à 38%, Arnaud Siffert fait un au revoir en fanfare, idéal pour un nantais. À Montpellier, l'ambiance était plus étrange, mais personne n'a raté la sortie contre Pontault Combault (32-23), et surtout pas l'historique Michaël Guigou (4/4). Les états d'âmes sont restés au vestiaire pour faire une sortie triomphale aux nombreux départs dont le n°14, retiré au sommet de Bougnol. Enfin Tremblay (33-32) et Toulouse (29-24) terminent sur des bonnes notes "surprise" à la maison face à Saint-Raphaël et Aix en Provence. Mais là encore, l'enjeu n'était plus dans le résultat.