Starligue - J3
C'était la soirée des surprises !
Aix tenu en échec à Ivry, Créteil qui s'impose à Nîmes, les surprises n'ont pas manqué ce soir, alors que Paris reste désormais seul en tête du championnat.
Le clasico entre Montpellier et Chambéry aura tenu toutes ses promesses. Les deux équipes ont eu l'occasion de l'emporter, même Chambéry après avoir été longtemps mené, mais ce sont bien les Héraultais qui ont pris les deux points, sur un ultime but de Yanis Lenne (28-27). Auparavant, Montpellier avait pris le meilleur départ, menant rapidement de trois buts avant que Chambéry ne s'échappe quelques instants avant la pause, en profitant des pertes de balle adverses. La disqualification de Yann Genty allait mettre un premier coup aux Savoyards. Dans les cordes à un quart d'heure de la fin, alors que Kevin Bonnefoi fermait la boutique, ils allaient revenir, passer devant...et ne plus marquer dans les cinq dernières minutes. La faute aux pertes de balle, mais aussi à Marin Sego, impérial dans le money-time. Lenne trouvait la faille à vingt secondes de la fin, Costoya le poteau sur sa dernière tentative...Chambéry s'incline d'un but pour la deuxième fois consécutive tandis que Montpellier renoue avec le succès.
Paris désormais seul en tête
Paris est désormais seul en tête du championnat, après sa victoire à Chartres (36:30). Les locaux ont pourtant tenu une demi-heure, ne passant à la pause qu'avec trois longueurs de retard (14:17). Morten Vium et Youssef Ben Ali trouvaient alors la faille face à Vincent Gérard, tandis que Kim Ekdahl du Rietz et Luc Abalo se montraient les plus prolifiques pour Paris. Mais le retour des vestiaires a été fatal aux hommes de Toni Gerona. Cinq minutes sans marquer au retour des vestiaires, comme autant d'occasions pour Paris de faire le break, par Gudjon Valur Sigurdsson. Avec huit buts d'avance à un quart d'heure de la fin, Paris a pu gérer sa fin de match. A Ivry, Aix a frôlé la correctionnelle. Menés de cinq buts à la pause (12-7), encore de trois à huit minutes de fin, ils ont, presque par miracle réussi à arracher le match nul (23-23). Ils auraient même pu réaliser le hold-up parfait si Nicolas Claire, sur la dernière possession, n’avait pas fait n’importe quoi en tentant un tir improbable. “Mais on ne va pas être trop gourmand, vu la physionomie, on s’en sort bien. Etait-on trop confiant après notre match de la semaine passée ? A-t-on manqué d’humilité ? Toujours est-il qu’on passe complètement à côté de notre début de match” analysait Jérôme Fernandez, dont les ouailles ont été prises à la gorge par des Ivryens remontés. Il a fallu que Wesley Pardin ferme la baraque derrière pour éviter une plus grosse déconvenue encore.
Istres et Toulouse sur le fil
Si Aix a limité les dégâts, Nîmes a coulé corps et biens à domicile face à Créteil (29-35). La semaine passée, Rémi Desbonnet avait été le grand homme du derby avec ses 19 arrêts, il n'en a réussi que trois ce soir. Et quand la défense ne tient pas, l'USAM est vite en danger. Et Créteil, après s'être accroché pendant une mi-temps, a porté l'estocade dans le dernier quart d'heure. Avec Boïba Sissoko et Robin Molinié pour exécuter les basses oeuvres (10 et 9 buts respectivement). Là où Créteil avait failli la semaine passée face à Chartres, les Cristolliens n'ont cette fois pas perdu les pédales en fin de match. Et prennent là leurs premiers points de la saison. Du côté d'Istres, on ne parlera pas de hold-up, mais les hommes de Gilles Derot s'en tirent bien. Un 5-0 encaissé d'entrée face à Tremblay n'était pas de bonne augure, et pourtant...Le retour avait été amorcé avant la pause, avant de passer devant à un quart d'heure de la fin et de l'emporter sur un but à dix secondes de la fin par Nicolas Boschi...le coup est parfait (24:23). Tout comme celui de Toulouse, qui a également du attendre les dernières minutes pour prendre l'avantage sur Dunkerque (31:28). Auparavant, les deux équipes s'étaient rendu coup pour coup, Nemanja Ilic répondant à Kornel Nagy. Mais dans les instants décisifs, les Dunkerquois se sont pris les pieds dans le tapis, tandis qu'Ayoub Abdi et Ferran Sole se montraient sans pitié. Le Fenix a enchainé une deuxième victoire à la maison. Ne reste plus qu'à confirmer.
Kevin Domas