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Starligue - J6

 Quand Racotea sourit, tout va...

, par Dalibor

Après cinq journées de championnat, les positions commencent à se décanter. Paris, qui reçoit Chambéry jeudi, est fermement accroché à la tête du classement tandis que Nantes, Montpellier et Aix lui collent fermement au train. Dans le bas de tableau, Chartres reçoit Istres, la deuxième rencontre vraiment à la portée des Euréliens. L'occasion d'aller à la rencontre de la recrue roumaine Dan-Emil Racotea.

"Quand je suis avec les bonnes personnes et que je me sens bien, c'est vrai que j'aime bien être le rigolo du groupe. Avoir le sourire, c'est encore le meilleur moyen de traverser les mauvais moments" A en croire la réputation de comique que possède Dan-Emil Racotea dans les couloirs de la Halle Jean Cochet, on peut penser que le grand arrière roumain a déjà trouvé ses marques à Chartres. A 24 ans, il a été la recrue surprise, le grand nom qu'on n'attendait presque plus sur le poste d'arrière gauche. Veszprem et son effectif XXL ne pouvaient pas l'accueillir tout de suite ? Il n'en a pas pris ombrage, alors que certains autres auraient pu arriver en trainant les pieds. "Peu importe que je joue à Veszprem ou à Chartres, je me suis concentré sur moi. J'ai eu des problèmes de tendon il y a deux ans et tout n'a pas été comme je le voulais depuis. Je voulais un club où je puisse jouer, où je me sente bien" explique le géant roumain. Retrouver une forme physique qui l'avait porté dans la liste des meilleurs espoirs européens, du temps où il évoluait à Plock. Où il a rencontré l'entraineur Manolo Cadenas, qui a changé sa carrière. "Il faisait confiance à tout le monde de la même façon, quel que soit ton âge. Il m'a donné l'opportunité de jouer au plus haut niveau, en Champions League. J'aurais sans doute progressé si j'étais resté en Roumanie mais avec lui, tout a été dix fois plus vite" continue Racotea.

"Il faut qu'on garde la tête haute"

A peu de choses près, il a failli retrouver le technicien espagnol à Chartres, mais l'affaire ne s'est finalement pas conclue. De toute façon, peu importe l'entraineur, l'arrière gauche roumain était décidé à rejoindre la France et son "meilleur championnat du monde. Physiquement, techniquement, c'est au dessus du reste. Même si je ne joue pas la Champions League cette saison, jouer dans ce championnat, c'est tout comme." Son début de saison a été à l'image de celui de son équipe. Un coup bien, un autre moins. Les sept buts contre Aix de la première journée ont lancé sa saison personnelle, comme les deux points à Créteil ont ouvert le compteur de son équipe. Désormais, Nantes, Montpellier ou Paris sont derrière, il faut regarder de l'avant et commencer à reprendre des points, histoire d'entamer la course vers un maintien incertain. "Il faut qu'on garde la tête haute, on est une équipe jeune et les défaites ne doivent pas nous abattre. Le match contre Istres est déjà très important, mais il ne faut pas penser qu'à certains matchs. Si on joue tous les matchs à fond, on sait qu'il y aura moyen de prendre des points." Et si Racotea troue les gardiens adverses, il y aura encore plus la place.

Y'aura-t-il la place pour que Saint-Raphaël ouvre son compteur ? Les Varois ont enfin remporté un match, vendredi dernier, encore qu'il leur a fallu la prolongation pour se qualifier en coupe de la ligue. "On sait que ce ne sera pas simple, on est parfaitement au courant du contexte" prévient l'entraineur de Montpellier Patrice Canayer, qui devra faire sans Melvyn Richardson, opéré de la main en début de semaine. L'équipe surprise de ce début de saison, Ivry, se déplace à Tremblay pour un derby où il ne sera pas que question de suprématie locale. Car si les rouges et noirs prenaient les points, ils avanceraient encore dans la hierarchie. Tout en plongeant leurs adversaires dans le doute. Dans le doute, Créteil n'y est encore pas. Mais la venue d'un Nantes fringuant ces derniers temps n'incite pas forcément à l'optimisme. Pour Nîmes, le déplacement à Toulouse fait clairement office de piège. Où Aix et Saint-Raphaël ont déjà perdu des plumes depuis la reprise. Aix, justement, continue à être l'équipe paradoxale de ce début de saison. De belles sorties à la maison, mais plus de difficultés à l'extérieur. Le retour de Vid Kavticnik ne changera pas tout, mais il devrait aider à stabiliser l'ensemble et, pourquoi pas, de dominer Dunkerque. Enfin, jeudi, Paris aura la possibilité de poursuivre son cavalier seul en tête du championnat. Et d'enfoncer un peu plus Chambéry, actuellement modeste dixième.

Le programme de la sixième journée

Mercredi 09.10

Aix - Dunkerque à 20h30 (en direct sur beIN Sports Max 4) Chartres - Istres à 20h30 (en direct sur beIN Sports Max 5) Créteil - Nantes à 20h30 (en direct sur beIN Sports Max 6) Toulouse - Nîmes à 20h30 (en direct sur beIN Sports Max 7) Tremblay - Ivry à 20h30 (en direct sur beIN Sports Max 8) Saint-Raphaël - Montpellier à 20h45 (en direct sur beIN Sports 1)

Jeudi 10.10

Paris - Chambéry à 20h45 (en direct sur beIN Sports 1)

Kevin Domas

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