Les joueurs à suivre 2/2

L'Euro 2020 commence aujourd'hui et comme à son habitude, HandNews vous propose le deuxième volet des joueurs à suivre lors de cette compétition. Tous participants à leur première compétition internationale, auront-ils la même réussite que Stanislav Kasparek, Niklas Kirkelokke, Vladimir Cupara, Albin Lagergren, Magnus Rod ou encore Romain Lagarde qui étaient les rookies de l'édition 2018 et qui sont désormais tous des joueurs majeurs de grosses cylindrées européennes ?

Groupe D

Bosnie-Herzégovine: Ibrahim Haseljic (Velenje - 21 ans)

Avec une participation à l'Euro menacée jusqu'au dernier moment pour des raisons économiques, la Bosnie-Herzégovine participera au premier Euro de son histoire. Elle y emmènera sur son aile droite le talentueux Ibrahim Haseljic, joueur de Velenje et doublure du croate Vlado Matanovic. Titulaire en sélection et auteur d'une belle préparation avec des matchs aboutis contre la Croatie, l'Arabie Saoudite et le Qatar, le jeune ailier droit aura tout le loisir de se faire remarquer contre la France et la Norvège.

 France: Elohim Prandi (Nîmes - 21 ans), Yann Genty (Chambéry - 38 ans)

On ne présente plus Elohim Prandi en France, auteur de prestations remarquées en championnat à chaque journée, mais le monde du handball risque bien de le découvrir lors de cet Euro. Sur un poste d'arrière gauche qui manquait d'un taulier ces dernières années malgré des piges convaincantes de Nikola Karabatic, Elohim Prandi a une vraie carte à jouer et au vu des matchs de préparation, le nîmois et futur parisien va certainement aborder cet Euro avec le couteau entre les dents.

Un autre futur parisien va découvrir sa première compétition internationale avec la France malgré les 17 ans qui le séparent d'Elohim Prandi. Révélé sur le tard à Aurillac en 2009 à 28 ans puis relancé par Cesson en 2012, Yann Genty a une carrière aussi atypique que son style. Malgré une petite baisse de régime avec Chambéry cette saison, il a prouvé qu'il avait sa place en équipe de France en sortant des matchs de préparation rassurants alors que le numéro un Vincent Gérard était en difficulté. Didier Dinart ayant emmené trois gardiens en Suède, il sera intéressant de voir quel rôle endossera Yann Genty au cours de cette compétition.

 Norvège: William Aar (Kolstad - 22 ans), Kristian Sæverås (Aalborg - 23 ans)

Christian Berge est devenu un adepte des coups de poker. Après avoir été chercher Alexander Blonz en D2 norvégienne lors du dernier Mondial, il retente le même coup avec l'arrière gauche William Aar. Formé à Kolstad, comme un certain Sander Sagosen, William Aar y est longtemps resté sous les radars jusqu'à ce que Christian Berge le voit en action lors d'un entraînement et décèle en lui un potentiel certain. Seule doublure de Goran Johannessen sur le poste d'arrière gauche, il aura certainement le temps de montrer ses talents d'artilleur lors de cet Euro et de continuer à rajeunir une équipe norvégienne qui ne manque pas de talents.

Au rayon des jeunes talents, la Norvège en compte un supplémentaire au poste de gardien en la personne de Kristian Sæverås. Le gardien d'Aalborg a fait des débuts remarqués en sélection et réalise une belle campagne de Ligue des Champions avec notamment deux victoires contre Flensburg. Déjà engagé par Leipzig pour la saison prochaine, il formera une paire d'avenir dans les buts norvégiens avec Torbjorn Bergerud et plus d'une équipe devrait s'y casser les dents pendant cet Euro.

Portugal: Rui Silva (Porto -26 ans), André Gomes (Porto - 21 ans), Miguel Martins (Porto - 22 ans), Luis Frade (Sporting - 21 ans)

Après une période dorée dans les années 2000, le Portugal a disparu de la scène européenne depuis 2008. Cet Euro 2020 marquera donc le retour d'une nation qui compte s'appuyer sur une nouvelle génération dorée pour briller à nouveau. En l'absence de leur star Gilberto Duarte (blessé), c'est Rui Silva qui mènera le jeu lusitanien. Meilleur buteur et meilleur demi centre de l'Euro Juniors 2012, Rui Silva a mis du temps à faire la transition vers le très haut niveau, sa progression ayant stagné du côté du Sporting Lisbonne. Mais depuis son arrivée à Porto en 2015, il monte en puissance avec comme récent fait d'arme un tir venu d'ailleurs à la dernière seconde en Ligue des Champions offrant la victoire à Porto contre Kiel. Lors de cet Euro, il sera le chef d'orchestre de l'armada portugaise bien décidée à faire déjouer les pronostics pour se qualifier au tour principal.

A la fois arrière gauche et demi centre, André Gomes aura pour mission principale de tenir le poste d'arrière gauche en compagnie du nantais Alexandre Cavalcanti lors de cet Euro. Membre de la génération dorée du Portugal, André Gomes est le prototype de l'arrière moderne, athlétique et monté sur ressorts, il peut aussi bien assurer le tir longue distance que le jeu au près. En cas d'explosion lors de cet Euro, il y a fort à parier que Porto ne pourra pas le faire résister aux sirènes de l'étranger très longtemps...

Troisième membre du trio infernal de Porto, le demi centre Miguel Martins sera aussi scruté pendant cet Euro. Apparu en Ligue des Champions avec Porto à 16 ans, il a progressivement pris de l'ampleur dans le jeu portuan depuis qu'il a 18 ans et il semble désormais complètement mur, en atteste sa performance fin novembre face à Montpellier avec sept buts. Grand et longiligne, il propose un jeu complètement différent de Rui Silva mais tout aussi efficace, ce qui sera une arme non négligeable pour le collectif portugais. Tout comme André Gomes, Porto aura bien du mal à conserver son joyau pour les années qui viennent...

Dernière pépite portugaise et non des moindres, le pivot Luis Frade sera un vrai poison pour les défenses adverses pendant les jours qui viennent. Désigné à plusieurs reprises meilleur pivot lors des compétitions jeunes et juniors, déjà engagé avec Barcelone pour la saison prochaine, le solide (1m94 pour 115kg) pivot du Sporting a déjà un itinéraire tout tracé pour faire partie des meilleurs pivots du monde sous peu. Cet Euro sera surement la première d'une longue série de compétitions disputées par le "Ludovic Fabregas du Sporting" selon un certain Thierry Anti.

Groupe E

 Danemark: Magnus Bramming (Holstebro - 29 ans), Jacob Holm (Berlin - 24 ans), Magnus Saugstrup (Aalborg - 23 ans)

Victime de la richesse de l'effectif danois sur le poste d'ailier gauche (Anders Eggert puis Casper Mortensen), Magnus Bramming n'a jamais pu réellement montrer ses qualités hors du Danemark hormis en coupe EHF où il a régulièrement réalisé des cartons avec son club d'Holstebro dont il est une valeur sûre depuis sept ans et où il a débuté aux côtés de Michael Damgaard et Patrick Wiesmach Larsen qui évoluent aujourd'hui tous les deux en Bundesliga. Finisseur hors pair, il sera en concurrence avec Magnus Landin lors de cet Euro, plus jeune mais aussi plus expérimenté avec sa cinquantaine de sélections à seulement 24 ans.

Longtemps vu comme un grand espoir du handball danois sur le poste d'arrière gauche, Jacob Holm s'est transformé en joueur accompli depuis son arrivée à Berlin en 2018. Dès ses débuts, il s'est imposé aux côtés de Paul Drux et Fabian Wiede sur la base arrière et a cloturé la saison à plus de 3 buts par match à seulement 23 ans. Avec son statut de joueur solide de Bundesliga, Jacob Holm sera une corde supplémentaire à l'arc de Nikolaj Jacobsen lors de cet Euro qui possède une base arrière très fournie puisque Mads Mensah Larsen, Rasmus Lauge, Mikkel Hansen, Henrik Mollgaard, Morten Olsen, Michael Damgaard, Lasse Andersson et Jacob Holm peuvent quasiment tous jouer arrière gauche et demi centre. A l'heure où sont écrites ces lignes, le sélectionneur danois devait encore retirer deux joueurs de sa liste, autant dire que personne ne souhaiterait être à sa place...

Les frères Toft Hansen étant à quelques orteils de la retraite internationale, Andreas Zachariassen devait compter sur Simon Hald (Flensburg) pour l'épauler. Sauf que ce dernier a été touché aux ligaments croisés fin octobre et c'est donc Magnus Saugstrup qui fera ses débuts en compétition internationale. Âgé de 23 ans, le pivot danois a suivi exactement le même parcours que Simon Hald - même club formateur (Novling), et même tremplin national (Aalborg). Eblouissant en Ligue des Champions avec Aalborg cette saison (6 buts contre le Barca à deux reprises et 6 buts également contre Paris), il sera intéressant de voir l'utilisation qu'en fera Nikolaj Jacobsen lors de cet Euro, qui pourrait bien le garder dans la manche pour surprendre ses adversaires lors de la phase finale.

 Hongrie:  Miklos Rosta (Szeged - 20 ans), Matyas Gyori (Tatabanya - 22 ans), David Ubornyak (Gyongyosi - 21 ans)

Les Danois ne sont pas les seuls bien dotés au niveau des pivots puisque ça devient également la spécialité des hongrois. Après avoir révélé Bence Banhidi il n'y a pas si longtemps, cette année c'est Miklos Rosta qui est dans les starting block. Evoluant à Pick Szeged tout comme Bence Banhidi, le petit prodige de 2m03 pour 117 kg s'est rapidement fait sa petite place et a montré des choses intéressantes sous les ordres de Pastor depuis le début de la saison. Les deux mastodontes ne pourront cohabiter longtemps et il ne serait pas étonnant de voir Banhidi s'envoler ailleurs sous peu. Le grand gagnant sera certainement la Hongrie qui a là un duo de pivots au potentiel impressionant pour la décennie à venir.

Orpheline de Mate Lekai, blessé, la Hongrie va devoir se réinventer sur le poste de demi centre ? Et qui de mieux que Matyas Gyori ? Superstar chez les jeunes et juniors, meilleur demi centre du Mondial Juniors 2017, le jeune demi centre a été entravé dans sa progression par quelques blessures mais il parait désormais en pleine possession de ses moyens à 22 ans. Prêté par Veszprém cette saison, il est l'une des raisons majeures de l'actuelle 3ème place détenue par Tatabanya à la trève. Il va falloir passer maintenant à l'étape supérieure et montrer que ce rôle de joueur majeur de la Hongrie pour les années à venir est bien le sien.

Pour seconder Matyas Gyori, c'est l'encore plus jeune David Ubornyak qui enfilera le bleu de chauffe. Compagnon de route en juniors de Miklos Rosta, Dominik Mathe et Zoltan Szita, tous sélectionnés pour cet Euro, David Ubornyak n'a jamais été ni le plus talentueux, ni le plus en vue de cette génération mais il semblerait que ses prestations en championnat hongrois sur ce début de saison aient séduit le sélectionneur Istvan Gulyas. Reste maintenant à démontrer que cette confiance peut être rendue en secondant efficacement Matyas Gyori qui aura forcément des trous d'air dûs au manque d'expérience.

 Islande: Viktor Hallgrimsson (GOG - 19 ans)

Toujours à la recherche de son futur numéro 1 pour remplacer Bjorgvin Gustavsson et ses manches courtes, l'Islande de Gudmundur Gudmundsson mettra à l'épreuve un petit nouveau en la personne de Viktor Hallgrimsson. Grand espoir du handball islandais, il a quitté le pays cet été pour rejoindre GOG au Danemark où il est arrivé avec le statut de numéro 1 bis à seulement 19 ans, ses prestations jusqu'à maintenant ont été convenables sans être impressionnantes. Doublure annoncée de Bjorgvin Gustavsson pour cet Euro, il sera intéressant de voir quel temps de jeu va lui confier le sélectionneur islandais pendant la compétition, une bonne performance de l'Islande ne pourra se faire sans un duo de gardiens efficace.

 Russie: Aleksandr Ermakov (Astrakhan - 23 ans)

La Russie cherche désespérement des pivots fiables après les retraites de Chipurin, Chernoivanov et Evdokimov. Aujourd'hui, seul Gleb Kalarash a confirmé qu'il avait le niveau international sans être transcendant. Les expériences Maksim Mikhalin (Krasnodar) et Sergey Gorpishin (Vardar), présents au Mondial 2019, ont vite tourné court, et c'est désormais à Aleksandr Ermakov d'avoir la chance de montrer qu'il a le niveau. Intéressant en préparation, notamment contre l'Espagne, le jeune pivot d'Astrakhan était la pierre angulaire de la défense avec l'équipe juniors russe et il faudra surveiller si Eduard Koksharov aura le courage de le lancer dans le grand bain dans un groupe où la Russie a une carte à jouer pour la deuxième place.

Groupe F

Pologne: Michal Olejniczak (Gdansk - 18 ans), Piotr Jarosiewicz (Pulawy - 21 ans)

Ah la Pologne, vaste terre brulée du handball européen depuis la retraite de ses héros il y a maintenant presque deux ans. Le turnover afin de trouver une équipe équilibrée depuis de nombreux mois a été impressionant et Patryk Rombel, ancien coach de Zaporozhye et désormais sélectionneur de la Pologne, se présente à l'Euro avec une équipe sacrément rajeunie. Est ce pour autant synonyme de talent ? Michal Olejniczak essaiera de le démontrer du haut de ses 18 ans, le demi centre/arrière gauche étant vu en Pologne comme le meilleur joueur de la génération 2000-2001. Evoluant encore en D2 polonaise du côté du SMS Gdansk, qui est plus ou moins le centre de formation officiel de la Pologne, il attire déjà l'intérêt de plusieurs clubs locaux dont Opole (3ème du dernier championnat) mais également des clubs en Allemagne et en Espagne (notamment Leon). Convaincant lors des matchs de préparation en Espagne, le jeune demi centre devrait partir dans le rôle de remplaçant mais étant donné qu'aucun demi centre sélectionné n'est de classe mondiale, il aura forcément une carte à jouer pendant la phase de poule.

Egalement formé à Gdansk, l'ailier gauche Piotr Jarosiewicz est arrivé cette saison à Azoty-Pulawy, actuel 4ème du championnat polonais, pour y continuer sa progression et celle ci se passe plutôt bien puisqu'à 21 ans il s'est imposé sur son aile après un bon début de championnat (un peu plus de 2 buts par match). Lors de cette Euro, il sera la doublure de l'expérimenté mais également fragile Przemyslaw Krajewski (32 ans). L'avenir devrait donc lui appartenir sur l'aile gauche polonaise et à défaut d'avoir des joueurs talentueux à tous les postes, la Pologne devrait pouvoir au moins se reposer pour les années à venir sur deux ailiers de talents avec Arkadiusz Moryto sur l'aile droite.

 Slovénie: Kristjan Horzen (Celje - 20 ans), Rok Ovnicek (Nantes - 24 ans)

Veselin Vujovic out, Ljubomir Vranjes in. Le changement de sélectionneur est peut être le réel joueur à suivre de cette Slovénie moribonde ces dernières années. En quelques matchs amicaux, les joueurs sont formels, Ljubomir Vranjes a apporté un vent de fraîcheur dans cette sélection et renouvelé une motivation qui faisait défaut sous les ordres du fantasque monténégrin. Ce vent de fraîcheur est aussi caractérisé par l'introduction de nouvelles tête dont celle de Kristjan Horzen. A tout juste 20 ans, le pivot de Celje profite de l'absence de Matej Gaber et de Vid Poteko pour tenter de s'imposer comme un joueur majeur pour l'avenir de la Slovénie. Dans sa deuxième campagne de Ligue des Champions avec Celje, il est déjà devenu incontournable en attaque trouvant régulièrement la faille dans les défenses de Szeged, Paris ou Elverum dernièrement. Mesurant dix centimètres de moins que le titulaire Blaz Blagotinsek, il offre à Vranjes une solution différente en attaque et il y a fort à parier que le stratège suédois utilisera Kristjan Horzen à bon escient pendant cette Euro pour déverouiller certaines défenses.

Très peu connu en France lors de son arrivée à Nantes cet été, Rok Ovnicek s'est dépuis fait un nom en Starligue, au point de convaincre le sélectionneur slovène d'en faire son demi centre joker derrière Miha Zarabec et Dean Bombac. Ses nombreuses campagnes en Ligue des Champions avec Velenje et Celje à seulement 24 ans en fait un joueur déjà expérimenté au plus haut niveau et il y a fort à parier qu'on retrouve Rok Ovnicek à la baguette lorsque des défenses qui connaissent par coeur Miha Zarabec et Dean Bombac se présenteront en face de la Slovénie.

 Suède: Daniel Pettersson (Magdeburg - 27 ans), Valter Chrintz (Kristianstad - 19 ans)

Vainqueur du Mondial Juniors 2013 avec la Suède, le chemin de Daniel Pettersson vers l'équipe de Suède sénior n'a pas été simple malgré une arrivée en Bundesliga en 2016 du côté de Magdeburg où il aura toujours été une valeur sure. L'ailier droit aura toujours été barré en sélection par Niclas Ekberg et Mattias Zachrisson. Les deux étant absents (retraite internationale pour l'un, blessure pour l'autre) cette année, c'est à lui que revient le poste de titulaire alors qu'il disputera sa première compétition internationale cette année. La Suède et son jeu en projection rapide misera donc gros sur son expérience en Bundesliga pour tenir la distance dans cet Euro.

Kristjan Andresson a logiquement convoqué un second ailier droit en cas de défaillance de Daniel Pettersson et il s'agit de Valter Chrintz. Si le nom ne vous dit peut être rien, vous avez surement en tête l'image de ce blondinet aux cheveux longs qui inscrit une roucoulette sans angle à la dernière seconde contre Montpellier en Ligue des Champions la saison dernière.  Révélation de l'édition 2018/19 de la Ligue des Champions avec 46 buts en 12 matchs, il est en train de confirmer cette saison avec déjà avec 36 buts en 9 matchs dont une pointe à 10 buts contre le Wisla Plock fin novembre. Il ne sera donc pas là pour faire de la figuration, et à l'image d'Hampus Wanne du côté de Flensburg il y a quelques années, il sera le grain de folie d'une Suède qui veut se réinstaller tout en haut de l'échiquier mondial.

Suisse: Lenny Rubin (Wetzlar - 23 ans)

En fin de carrière, Andy Schmid va peut être passer une de ses dernières compétitions internationales un peu moins seul sur la base arrière. Véritable gâchette, Lenny Rubin est arrivé en Bundesliga en 2018 en provenance du Waker Thun où il était l'option numéro une. Dans une des seules équipes de Bundesliga où la priorité n'est pas donnée aux arrières, il reste la menace principale à longue distance et l'arrière gauche suisse est bien parti pour devenir une valeur sure du handball mondial. Pour Wetzlar il sera difficile de le retenir à l'issue de son contrat en 2022 et ce sera parfait pour la Suisse qui aura besoin d'un nouveau leader pour reprendre le flambeau derrière Andy Schmid.