LdC (F)
Brest tombe avec les honneurs face à Györ
Les joueuses de Brest ont concédé ce soir leur première défaite de la saison en Champions League, face aux championnes d'Europe en titre, les Hongroises de Györ (28:29). Mais les Brestoises n'ont pas à rougir de leur performance, tant elles ont donné du fil à retordre à un adversaire chez qui elles avaient été chercher le nul (27:27) au match aller. Il leur a simplement manqué un peu d'essence dans le moteur, un peu de lucidité dans les cinq dernières minutes, pour conclure, alors qu'elles avaient parfaitement mené leur barque pendant les cinquante-cinq premières. C'est d'abord la doublette Pauletta Foppa-Ana Gros qui leur avait permis de prendre trois buts d'avance en première période. Mais deux dernières minutes moins bien négociées avaient forcé les filles du BBH à rentrer au vestiaire avec juste une petite longueur d'avance (15:14).
Le scénario s'est répété après le repos, alors que Cléopatre Darleux avait fermé la boutique derrière. L'écart était même monté jusqu'à quatre unités à un quart d'heure de la fin, sur le septième but personnel de Foppa (25:21). Mais Györ a fait parler son expérience, que ce soit par les arrêts importants d'Eva Kiss ou les buts d'une Eduarda Amorim discrète jusqu'alors. Côté brestois, il n'y avait plus qu'Ana Gros pour trouver le chemin des filets dans les cinq dernières minutes, alors que les absences de Kalidiatou Niakaté, Marta Magué et Amandine Tissier se faisaient cruellement sentir. Les filles de Laurent Bezeau ont bien eu la balle de l'égalisation à la dernière seconde, mais Isabelle Gullden a vu son ballon repoussé par Eva Kiss. "Il y a de la déception, mais on peut être fières de ce qu'on a fait. Toutes les filles ont tout donné, et désormais, il nous reste un match à gagner pour sécuriser la deuxième place, même si on aimerait gagner les deux" disait Ana Gros en fin de match. Il ne manque que deux points au BBH pour assurer sa position de second du groupe. Et les Brestoises pourraient les prendre, dès la semaine prochaine, lors de la réception du Krim Mercator.
Kevin Domas