LdC (F) - J3
Un gros morceau pour Brest
Freiné à Moscou en ouverture (27-27), Györ arrive à Brest pour prendre la première place du groupe. Une première grosse affiche cette saison pour les Bretonnes qui pourront confirmer leur bon début de saison, ce dimanche (16h).
Un premier gros test pour Brest. Ce dimanche, c'est un monstre qui se présente à la Brest Arena. Györ, cet ogre européen qui fait frémir toutes les équipes qui tentent de rivaliser avec elle. Mercredi 23 septembre, c'est Siofok, pourtant premier du championnat (avec deux matchs d'avance) qui en a fait les frais (21-30). "C'est un club qui est organisé et structuré pour être champion d'Europe tous les ans, admet Laurent Beazeau, le tacticien breton. Il faut imaginer l'équipe dans un club et c'est avec une structure qu'ils sont champions d'Europe. C'est une équipe pétrie de talent avec une expérience folle et des joueuses extraordinaires. Elle s'appuie beaucoup sur ce qu'elle produisait l'année dernière avec un jeu qui va très vite et des joueuses qui sont dangereuses à tous les postes."
Malgré cela, Györ n'est pas intouchable. L'an passé, sur deux rencontres, Brest n'était pas passé loin de l'exploit. Lors de la première confrontation, en Hongrie, les Bretonnes sont reparties avec le point du nul (27-27) et ont perdu d'une courte longueur lors du match retour (28-29). "L'année dernière on voulait les rejouer parce que c'était synonyme de Final Four, souligne Laurent Bezeau. On aborde ça avec beaucoup d'enthousiasme, d'envie et d'appréhension. On a envie d'être prêts pour faire ce grand match. Il y a beaucoup de plaisir et d'enthousiasme parce ce que tout ce que l'on fait c'est pour jouer des matchs comme ça."
Brest à la quête de son premier Final Four
Brest s'est construit avec un modèle qui lui permet de rivaliser avec ces grandes institutions du handball européen. Même si le système a mis du temps à se mettre en place."Tous les ans le recrutement était important, c'est pour ça qu'il y a des choses qui me font sourire, s'amuse Laurent Bezeau. On nous prêtait toujours des intentions très ambitieuses et je n'ai cessé de rappeler qu'il fallait laisser du temps pour que les affinités se fassent." Cette affiche de gala sera l'occasion, pour le BBH de montrer son visage face au favori pour le titre. Même si, selon Laurent Bezeau, cette rencontre ne permettra pas de situer son collectif sur l'échiquier européen : "C'est encore trop tôt. La préparation est tellement compliquée, la situation est tellement particulière qu'il ne faut pas en tirer des conclusions trop hâtives. Ce qu'il faut c'est être présent quand il le faudra. Là c'est un premier match, on va essayer de faire le meilleur résultat possible parce qu'on a envie de faire un très grand match. Ca va nous étalonner mais je ne pourrais pas en tirer de conclusions trop hâtives." Il est évident que Brest a les armes pour rivaliser et on l'espère, sera le deuxième club à faire briller le drapeau tricolore (et pas que le pavillon Gwenn ha Du) sur les plus hauts sommets du continent. Pour cela, il faudra aussi vaincre Moscou, qui a tenu en échec les Hongroises lors de la première journée (27-27) et passer outre les coriaces Danoises d'Odense.Maxime Cohen
Brest - Györ ; 16h