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Gaël Pelletier “Nous perdons 250 000 € à chaque match”

Longtemps rester éloigné des micros de beIN SPORTS, le président du HBC Nantes, Gaël Pelletier, était de retour ce soir aux micros du diffuseur du championnat de Starligue à la mi-temps de la rencontre face à Cesson. Et comme à chaque fois, le président du H est direct et franc.

Morceaux choisis ” Nous sommes solidaires avec les petits clubs qui eux doivent s’assurer de la formation et la cohésion sociale. L’activité du HBC Nantes nous semblait un modèle vertueux avec 70% de revenus grâce à la salle et aujourd’hui nous ne pouvons plus assurer cela. Aujourd’hui un match représente une perte de 250 000 € à chaque fois que nous jouons à huis clos. On arrive à générer quelques économies mais il y a plein de choses que nous ne pouvons plus faire comme des séminaires pour des entreprises. On nous impose un saut dans le vide sans savoir si on arrivera à amortir notre chute. Aujourd’hui on ne sait guère plus sur les mesures gouvernementales, c’est difficile de construire des prospectives financières. C’est la raison pour laquelle je militais pour le recours à l’activité partielle et donc de ne plus continuer à jouer. Il semblerait logique que les clubs soient aidés à la hauteur de leur perte. Nous sommes aujourd’hui que sur des effets d’annonce et pour le moment on ne sait pas. Nous n’avons jamais coupé les échanges avec la LNH, on échange toujours avec le directeur de la ligue.”

11 CommentairesPoster un commentaire

  1. Manu77 - le 28 novembre 2020 à 20h56

    Cela comprend la billetterie, les recettes sponsoring, les hospitalites, etc…

  2. sakadoo44 - le 28 novembre 2020 à 21h02

    Dans une H Arena pleine à craquer les jours de grandes affiches (5900)+ bars + produits dérivés, on est sur ce tarif.

  3. L’Arbitre - le 28 novembre 2020 à 21h51

    Malheureusement Gael Pelletier énonce la tout haut une réalité que tous les entrepreneurs connaissent désormais : l’état fait des effets d’annonces à coup de milliards, mais en fait on ne sait pas où va l’argent mais il n’arrive jamais. Je crains qu’il en soit de même pour le grand plan de sauvetage du sport pro qui n’aura servi qu’à donner l’impression que des choses sont faites pour tous ces clubs que l’on empêche de travailler.

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