Paris fait le travail à domicile contre Zaporozhye

Le Paris Saint-Germain s'est logiquement imposé à domicile face aux Ukrainiens du Motor Zaporozhye lors de la quatrième journée de la phase de poules de la Ligue des champions (40-32). Les Parisiens ont fait la différence en fin de première période.

Le Paris Saint-Germain a rempli son contrat ce jeudi soir contre le Motor Zaporozhye. Les Parisiens avaient bien besoin de prolonger leur invincibilité à domicile, alors que leurs deux premiers déplacements en Ligue des champions se sont soldés d'abord par une défaite à Veszprém, puis par un nul à Flensburg. De fait, impérial sur la scène nationale, le PSG a besoin de points sur la scène européenne, et se devait de remporter son deuxième match face à un adversaire à sa portée, qui reste sur deux défaites dans la compétition.

Remili et Karabatic décisifs pour creuser l'écart

La rencontre se lance sur un petit rythme, les Parisiens prennent les devants au score mais sans distancer le Motor. Les Ukrainiens, emmenés par leur expérimenté meneur Aidenas Malasinskas (5 buts en première période dont 4/5 pen.), parviennent à trouver des failles dans la défense parisienne, et leur défense haute en taille pose des problèmes à la base arrière locale, composée en début de rencontre de Dainis Kristopans, Luc Steins et Mikkel Hansen. Zaporozhye reste donc au contact des Parisiens et le score reste de parité à la fin des vingt premières minutes de jeu (10-10, 21').

L'entraîneur parisien Raul Gonzalez décide de réaliser ses premières rotations avec les entrées de Nedim Remili et de Nikola Karabatic. Les deux entrants sont décisifs dès leur apparition et sont les principaux artisans de la bonne fin de première période parisienne. Remili marque deux fois de suite pour donner le premier écart de trois buts aux Parisiens (13-10, 23') ; deux buts entrecoupés d'un superbe arrêt de Vincent Gérard (8 arrêts en première période) en face à face avec Viachaslau Bokhan. La défense 5-1 des Parisiens met en difficulté les Ukrainiens, et en fin de première période, l'avance parisienne croît encore : Kamil Syprzak marque juste avant la pause pour donner cinq buts d'avance au champion de France (19-14, 30'). En dix minutes, Paris a donc marqué neuf buts, dont sept ont été marqués soit par Nedim Remili, soit par Nikola Karabatic...

Le PSG concentré jusqu'au bout

Avec cet écart créé, Paris a fait le plus dur et se doit désormais au moins de garder son avance. Zaporozhye, qui est venu en France en outsider et qui n'a donc pas grand-chose à perdre, joue sa chance et parvient à revenir à trois buts (23-20, 37'). Il faut dire que les Ukrainiens, malgré un manque de rotations (Jonas Truchanovicius manque notamment à l'appel) peuvent compter sur un bon Gennadiy Komok (11 arrêts) dans leurs cages, et l'ailier Artem Kozakevych pose des problèmes à la défense parisienne. Mais Paris reste solide. Vincent Gérard (13 arrêts au total) reste bien dans son match, et après un nouveau but de Benoît Kounkoud, le Motor prend un temps-mort (26-21, 42'). Mais le PSG continue d'accroître son avance, un coup de canon d'Elohim Prandi donnant même sept buts d'avance aux siens (29-22, 45').

Dans le dernier quart d'heure, Zaporozhye continue de poser des problèmes aux Parisiens, notamment en utilisant le jeu à sept, mais sans vraiment les mettre en danger. Les hommes de Raul Gonzalez restent sérieux jusqu'au bout, et les entrées de Ferran Solé, Adama Keïta et le retour de Luc Steins, combinés à la bonne fin de rencontre d'Elohim Prandi, permettent aux Parisiens de garder le rythme et de conserver une avance confortable. Un nouveau tir puissant de Prandi donne huit buts d'avance aux Parisiens (36-28, 54'), et le festival offensif du PSG se poursuit jusqu'à la fin de la rencontre, avec au final 40 buts marqués (40-32). Quatre Parisiens ont franchi la barre des sept buts : Mikkel Hansen (8), Kamil Syprzak, Nedim Remili et Nikola Karabatic, ce dernier franchissant la barre des 1100 buts en Ligue des champions. Fort de cette victoire, Paris se repositionne à la quatrième place de sa poule et prépare au mieux le gros choc de la semaine prochaine contre Barcelone, au Palau Blaugrana.

Mickaël Georgeault