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LMS

Cesson à l’aube d’un nouveau cycle

, par Dalibor

Sebastien Leriche (Cesson-Rennes Metropole HB)

Après avoir terminé quatorzième la saison passée, Cesson espère faire mieux cette saison, en s’étant donné les moyens de ses ambitions.

“On voulait saisir l’opportunité de changer le visage du groupe, avec la volonté de ne plus être Cesson, l’équipe qui se bat pour le maintien jusqu’au bout, en se faisant un peu peur.” L’entraineur breton Sébastien Leriche résume en une phrase ce qui a été sa motivation, et celle de ses dirigeants, en termes de recrutement durant les six derniers mois. Alors que, de son propre aveu, “l’équipe était arrivée en fin de cycle”, les Cessonnais ont voulu repartir d’un nouveau pied après un retour en Starligue plutôt mitigé. Un exercice conclu par une quatorzième place après avoir traversé quelques turbulences, dont un trou d’air qui aurait pu être fatal au milieu de l’hiver, avec sept défaites de suite. “On a beaucoup été touché par les blessures, notamment chez les cadres comme Sylvain Hochet, Romaric Guillo et Romain Briffe. On a voulu construire une équipe plus dense pour la saison prochaine, en renforçant l’équipe dans la limite de nos moyens tout en essayant d’être intelligents, en allant chercher des joueurs facilement intégrables” explique Leriche.

Une base arrière plus que renforcée

Louis Despreaux (Cesson-Rennes Metropole HB)

Le coach a donc cherché à densifier son effectif, notamment sur la base arrière. Tous les postes sont doublés, voire triplés, avec neuf joueurs dont deux gauchers, Florian Delecroix et Louis Depreaux. Il va falloir trouver le moyen de donner à manger à chacun, que ce soit au taulier maison Romain Briffe comme au jeune premier Corentin Lorvellec, en passant par la recrue Robin Molinié. En cas de pépins, une telle richesse pourrait s’avérer précieuse. “La concurrence sera saine et sereine. Nous aurons la vraie volonté, cette saison, de maitriser le rythme de nos rencontres, alors que nous l’avons plus subi l’an dernier. Pouvoir compter sur les rotations, dans ce contexte, sera une vraie plus-value” appuie Leriche, qui entame sa deuxième saison pleine avec le groupe, avec un staff renouvelé par l'arrivée de Yann Lemaire (Chartres) comme adjoint et celle de Thibault Minel comme préparateur physique. "On a densifié et rajeuni le staff, ce qui renforce l'idée d'un nouveau cycle."

Un seul non-francophone parmi les recrues

Robin Molinie (Cesson-Rennes Metropole HB)

Il reste donc pas mal de pain sur la planche à Sebastien Leriche avant le début de la saison. Les deux premiers matchs amicaux, à Ivry (18:20) et Créteil (29:34) ont laissé voir quelques séquences intéressantes. Hugo Kamtchop-Baril est toujours aussi efficace à l'intérieur, Molinié a tout de l'impact player qu'il était déjà à Créteil et Sylvain Hochet n'a rien perdu de son statut de leader. Mais, avec autant de nouveaux joueurs sur la base arrière, un mois ne sera pas de trop pour parfaire les automatismes. Que ce soit défensivement, autour du roc Romaric Guillo, ou offensivement, où Romain Briffe aura le rôle de chef d'orchestre. “On a forcément besoin de temps après un tel bouleversement mais du temps, on en a peu dans le sport de haut-niveau. Faire venir des joueurs francophones est, dans ce contexte, un véritable atout” insiste-t-il alors que, comme tous les étés, c’est d’abord en France que Cesson a fait son marché. Seul le portier portugais Miguel Espinha ne parle pas français, alors que le Hongrois Rudolf Faluvegi, sur le retour après une grave blessure au genou subie en Bundesliga, avait déjà porté les couleurs du club en 2019.

Et si ce seront évidemment les joueurs qui feront la pluie et le beau temps sur le terrain, nul doute que le retour du public à la Glaz Arena aura également un impact sur la dynamique. Même si, dans l’esprit de Sébastien Leriche, le retour du public dans les salles, et notamment des 3000 spectateurs Cessonnais, nécessitera quelques ajustements : “Il va y avoir l’effet de surprise à gérer. Tout comme on avait un peu bossé sur le fait de bosser sans public, il va falloir que les joueurs se réhabituent à avoir du public dans les tribunes. Je pense que la première fois, ça va faire un peu bizarre à tout le monde...” Si la présence de ses supporters est le seul détail restant à régler à Cesson le 11 septembre, date du derby face à Nantes, cela ne devrait pas poser trop de problèmes quand même...

Kevin Domas

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