Ludovic Fabregas "les chaussures sont l'outil numéro un du handballeur"

Publi-rédactionnel

Pilier des Bleus depuis déjà de nombreuses années et co-capitaine du FC Barcelone, Ludovic Fabregas est devenu récemment un tout jeune papa. HandNews est parti à la rencontre du catalan pour évoquer son début de saison en club, les futurs défis à relever avec l'équipe de France ainsi que sa relation avec ses sponsors. 

HN | Bonjour Ludovic, comment te sens-tu depuis cette magnifique médaille d’or olympique décrochée à Tokyo ?

Je me sens plutôt bien. L’enchaînement n’est jamais simple mais il faut savoir gérer ces moments-là le mieux possible. A Tokyo, nous avons vécu une aventure à la fois humaine très forte et à la fois remplie de réussite avec de nombreux matchs gagnés et un titre olympique en poche. Notre objectif a été atteint et c’est une réelle satisfaction d’avoir pu participer à cette olympiade et d’avoir contribuer au succès de l’Equipe de France.

HN | Malgré la défaite au Super Globe, à Vezsprem et contre Kielce en Ligue des Champions, peut-on dire que ce début de saison est quasi parfait ?

Je pense qu’il y deux façons de voir les choses. Dans le contenu, au niveau du jeu, nous ne sommes pas au même niveau que la saison passée. Et cela peut être lié à différentes raisons. La plupart des joueurs ont eu très peu de repos, nous avons changé d’entraîneur, de nouveaux joueurs sont arrivés et après avoir remporté la Ligue des Champions, rares sont les équipes ayant été capables d’être performantes la saison suivante. Sans oublier que toutes les équipes ont envie de gagner face au Barça. Mais dans le fond, nous restons invaincus en championnat à ce jour et nous sommes deuxième de notre groupe en Ligue des Champions. Certes, nous n’avons pas remporté le Super Globe mais je pense que l’équipe reste en phase avec ses objectifs et nous sommes actuellement dans le bon wagon pour perdurer dans les différentes compétitions dans lesquelles nous sommes engagées.

HN | A titre plus personnel, l’arrivée de ton premier enfant il y a quelques semaines doit sacrément bouleverser ta vie ? Ton quotidien sportif ?

Il est vrai que depuis peu je suis devenu papa d’un petit garçon et je peux vous assurer qu’il nous remplie de bonheur au quotidien. C’est une nouvelle étape dans ma vie d’homme que je suis heureux de partager avec ma femme. Pour moi, pour nous, c’est la plus belle chose qui pouvait nous arriver. Forcément d’être un de plus à la maison, ça bouleverse notre rythme de vie mais ça nous permet aussi de faire des choses que l’on ne faisait pas avant, de penser et de voir différemment.

HN | Comment gères-tu ta récupération entre les matchs ? Tu laisses reposer ton corps, renforcement musculaire, étirements ?

A vrai dire, je n’aurai pas une réponse précise à ce sujet. Je marche plutôt aux sensations du moment. Selon les périodes, je vais réaliser plus ou moins de soins, faire plus moins d’étirements, faire plus ou moins de travail physique… Je ne pense pas que respecter tout un protocole précis et exigeant tout au long d’une saison soit plus efficace que d’écouter son corps et agir en fonctions des besoins. Mais ça reste ma perception.

 HN | A Tokyo, on t’a vu avec de nouvelles chaussures aux pieds (Wave Stealth Neo), tu peux nous en dire plus ?

Il est vrai que depuis quelques mois, je joue avec des chaussures Mizuno et notamment le modèle Wave Stealth Neo. C’est un modèle qui convient parfaitement à mon style de jeu et à mes besoins quotidiens. C’est une chaussure solide, très durable avec un très bon maintien mais à la fois légère. Les coloris proposés sont très sympas et attirent l’œil. Depuis quelques années maintenant, Mizuno s’est énormément développé et c’est un réel plaisir que de porter les différents produits handball, entraînement et lifestyle de la marque. Les produits sont de très grandes qualités et font de la marque japonaise une marque référente dans le handball et dans la pratique du sport en général.

HN | C’est important pour toi de bonnes chaussures ?

C’est le plus important ! Pour moi, c’est l’outil numéro un du handballeur. Avoir des chaussures dans lesquelles on se sent bien, remplissant les besoins de l’athlète en fonction de son profil, de son style de jeu, de son rythme d’entraînements et de compétitions est essentiel dans la performance. Si on s’attarde sur la gamme Mizuno, on peut se rendre compte que la marque a développé différents produits dans le but que chaque joueur puisse trouver et s’identifier à la chaussure qui lui convient le mieux en fonction de ses propres critères.

HN | Comment gères-tu tes relations avec tes sponsors comme par exemple avec Mizuno ?

J’essaie toujours de créer les meilleurs liens possibles dès le début avec mes différents partenaires. J’ai de suite ressentie de la proximité, de la confiance et surtout la volonté de faire les choses ensemble. Participer à l’évolution de la marque dans le handball et d’en être un ambassadeur est une réelle opportunité.

HN | L’Euro se profile en janvier avec les Bleus, 1^ère sortie officielle des champions olympiques en titre, comment vois-tu les choses ?

Nous avons vécu une superbe aventure lors des Jeux Olympiques de Tokyo. Revenir avec la médaille d’or a été une réelle consécration pour tout le monde. Mais dans le sport de très haut niveau, il faut être capable de tourner la page et de s’orienter vers de nouveaux objectifs. L’Euro est une compétition difficile, très exigeante et que l’Equipe de France n’a plus gagné depuis 2014. La volonté est forcément d’aller décrocher une nouvelle médaille, un nouveau titre si l’opportunité se présente. Travailler et garder cette humilité qui a fait notre force au Japon pour tenter d’écrire un nouveau chapitre glorieux, c’est tout ce que je souhaite à cette Equipe de France.