Starligue
Quels budgets pour la saison à venir ?
Après une saison 2020-2021 placée sous le signe de l'incertitude et des huis clos, le nouvel exercice de Liqui Moly Starligue démarre vendredi sous de meilleurs auspices. Cela se traduit-il dans les finances des clubs ? Réponse contrastée.
Avec la situation épidémique qui semble s'améliorer et les titres olympiques cet été, la rentrée du handball français se fait plutôt dans l'espoir. Les salles vont pouvoir à nouveau recevoir du public sans jauge, remplissant ainsi nos cœurs passionnés d'allégresse mais également les caisses des clubs ! Il était temps, après une saison 2019-2020 interrompue puis un exercice 2020-2021 disputé en grande partie à huis clos. Alors financièrement, où en sont les clubs de Starligue ? Quels budgets présentent-ils pour la saison à venir ? Voici un rapide panorama, tiré des données fournies par la LNH à la presse.
!function(){"use strict";window.addEventListener("message",(function(e){if(void 0!==e.data["datawrapper-height"]){var t=document.querySelectorAll("iframe");for(var a in e.data["datawrapper-height"])for(var r=0;r<t.length;r++){if(t[r].contentWindow===e.source)t[r].style.height=e.data["datawrapper-height"][a]+"px"}}}))}();Paris bénéficie toujours du plus gros budget même si le club de la capitale a réduit un peu ses dépenses par rapport à ce qu'annonçait la LNH pour la saison dernière. Avec 17,8 M€ de budget contre 18,9 M€ l'an dernier [NDLR : chiffre fourni par la LNH en début de saison qui a pu évoluer au fil des événements] le Paris Saint-Germain domine toujours très largement le classement financier.
Derrière, profitant de sa qualification en Ligue des Champions, Montpellier est désormais le 2e budget de Liqui Moly Starligue. Le rival nantais a ainsi un peu réduit la voilure, avec les départs notamment de gros salaires (Gurbindo, Dumoulin). Le président Pelletier a même annoncé un budget inférieur aux chiffres de la LNH dans sa conférence de rentrée (7,3 M€).
Ensuite, chacun notera ce qu'il juge intéressant. Par exemple, Toulouse est européen avec un budget assez limité, ce qui prouve la qualité du travail des dirigeants du Fénix, notamment dans leur recrutement très judicieux. Comment ne pas penser à Luc Steins ou encore Ayoub Abdi qui ont littéralement éclos en Haute-Garonne ?
Les promus débarquent enfin avec des armes limitées mais non négligeables. Si Saran possède le plus petit budget cette saison (2,3 M€, équivalent à celui d'Ivry ou d'Istres l'an dernier), Nancy, plus gros budget de Proligue la saison dernière (2,2 M€) a réussi à encore un peu plus solidifier son projet (3,2 M€) durant l'été.
Cela suffira-t-il pour réussir ? Nous n'en savons rien ! Et c'est d'ailleurs ce qui fait la beauté du sport même lorsque les finances y prennent une place croissante. Bonne saison à tous !
Tristan Paloc