Valero RIVERA (HBC Nantes)La fin de saison continue d'approcher à grands pas et il reste encore des enjeux partout. Aujourd'hui, Nantes s'est emparé des deux points face à l'USAM et reste à la deuxième place (39-28).
Pas de fioritures dès l'entame entre les deux équipes, on démarre sur un rythme assez intense des deux côtés du terrain. Les Nîmois vont balbutier leur début de rencontre, et permettent aux locaux de scorer rapidement sur des balles de contres (5-1, 5'), avec une première parade de la part d'Emil Nielsen. L'USAM pose déjà son premier temps mort. Moins de précipitation, un peu plus de précision dans les passes et plus de courses, mais malheureusement rien n'y fait. Nantes est tout simplement impeccable en début de match, tout passe en attaque et rien ne rentre (11-3, 11'). Les deux équipes effectuent pas mal de rotations, si ce n'est qu'Emil Nielsen reste dans les cages du H.
Nîmes retrouve de l'efficacité grâce à plusieurs tirs de loin, de Matthieu Salou et Quentin Minel notamment (18-8, 20'). S'il y a bien un changement d'attitude de la part de l'USAM, l'écart est déjà très conséquent et Emil Nielsen continue son festival. Seul Quentin Minel semble rester en confiance et continue de bombarder le but nantais (19-11, 25'). L'entrée de Yasuhira redonne un peu de mouvement à l'attaque de Nîmes, qui retrouve de l'efficacité et réduit l'écart avant la pause (22-16, MT). Il y a eu un véritable changement d'attitude du côté de Nîmes. Complètement assommés en début de rencontre, les verts ont profité des quelques largesses défensives du H pour réduire l'écart avant la pause, alors que Nantes profite de sa réussite insolente en attaque.
Pas de surprise en deuxième période
En deuxième mi-temps, l'écart se maintient d'abord. Nîmes a retrouvé de l'efficacité même si les phases offensives restent relativement poussives, jouant beaucoup sur des individualités notamment (25-18, 39'). Si cela fait du bien au tableau d'affichage, il reste un problème défensif. Souvent trop passifs, les arrières nantais circulent sans être trop perturbés, expliquant là aussi la réussite insolente des locaux. Il n'y aura pas de surprise, Nantes déroule tout le reste de la rencontre malgré les rotations, on creuse l'écart et le H s'impose très lourdement (39-28 SF). Tout le monde aura marqué côté H, à l'exception de Rok Ovnicek. Nîmes a au final payé très cher un début de match complètement raté.