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Proligue

Dominateur, Cherbourg file logiquement en finale de Proligue

, par Lanfillo

La JS Cherbourg a livré le match qu’il fallait face à Pontault-Combault. Le deuxième de saison régulière file logiquement en finale grâce à sa victoire (34-28), où il retrouvera Sélestat.

De la tête et des épaules. La JS Cherbourg a fourni une prestation impeccable lors de la deuxième demi-finale face à une équipe de Pontault-Combault qui n'a pas réussi à suivre le rythme. Les Cherbourgeois sont arrivés très bien préparés pour ce week-end, et ont pris de vitesse une équipe pontelloise, meilleure défense de la saison régulière, où l'absence d'Adrien Chaudanson s'est faite sentir. Le PCHB a globalement subi la loi des Cherbourgeois, avec quelques retours sur les temps faibles de son adversaire, mais sans réussir à inverser la tendance durablement.

Cherbourg commence fort, et finit fort la première période

Cherbourg a démarré fort, avec un jeu rapide auquel Pontault doit composer. "On sait que c'est une équipe qui joue les montées de balle super rapidement, et on a essayé de casser le rythme d'entrée", explique Thibault Garaudet, le demi-centre pontellois. Au départ, les Seines et Marnais suivent bien grâce à un bon Garaudet (3 buts dans le début de la rencontre), et des rotations rapidement effectuées. Mais progressivement, Cherbourg accélère, et parvient à creuser un premier écart (11-8, 18’). Pontault-Combault n’est pas dépassé, loin de là : les Pontellois profitent d’un temps faible manchois pour revenir progressivement. Sven Horvat repousse un penalty, et Jean-Pierre Dupoux égalise peu après (11-11, 23’). Mais après cinq minutes sans marquer, la JSC parvient à redémarrer la machine, et quelle machine : sept buts dans les sept dernières minutes, combiné à une solide défense, la JSC prend clairement le dessus. La lucarne trouvée par Antoine Léger juste avant la sirène permet aux Mauves de compter quatre longueurs d’avance au repos (18-14, 30’).

Un Lucas Vanègue irrésistible guide la JSC vers la finale

Les Cherbourgeois restent bien dans leur match en début de deuxième période, à l’image d’un Lucas Vanègue insaisissable. Le demi-centre a fait l’objet d’une stricte pendant quelques minutes en première période, mais en début de deuxième, il a plus de champ. Il ne se gêne pas pour imposer son rythme en deuxième période, et trouve lui-même régulièrement la faille. C’est sur son septième but personnel que la JSC prend le large (23-17, 37’). Le PCHB semble dans les cordes, mais petit à petit, il grignote son retard, profitant d’un moins bien en attaque côté JSC, au moment où Vanègue est au repos. Thibault Garaudet conclut bien une belle période pour les siens, qui reviennent à deux longueurs (24-22, 42’).

Mais encore une fois, quand Lucas Vanègue va, tout va chez les Cherbourgeois. "On a essayé de le contrer dès le début, mais ça nous a demandé beaucoup d'énergie, et on n'a pas su retrouver cette énergie sur la fin de match", regrette Garaudet. Le futur joueur d’Istres remet son équipe sur les bons rails, malgré le carton rouge pris par Lucas Jametal. Il trouve les filets dans un trou de souris pour son neuvième but (26-23, 45’), et distribue les bons ballons pour mener ses partenaires au but. La JSC fait d’autant mieux le dos rond que Gauthier Ivah livre une bonne partie (12 arrêts). C’est après un arrêt précieux de son gardien que Cherbourg obtient l’occasion de reprendre cinq buts, transformé quelques temps plus tard sur 7 mètres par le capitaine Maximilien Tike (31-26, 54’). Le collectif cherbourgeois est à la hauteur dans le money-time, tandis que Pontault se précipite sur certaines actions, ne lui permettant pas de revenir.

La montée et le titre en jeu contre Sélestat

La qualification de Cherbourg est donc on ne peut plus logique sur le déroulé du match. Pour Pontault, c'est la deuxième élimination de suite en demi-finale de Proligue. "Je vis mieux l'élimination cette année, parce que sur ce match, Cherbourg était vraiment au-dessus", note le capitaine pontellois Jean-Pierre Dupoux. Les Cherbourgeois, eux, ont eu droit à un petit footing de décrassage juste après le clapping avec son public venu en nombre. Les hommes de Frédéric Bougeant ont déjà le regard tourné vers la finale de demain, où au-delà du titre de champion, l'accession en Starligue sera également en jeu. "Si on arrive à aller au bout, ce sera beau, si on arrive à offrir un trophée à la JS... pas sûr qu'ils l'aient celui-là" souriait Maximilien Tike en conférence de presse. A lui et ses partenaires d'écrire l'histoire dimanche, face à Sélestat, pour offrir le titre et la montée au peuple mauve.

Mickaël Georgeault, à Dijon

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Chantereyne
Chantereyne
2 années il y a

L Hommage du JP Dupoux suffit à résumer la rencontre , la JSC à maîtrisé cette rencontre de main de maître… demain sera un autre match . Mais avec la prestation de ce jour , cela donne beaucoup d espoir pour demain . Sous réserve que luka vanegue ne soit as blesser , sa cheville droite semblait douloureuse à l issue du match . Autrement les supporters cherbourgeois malgré les 700 kms sont très nombreux et ne lâcheront rien demain . Allez la jsc

cochonne
cochonne
2 années il y a
Répondre à  Chantereyne

Bonjour
Je ne voudrais pas être å la place d'Orsted, ou il se donne å fond et s'auto condamne å jouer en Proligue avec sa future ėquipe la saison prochaine ou il joue avec le frein à main ce qui ne va pas de paire avec la conscience professionnelle… et je ne parle pas de l'entraineur qui ne sait pas quel sera l'ėtat d'esprit de son pivot N°1.

Philippemhb
Philippemhb
2 années il y a

Allez Sélestat….venez faire un tour en Starligue que je puisse partager un verre et un bavardage avec "cochonne" l'an prochain en après match….

drauglin09
drauglin09
2 années il y a
Répondre à  Philippemhb

Le club qui va gagner, risque effectivement de ne faire qu'un petit tour en starligue… Les recrutements se font de plus en plus tôt maintenant, un joueur comme Vanègue n'a pas attendu le dénouement pour signer à Istres qui était pourtant menacé de descente (mais je pense qu'ils vont se sauver). Bref, l'équipe qui va accéder en D1 va devoir faire avec son effectif actuel surement renforcé par quelques étrangers qui sont des paris.
Nancy par exemple, avait signé un goal suédois qui a été catastrophique (Hellberg) mais a trouvé en Tiago Rocha, une bonne pioche. Bref, c'est peu la loterie les recrutements à la bourre.

Averell
Averell
2 années il y a
Répondre à  drauglin09

Et ce qui amene a se poser la question du systeme des play offs.
Les statistiques sont je crois assez parlantes: jamais ou quasi jamais le club qui monte suite au play offs n'arrive a se maintenir en starligue. On peut se dire que ca permet un brassage, donner de la lumiere a des "petits" clubs. Mais on peut aussi se demander si c'est un systeme tres sain…

cochonne
cochonne
2 années il y a
Répondre à  Averell

Bonjour Averell
Le problème avec les play offs c'est que le club qui monte le sait bien trop tard ce qui est un handicap quasiment insurmontable au niveau du recrutement.
Même dans le cas ou une équipe constitue un sept costaud capable de caracoler en tête de Proligue, en cas de montėe il faut encore pouvoir doubler les postes judiscieusement mais å la mi-Juin å part des moutons å cinq pattes parlant serbe ou croate …

Antinomique
Antinomique
2 années il y a
Répondre à  Averell

Ce n'est évidemment pas un système sain, et plus que de mettre en lumière des petits clubs, ça les met en difficulté.
Une montée en D1 s'organise au moins 1 an à l'avance, et là, on demande à des clubs d'être au point en 2 mois. Ça n'est pas sérieux, et ça met les clubs en difficulté, car une fois fois la montée acquise en juin, c'est ensuite une à deux saisons de galères à devoir en subir les contrecoups, avec des départs de joueurs importants, une diminution de budget, et l'instabilité qui accompagne les descentes..
Très peu de clubs peuvent anticiper financièrement et sportivement une montée en D1 à l'avance. Mis à part ceux qui sont descendu l'année précédente et qui n'ont pas trop changer leur fonctionnement, et ceux qui ont un budget et une équipe bien au dessus des normes en vigueur en D2, la montée à l'étage supérieur est bien souvent une surprise après une très bonne saison. Ce système de play off crée les conditions pour avoir une montée surprise, alors que les clubs n'y sont pas préparés.
On n'envisage pas la construction de l'équipe de la même façon, on ne sollicite pas les mêmes réseaux de recrutement, et on ne structure pas financièrement le club de la même façon si on joue en D1 ou en D2.
Sur le cas concret de Cherbourg et Sélestat, cela veut dire multiplier quasiment par 3 la masse salariale en 2 mois, tout en faisant des miracles sur le recrutement, car tous les bons joueurs sur le marché et d'un rapport qualités/prix accessibles ont déjà signés un contrat dans d'autres clubs plus tôt dans la saison.
Si on garde ce système de montée pour permettre du renouvellement dans le championnat de D1, il faudrait protéger les clubs qui montent, en les empêchant de descendre la première année, quelque soit le classement sportif, afin de leur permettre de se structurer.

bombjack4M
bombjack4M
2 années il y a

Quand tu joues une année contre les meilleurs même une seule saison, forcément le club et les joueurs vont franchir un palier…

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