LdC (M)
Paris fait un grand pas vers les quarts
En s'imposant face au Dinamo Bucarest (33:26) malgré une avalanche de blessés, Paris s'est grandement rapproché des quarts de finale de la Champions League.
La soirée aurait été parfaite si Veszprem avait eu la bonne idée de ne pas perdre à Magdeburg. Malheureusement pour Paris, les Hongrois ont pris la foudre dans l'est de l'Allemagne, retardant encore un peu la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Champions League. Il ne manque qu'un petit point aux hommes de Raul Gonzalez pour définitivement composter leur billet pour le top 8 européen, et ils auront deux occasions pour l'empocher, la semaine prochaine à Plock ou la suivante, à la maison face à Veszprem.
Reste que, ces derniers jours, on finit par se demander ce qui pourra bien arrêter ce Paris Saint-Germain. Nikola Karabatic (phlébite), son frère Luka (ischios), Dainis Kristopans (mollet) et Kamil Syprzak (péroné) manquaient à l'appel au coup d'envoi, et Mathieu Grébille, touché au dos en première période, est venu s'ajouter à cette longue liste de blessés. Et pourtant, Paris n'a pas tremblé.
Portés par un Luc Steins bien remis de son choc aux cervicales subi dimanche en championnat, Paris a fini par avoir Bucarest à l'usure. En jouant tout à 2000 à l'heure, les joueurs de la capitale ont d'abord mis leurs adversaires dans les cordes en fin de premier acte, grâce à la doublette Elohim Prandi-Dominik Mathé, dont les huit buts avaient mis les leurs à +3 à la pause (17:14).
Mais c'est après le repos qu'ils ont complètement fait tourner la rencontre, avec les douze arrêts de Jannick Green, notamment. Et si le Dinamo a hissé le drapeau blanc, faute de rotations, Paris n'en a pas beaucoup plus ouvert son banc, mais les titulaires n'ont, eux, jamais baissé le rythme. Steins a donné son corps à la science sur chaque duel, Prandi a fait parler la foudre tandis que Henrik Toft Hansen, habituellement cantonné à la troisième rotation à l'intérieur, a endossé le costume de numéro un sans trembler (5 buts). Ferran Sole, replacé par moments sur la base arrière, a également apporté son écot en seconde période. Jusqu'à ce que Paris compte sept buts d'avance au coup de sifflet final.
Il sera temps, dans les prochains jours, de tenter de trouver un joker médical pour renforcer une base arrière qui ne supporterait pas une autre blessure. "Tout le monde nous appelle pour proposer des joueurs, mais il faut qu'on digère le choc de l'absence de Nikola" notait Raul Gonzalez après la rencontre. Pas forcément satisfait de devoir attendre encore un peu pour valider la présence de son équipe en quarts. Mais ce soir, Paris, même sans beaucoup de rotations, a fait oublier tous ses blessés.
KD