LMS (J12)
Paris s'impose face à Toulouse dans un match haletant
Défaits l'an dernier au palais des sports André Brouat (37-34), les Parisiens arrivaient en terre occitane pour faire oublier cette déconvenue et poursuivre leur série d'invincibilité en Starligue. Du côté du FENIX, la défaite face à Chambéry veut n'être qu'un mauvais souvenir. Paris aura trouver la faille en toute fin de rencontre pour continuer sa série en championnat (31-34).
C'est le sourire aux lèvres que les deux formations se sont retrouvées lors de la séance d'échauffement : discussions entre suédois, retrouvailles entre anciens de la maison, avec Luc Steins et Ferran Sole. Après un vibrant hommage rendu à Nikola Karabatic, les hostilités ont pu commencer.
Égalité parfaite entre les deux équipes
Les deux équipes mettent beaucoup de rythme dans ces premières minutes et si le FENIX ouvre la marque, le PSG mène vite la danse. Une avance qui n'empêche pas le coach parisien de poser son premier temps mort dans les cinq premières minutes (2-3, 4'). La base arrière occitane porte son équipe en ce début de match et permet à Toulouse de ne pas se faire distancer. Jef Lettens se met en chauffe, sortant par deux fois victorieux de son duel avec Mathieu Grébille.
Deux pertes de balles consécutives parisiennes vont permettre aux locaux de recoller alors que l'on a passé le premier quart d'heure (8-8, 18'). Les toulousains tiennent bon dans cette première période et Daniel Andjelkovic prend lui aussi son premier temps mort pour remettre de l'ordre en attaque. Paris fait ses premières rotations avec les entrées d'Adama Keita et d'Elohim Prandi qui fait immédiatement parler la poudre. Revenu à égalité, le capitaine serbe permet à son équipe de prendre de nouveau les commandes, à trois minutes de la pause (13-12, 27'). Une avance seulement temporaire puisque Nikola Karabatic va remettre les deux équipes à égalité (15-15, 30'). "On sait très bien que c'est dur de battre Paris, ils sont dans une très bonne dynamique. Mais chez nous, on essaye de se donner à 100%. Après j'ai l'impression qu'on les tient bien, on reste dans le match assez longtemps et on perd sur du détail ainsi que sur du manque d'expérience. Mais je suis très fier des gars et on est sur le bon chemin pour bien finir à Noël". (Gonçalo Vieira).
Paris aura repris le contrôle en toute fin de match
On prend les mêmes et on recommence, c'est un peu le mantra de cette deuxième période. Les deux équipes sont reparties sur les mêmes bases, à cent à l'heure et continuent d'être à égalité. Un premier tournant du match va avoir lieu puisque suite à une défense agressive sur Gabriel Nyembo, Nikola Karabatic va se faire exclure définitivement de la rencontre, tandis que l'ailier serbe continue son 100% sur les sept mètres (20-18, 37'). Une confortable avance de courte durée puisque les parisiens vont recoller et même égaliser, bien aidés par une meilleure défense qu'en première période. Revenu de sa blessure, Kamil Syprazk va être toujours aussi efficace et redonner l'avantage aux siens (23-24, 43').
Le pivot polonais fait énormément de bien aux parisiens, récupérant et marquant sur chaque ballons ou presque. Entré en jeu quelques minutes plus tôt, Téodor Paul permet aux occitans de ne pas se faire distancer, eux qui n'ont plus marqué depuis près de trois minutes. La fin de match va être des plus haletantes entre les deux équipes. Chose assez rare dans le jeu parisien, le coach va opter pour une attaque à 7 contre 6. Bien revenus, le PSG va reprendre trois buts, après un bel arrêt d'Andreas Palicka sur jet de sept mètres (26-29, 54'). "A chaque fois, c'est compliqué de venir jouer ici, c'est une équipe qui joue bien, ils attaquent longtemps et de nombreux joueurs de ballons. Gagner ici c'est une bonne opération pour la suite." (Elohim Prandi).
Tentant de revenir au score le plus vite possible, les toulousains vont se précipiter et rendre plusieurs ballons aux parisiens. Un dernier but de Mathieu Grébille va venir clore les débats, permettant à Paris d'enchainer une onzième victoire de suite (31-34, score final).