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N1 élite - J24

Mulhouse : un pied et demi en Proligue

, par Zorman

Théo Lebon, Mulhouse-Rixheim (crédits : @gaaabart)

Il ne reste plus que deux journées pour la phase de poules de Nationale 1 élite ! En assurant une belle victoire du côté du PSG (24-30), Mulhouse se met dans les meilleures dispositions alors que son concurrent, Cournon, n'a pas joué ce weekend (match face à Vénissieux). En bas de tableau, Dreux-Vernouillet retrouve la victoire au meilleur moment dans le match de la peur face à Lanester (30-27), et conserve un espoir de maintien. Dans les autres matchs, les favoris ont tenu leur rang, même si Angers s'est fait peur à Pau Nousty (34-35).

Les joueurs de l'ASPTT Mulhouse-Rixheim le savaient. Avec Cournon d'Auvergne, second challenger pour la Proligue, exempt de match car opposé à Vénissieux ce weekend, les Alsaciens ont une occasion unique de se rapprocher de l'antichambre de l'élite. Mais, opposés à une équipe du Paris Saint-Germain qui arrive sur une série de 5 victoires, et qui n'a pas perdu sur ses terres depuis 3 mois, la tâche ne s'annonce pas si aisée.

L'ASPTT l'emporte à l'usure

Sur le terrain, la bataille a tenu ses promesses. Les joueurs de la capitale réalisent le meilleur départ, avec des Tony Mendy et Valentin Bzdynga toujours efficaces sur le flanc droit (7 et 5 buts). Les visiteurs font le dos rond durant une bonne partie de l'acte (10-6, 13'), mais parviendront à prendre les devants pour la première fois peu avant la pause (13-14, 30'). Le second acte voit les deux formations se tenir dans un mouchoir de poche, jusqu'au dernier quart d'heure. Si sa base avant avait su se mettre en lumière avec des Théo Lebon et Antoine Jean-Baptiste-Simonne inspirés (6/7 pour chacun des deux joueurs), c'est toute la formation alsacienne qui parviendra à hausser son niveau de jeu pour décoller au score dans le dernier quart d'heure (20-20, 43' ; 20-23, 49').

Antoine Jean-Baptiste-Simonne & David Eponouh, Mulhouse-Rixheim (crédits : @gaaaabart)

L'écart enfle et la victoire est sans appel pour les Loups (24-30). Mulhouse consolide ainsi sa troisième place. Avec 4 points d'avance sur les Dragons de Cournon et deux matchs à jouer, les hommes de Mehdi Ighirri pourraient acter leur qualification au niveau supérieur dès dimanche prochain, avec la réception de Dreux-Vernouillet. En cas de faux-pas, les deux challengers se verraient opposés dans une 26ème et dernière journée qui ferait office de match couperet.

Annecy tient le rythme, Angers plus poussif

Devant Mulhouse-Rixheim, Angers et Annecy tiennent la cadence. Les Haut-Savoyards se sont montrés appliqués et efficaces sur les terres de l'Élite Val d'Oise. Les partenaires d'un Matt Lafleur mitrailleurs (13/23) se sont véritablement envolés dans le second acte où l'écart atteindra les 8 unités (23-31, 53'). Une victoire logique pour les hommes de Guillaume Dupin, et où on notera les 6 buts du capitaine Simon Mayayo, et les prestations de gardiens dont celle de Tom Omnes (14 arrêts, dont 6 dans le dernier quart d'heure). Pour l'Élite Val d'Oise, les 6 buts de Ludovic Léandry n'auront pas pesé assez lourd, et la formation d'Ile-de-France ira à Hazebrouck la semaine prochaine, pour sa dernière rencontre de la saison (match contre Vénissieux en J26).

Ludovic Léandry, Élite Val d'Oise (crédits : Vanessa Broussier)

Du côté de Pau Nousty, l'équation a été plus complexe pour Angers. Les leaders démarrent bien la rencontre mais, après avoir sorti 3 ballons en l'espace de deux minutes, le portier Maxence Rizzi se voit contraint de quitter ses partenaires sur un carton rouge (8-11, 16'). Il n'en fallait pas plus pour relancer les locaux qui ne laisseront pas de répit aux joueurs du SCO en seconde période (19-19, 35' ; 26-26, 46'). Le carton rouge d'Adama Ouedraogo sera bien géré pour les hommes de Michel Laborde, et le capitaine Alexandre Thiel est dans un bon soir (7/8). Dans le money time, l'excellente entrée de Florian Miegebielle, auteur de 3 buts dans les 5 dernières minutes, permet tous les espoirs... mais le meilleur buteur du SCO, Mounir Douiri, clôt les débats de son 9ème but (34-35). Au fond du ventre mou, Pau pourrait encore mathématiquement atteindre la 6ème place et aura fort à faire la semaine prochaine face à Annecy.

Florian Miegebielle, Pau Nousty (crédits : Pau Nousty Sports)

Martigues reste en embuscade pour la troisième place

Derrière le trio de tête, Martigues poursuit sa course sans avoir trop à forcer son talent. La réception de Gonfreville aura été un succès sans conteste pour les locaux. Le capitaine Lucas Ruiz plante ses buts (10/14), Adrien Falgon ne laisse rien passer dans sa cage (15 arrêts à 43%), et les ingrédients sont réunis pour plier le match dans le second acte (14-11, 30' ; 22-13, 38'). Les tireurs normands se seront cassés les dents sur la défense buccho-rhôdanienne, à l'image de ses meilleurs buteurs Maxime Langevin (7/16) et Maël Fouga (5/10), et s'inclinent logiquement (28-20). Malgré leur match nul obtenu la semaine passé dans un match reporté de la J18 face à Hazebrouck (29-29), les hommes d'Ibrahima Diallo restent à portée de relégation à 3 points de Vernouillet qui s'est imposé dans le match de la peur.

C'était un match importantissime pour les deux équipes de queue de classement : Dreux-Vernouillet recevait Lanester, pour permettre au vainqueur de croire encore au maintien. Ce dimanche après-midi, ce sont les locaux, portés par un Vanja Nikolic en patron (10/12), qui parviendront à s'imposer au terme d'un match mené durant la majeure partie de la rencontre (15-12, 30' ; 22-17, 40' ; 26-22, 50'). Défaits 30-27, les Morbihannais ne pourront pas rattraper Gonfreville au classement et sont assurés de finir dans les deux dernières places. Les espoirs sont alors à mettre du côté d'un potentiel repêchage pour la saison prochaine, alors que Vénissieux a quitté la compétition en cours de route. À l'inverse, rien n'est fait pour les Euréliens : ils devront se surpasser dimanche prochain pour venir à bout d'une équipe de Mulhouse pour qui la victoire compte tout autant, puis accueillir leur rival Normand lors de la dernière journée. Le tout en tablant sur une défaite de Gonfreville face à la réserve du PSG en J25.

Julien Cadel, Hazebrouck (crédits : Laloux Laurent / Stealphotos)

Hazebrouck se raccroche au ventre mou, Saintes continue de chuter

Enfin, dans le ventre mou, deux formations qui ne peuvent plus jouer ni les premières  places ni être reléguées s'opposaient : Saintes et Hazebrouck. Dans cette rencontre, malgré la résistance d'Axel Rosier, Lucas Rancé ou David Garcia (6, 6 et 5 buts), les Nordistes parviendront à prendre un écart significatif en fin de premier acte et à le conserver sur la suite de la rencontre (10-15, 25' ; 19-27, 46'). Avec un Julien Cadel dans la suite de sa belle semaine internationale avec la Belgique (8/11), Hazebrouck s'impose et poursuit sa remontée vers la 6ème place (27-31).

Retrouvez le classement et tous les résultats de la N1 élite sur l'espace Résultats !

Antoine Piollat

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Sam. 23 Nov.

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Georges90
Georges90
1 année il y a

Mulhouse en proligue … après l’échec du MHSA…
J’ai cru voir apparaître les mêmes noms de certains dirigeants qui ont mené la ruine sportive à Mulhouse.
Bref on attendra en plus de la validation sportive, la validation de la CNCG, qui cette année a été aux petits oignions avec les clubs en proligue vu le nombre de sanction…
Affaire à suivre

cochonne
cochonne
1 année il y a
Répondre à  Georges90

Bonjour Georges
Mulhouse a surtout un budget très limitė et une ossature de N1, s'ils montent en Proligue il va falloir recruter malin et juste, sinon…
Quoi qu'il en soit, ça fera une ėquipe de plus à partager les subventions de la rėgion et à râcler les fonds de tiroirs pour survivre sur une distance d'à peine 100 km centaine de km du nord au sud.

jpf_hb
jpf_hb
1 année il y a

Clairement ce n'était pas dans les plans de monter dès cette année…

Strasbourg descend, Mulhouse monte, Sélestat lutte, à quand une équipe unifiée de la CEA ?

TK 68
TK 68
1 année il y a

Georges 90, absolument pas !! Tout est différent même si 2 personnes faisaient partie du CA de l’époque du MHSA. Ce club s’appuie sur une structure dirigeante et financière saine mais c’est exact, la prologue devient difficilement accessible financièrement. Quant à Jpf qui propose une équipe unifiée de la CEA, c’est de l’utopisme pure et simple…soyons sérieux et respectons l’identité de chaque club. Sélestat et Strasbourg ont réfléchi à un rapprochement mais il y a trop de contraintes humaines et sportives. Ce qui peut exister éventuellement chez les jeunes est impossible à ce niveau professionnel.

cochonne
cochonne
1 année il y a
Répondre à  TK 68

Bonjour TK68
Bien sûr qu'il n'y aura pas d'équipe unifiėe, c'est tellement utopique que que c'en est devenu un sujet de plaisanterie a laquelle participe volontier jpf que je salue.
Non, ce qui serait bien, c'est que Molsheim monte l'an prochain, que Strasbourg remonte aussi (s'ils ne sont pas repêchės cette annėe), comme çà nous aurions de quoi remplacer l'Eurotournoi par un Final four des "sans dents" 100% autochtone avec au bout un jeu de maillots et des entrėes gratuites à Europapark.
C'est de l'humour bien sûr… enfin presque 😭

Vinch1
Vinch1
1 année il y a
Répondre à  TK 68

Au moins, les 2 personnes qui étaient présentes au CA (que je ne connais pas, peu m'importe d'ailleurs) auront vu les erreurs à ne pas commettre pour éviter une mésaventure financière. C'est déjà un bon idée.
Pour avoir lu une intervention dans la presse ou le net du Président, je ne pense pas qu'ils vont monter "à tout prix", sans s'assurer de pouvoir assurer, et donc pour éviter de couler le club dans son ensemble.
Par contre, ne pas monter "administrativement/financièrement" alors qu'on le peut sportivement, je ne sais pas quel impact cela peut avoir sur la motivation des joueurs/entraîneurs. Et puis bon, ils ont quand même le statut VAP, ce qui veut dire qu'ils se sont quand même dits à un moment, que peut être, au cas où, on montera.
Alors, suite au prochain numéro.
quant à un grand club, non pas CEA, mais Alsacien… je ne sais pas quel strasbourgeois viendrait à Mulhouse pour voir un match, … et vice versa. C'est pour cela je reste persuadé que Sélestat est juste bien au milieu… et du coup, tant mieux pour les Sélestadiens. y a t il dans une région un exemple de "fusion" de 2 grands clubs distants d'une centaine de kms ?

jpf_hb
jpf_hb
1 année il y a
Répondre à  Vinch1

Dans mon idée (pas si déconante)de club de la CEA (et CEA c'est bien alsacien et en plus ça peut avoir les sous de l'Europe…), il y aurait une équipe en D1, une en D2 et une en N1.
On alternerait les matchs à domicile entre Strasbourg, Sélestat et Mulhouse chaque weekend (avec 3 équipes et 3 villes il y a moyen d'avoir des matchs réguliers dans sa ville). Et les matchs de gala (PSG, Montpellier, etc.) au Rhénus de Strasbourg

Vinch1
Vinch1
1 année il y a
Répondre à  jpf_hb

Mea Culpa… c'est vrai que CEA n'est pas le Grand Est :):):) … bon, c'est pas le sujet 🙂
Bah déjà, tu vois, j'ai envie de te dire… et pourquoi les matches de gala au Rhénus ? Au Palais des Sports tu mets 3.000 à 3500 personnes, non ? Et Sélestat a décidé de garder ses gros matches à Sélestat, et de ne pas délocaliser. Pour son public.
Le plus dur dans ton idée est de réussir à s'identifier à cette grande équipe.
Et de réussir à venir la voir une fois toutes les 6 semaines… quand elle joue dans le coin où tu habites.
Je pense par contre que le vendredi soir est un bon "soir"… il y a peu de matchs, tu peux y aller après le boulot ou louper un entraînement (selon le niveau où tu joues).
Après, je sais pas pourquoi, mais dans mon imaginaire, le hand, c'est à Sélestat. Certainement car j'ai connu l'époque où ils tapaient des cadors de D1, avec des gars qui s'arrachaient et se mettaient la tête parterre (et non, je ne suis pas Sélestadien)… Ah, Sélestat-OM Vitrolles… Donc oui, le hand, c'est Sélestat, un peu comme plus haut dans la hiérarchie, c'est pour moi Montpellier, et pas Paris.
En tout cas, une chose est sûre, le développement d'un club ne peut plus être que fonction des subsides des Collectivités.

jpf_hb
jpf_hb
1 année il y a
Répondre à  Vinch1

"Le plus dur dans ton idée est de réussir à s'identifier à cette grande équipe.
Et de réussir à venir la voir une fois toutes les 6 semaines… quand elle joue dans le coin où tu habites." Je suis d'accord, mais avec 3 équipes (une en N1 ; une en D2 ; une en D1), ce n'est que toutes les 2 semaines comme pour un club "normal".
Mais oui pour s'identifier à cette équipe il faut arriver à créer un bon story telling et une imagerie et une communication commune.

Je suis d'accord qu'historiquement (et encore, RC Strasbourg 197…), le handball ici, c'est Sélestat. Mais a une époque pas si lointaine (environ 2010-2013), Sélestat jouait justement ces matchs de gala au Rhénus.

Mais bon pour mon projet idéal il faudrait que tout le monde soit d'accord, et ça ça n'arrivera jamais

Vinch1
Vinch1
1 année il y a
Répondre à  jpf_hb

oui, c'est vrai, il y avait le RCS des frères Seck notamment, mais aussi le FCM ou Altkirch… mais ça j'ai moins connu … je me rappelle que pour le RCS, j'attendais patiemment que le panneau des résultats et du classement passe sur Stade 2 le dimanche soir… autre temps, autre époque…

Vinch1
Vinch1
1 année il y a
Répondre à  jpf_hb

Et dernier point, et non des moindres, … faut trouver le WE où tu peux croiser Cochonne sans culotte :):):)

cochonne
cochonne
1 année il y a
Répondre à  Vinch1

Bonjour Vinch1
Peut-être nous sommes nous dėjà croisės.
Tenir le verrat en haleine durant toute une soirėe est très agrėable, et pour pimenter un peu le retour, si Sėlestat gagne, ll peut choisir sa rėcompense, s'ils perdent il se soumet a mon désir, mais au final il n'y a pas de perdants 😉

Vinch1
Vinch1
1 année il y a
Répondre à  cochonne

Photo en topless au jour d'aujourd'hui alors… car sinon, ça pourrait faire mal aux yeux :):)
Mais avec Bubu aux commandes, tu as peut être pris un gros risque ! S'il arrive à garder les jeunes pousses, en faire revenir d'autres… ne sait on jamais ! C'est tout le monde que je nous souhaite, …!!! 🙂

PhilChenoisHand
PhilChenoisHand
1 année il y a

Bonjour tout le monde, je ne connais pas la situation particulière du hand Alsacien, mais les regroupement d'équipes sont légion en Suisse et ça marche plutôt pas mal.
Kriens-Luzern (équipe de Andy Schmid) vient de gagner sa première coupe de Suisse et est en demi-finale du championnat.
En LNB (équivalent proligue) 4 équipes sont des regroupements, Chênois (2ème de la saison régulière) étant un exemple de la volonté romande de faire une équipe porte drapeau (2 équipes dans la ligues suivante et 3 encore en-dessous font partie de ce "regroupement")

Il fat y mettre beaucoup de volonté et d'abnégation, mais ça marche.

alandu03
alandu03
1 année il y a

sauf erreur de ma part Gonfreville a le statut VAP et ne peut pas descendre, idem pour Dreux Vernouillet qui a déjà fini dernier la saison dernière et qui n'est pas descendu !!!

Zorman
Zorman
1 année il y a
Répondre à  alandu03

Bonjour alandu03,
Techniquement toutes les équipes peuvent descendre ! Simplement, en cas de nouvelle validation du statut VAP pour la saison suivante, ces équipes seraient repêchées en poule élite s’il y reste des places non-VAP. Dans cette optique, l’avant-dernier non-VAP est Pau Nousty, 10e, 4 points derrière le PSG au classement des non-VAP. Toutefois, si Pau devait être sorti de la poule élite, ce serait en raison du repêchage d’équipe VAP, et non par « relégation » sportive.

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