EURO (M)
Samir Bellahcene et les Bleus s'offrent les Islandais
Sur une bonne dynamique et leader de leur groupe, les Bleus étaient à la recherche du 2/2 dans ce tour principal. Contrat rempli, avec une belle victoire sur l'Islande (39-32).
Pour un match à 15h30, la Lanxess Arena est assez bien remplie et sera pourvoyeuse d'une belle ambiance, les supporters islandais donnant de la voix.
Les vagues islandaises se heurtent sur la digue française
Aligné d'entrée de jeu, Samir Bellahcene se montre au rendez-vous pendant que ses coéquipiers prennent rapidement les devants grâce à deux buts de Ludovic Fabregas. Duellistes dans l'âme, les Islandais vont chercher le 1 contre 1 ainsi que le passage de bras (4-2, 6'). Savant à quoi s'attendre, les tricolores mettent énormément d'intensité dans leur défense, fermant la porte aux vagues islandaises.
Rapidement à +3, le premier temps mort islandais est posé et va avoir des effets bénéfiques, permettant de remettre les idées scandinaves en place. Omar Ingi Magnusson remet les siens dans le sens de la marche, mais l'attaque bleue est décidément en forme aujourd'hui, Dika Mem permettant aux Bleus de repasser à +3 (10-7, 16'). Deux parades de Rémi Desbonnet et deux buts de Luka Karabatic donnent le large aux tricolores, qui dominent ce premier acte.
Les défenses se vont de plus en plus agressives, les contacts sont rudes, les deux minutes sont de sortis et le ton monte entre les deux équipes. Le parfum de revanche se ferait-il finalement sentir ? Si les Bleus dominent, les Bleus jouent à se faire peur, la formation scandinave rattrape son retard, avec un superbe kung-fu, forçant Guillaume Gille à prendre son premier temps mort. Deux nouveaux arrêts du portier de Kiel et une belle lucarne de Kentin Mahé redonnent un matelas de trois buts d'avance à la pause (17-14, 30').
Le rouleau compresseur bleu
Tout semble rouler pour le mieux pour les tricolores dans ce début de seconde période : les arrêts sont fait, les buts mis et l'avance est confortable. Les Islandais ne trouvent pas la solution, peut-être que ce deuxième temps mort sera la réponse nécessaire ? (22-16, 35'). Les trois buts immédiats islandais semblent prouver que oui.
Petite vague ou futur raz-de-marée, en tout cas les adversaires des Bleus ont retrouvé du poil de la bête et leur public le sait. Moins dans le duel, les arrières font plus feu à 9 mètres désormais, venant tromper Samir Bellahcene. Même s'il revient de blessure, le demi-centre Gisli Kristjansson distribue parfaitement le jeu, créant de nombreux intervalles que ses partenaires exploitent parfaitement (28-24, 44').
Dans le mieux mais toujours quelque peu insuffisant, les Islandais posent leur dernier temps mort alors que l'écart semble désormais difficile à combler. On rentre dans le money-time de cette rencontre et comme souvent après les temps morts islandais, l'équipe a repris de l'aplomb. C'est au même moment que l'ancien gardien de Dunkerque va s'imposer face à Viggo Kristjansson sur pénalty, assurant un peu plus le succès tricolore (34-30, 55'). Les dernières minutes vont voir les tricolores assurer cette victoire et s'offrir un joli 2/2, confortant un peu plus leur place de leader de ce groupe. Nicolas Tournat sera le dernier buteur de la rencontre, paraphant cette copie, plus que propre (39-32, score final).
Les statistiques
France – Islande : 39-32 (17-14)
Cologne, Lanxess Arena 14,000 spectateurs
Arbitres : M. Hansen et J. Madsen (DAN)
France :
Entraineur : Guillaume Gille
Gardiens : Bellahcene (12 arrêts / 41 tirs dont 1/2 pén), Desbonnet (2 arrêts / 4 tirs dont 1/3 pén); Lenne (1/3), Rémili (5/8), Prandi (2/3), Richardson (6/7), Mem (5/6), Tournat (2/2), N. Karabatic (3/4), Mahé (1/1), L. Karabatic (2/2), Fabregas (6/8), Descat (2/4 dont 1/1 pén), Kounkoud (2/2), Nahi (1/2), Konan (1/1) – Exclusions temporaires : Mem (4’), Prandi (18’, 24’), L. Karabatic (49’)
Islande :
Entraineur : Snorri Gudjonsson
Gardiens : Gustavsson (0 arrêt / 7 tirs dont 0/1 pén), Hallgrimsson (6 arrêts / 36 tirs); Rikhardsson (6/6), Smarason (1/2), Palmarsson (1/3), V. Kristjansson (6/8 dont 2/3 pén), Elisson (0/1), Jonsson (3/7), G. Kristjansson (2/4), Gislason, Magnusson (2/4 dont 1/2 pén), Valencia (0/2), Vidarsson (6/7), Arnarsson (1/1), Gudjonsson (0/2), Thrastarson (4/5) – Exclusions temporaires : Vidarsson (1’), V. Kristjansson (25’), G. Kristjansson (45’)
A Cologne, Théo Alleaume