À quoi s'attendre pour les Bleuets ?

Pour le match d'ouverture du tour intermédiaire, les deux prochains adversaires des Français ont croisé le fer : la Macédoine du Nord et la Pologne. Les premiers l'ont emporté dans un match riche d'enseignements pour la suite de la semaine (28-26).

Dans le groupe G, du tour intermédiaire, où évolue la France, les deux prochains adversaires des Bleuets s'affrontaient en ouverture : la Pologne et la Macédoine du Nord. Si les seconds font figure de favoris, la rencontre ne leur aura pas été rendue facile.

Ce sont eux qui créent le premier écart (6-3, 11'), s'appuyant sur un côté droit toujours efficace avec Dimitar Uzunchev en arrière et Nenad Belistojanoski à l'aile. Mais en face, l'entrée de l'arrière droit Krzysztof Zyszkiewicz fera des miracles. En 10 minutes, l'arrière sccorera à 5 reprises en autant de tirs, permettant même aux siens de passer devant (13-14, 28'). Une avance qui sera néanmoins de courte durée, les Macédoniens revenant à la pause et passant l'accélérateur en seconde période. La base arrière composée du joueur d'Alkaloid Damjan Mitev à gauche, du demi-centre Mirche Kalajdjievski (qui terminera MVP macédonien) et d'Uzunchev à droite jouera une majorité de la période et trouvera les solutions (27-21, 49'). Les Polonais ne s'avouent pas vaincus et tenteront le tout pour le tour pour revenir, mais s'échoueront à 2 unités (28-26). Côté Polonais, c'est l'ailier droit Oliwier Kaminski qui termine meilleur joueur avec 5 buts en 7 tirs.

Des dangers identifiés pour les Français

Les Français devront se méfier de ces deux formations piégeuses, et essentiellement de leurs côtés droits offensifs. La Pologne compte deux arrière droit de grande qualité avec Patryk Wasiak (formé à Kielce, actuellement en Espagne à Ademar Leon) et Zyszkiewicz qui a montré aujourd'hui être plus qu'une doublure, tandis que leur ailier Kaminski est un redoutable finisseur, qui avait terminé parmi les meilleurs buteurs de sa sélection il y a 2 ans. Au milieu de la base arrière, le demi-centre Marcin Peplinski a rappelé qu'il avait du bras et est capable de déclencher des tirs en appuis à même de surprendre n'importe quel gardien. Côté macédonien, le constat est quasi-similaire. L'atout offensif principal est à chercher du côté de l'arrière droit Dimitar Uzunchev, arrière droit petit par sa taille mais grand par la diversité de sa palette de shoots. Le demi-centre Mirche Kalajdjievski sera également à contenir : comme aujourd'hui, c'est lui qui crée le jeu macédonien. Il a rarement manqué à l'appel jusqu'ici, et la Macédoine du Nord n'a toujours pas connu la défaite. Dans les cages, Ivan Galevski était apparu comme une valeur sûre lors des trois premiers matchs mais s'est aujourd'hui montré plus discret. David Brestovac s'est toutefois montré précieux à son relai, et les tireurs français devront ainsi être particulièrement vigilants jeudi. D'autant que la défense 4-2 des joueurs des Balkans - dispositif qu'ils n'ont pas affronté jusqu'alors - pourraient les surprendre.

À Celje, Antoine Piollat