FFHB
Philippe Bana, seul candidat à l'élection pour la présidence de la fédération
La commission de surveillance des opérations électorales de la FFHB a validé le jeudi 10 octobre dernier les candidatures à l'élection du prochain président de la FFHB pour l'olympiade 2024-2028. Une seule liste a été déposé, celle du président sortant, Philippe Bana, appelée "Jouons Collectif".
Triste journée pour la démocratie dans le monde du handball français dans la perspective des prochaines élections fédérales pour la nouvelle olympiade 2024-2028. En effet, seulement une liste a déposé son projet devant les instances de surveillance des opérations électorales, à savoir celle du président sortant, Philippe Bana avec "Jouons Collectif". Le nom du nouveau président sera officiellement connu le lundi 25 novembre prochain mais il ne fait aucun doute sur le nom du futur élu, cela est bien triste pour la démocratie et le débat sur le développement futur du handball en France.
Alors que la rumeur depuis plusieurs semaines faisait écho de l'arrivée d'une seconde liste opposante, avec une tête de pont autour de la personnalité de Patrice Canayer, pouvant initier un débat sur l'avenir du handball comme cela avait eu lieu il y a 4 ans (ndlr : 3 listes s'étaient opposées emmenées par Olivier Girault, Philippe Bana et Jean-Pierre Feuillan), il n'en sera rien. Quelques semaines après l'évènement planétaire des JO de Paris 2024, l'émergence de nouvelles idées et initiatives différentes n'aura finalement pas lieu. Cela n'est pas une première puisque cela avait déjà eu lieu lors des précédentes mandatures et réélections de l'ancien président, Joel Delplanque. Dommage que de nouveaux projets ou stratégies n'aient pas émerger pour confronter de nouvelles idées et faire émerger une nouvelle dynamique issue du débat.
On se consolera en pensant au nouveau mode de vote puisque pour la première fois, les représentants des clubs seront amenés à participer au vote aux côtés des représentants des ligues et comités : : 50 % pour les clubs, 25 % pour les comités et 25 % pour les ligues. Une manière de davantage impliquer le "terrain" dans le process décisionnel électoral.