LMS (J13)
Paris et Dunkerque s'imposent à l'extérieur
Pour la première confrontation du jour, Cesson-Rennes recevait l'USDK et espérait bien retrouver le chemin de la victoire. Mais en face, les nordistes, portés par le meilleur buteur du championnat, Tom Pelayo, ont su imposer leur rythme et l'emporter, malgré le réveil de Cesson dans le money-time (32-33). De son côté, le PSG s'est défait du piège toulousain au terme d'une partie plutôt maitrisée dans l'ensemble (28-31).
Le PSG reste invaincu
Andreas Palicka de retour dans une position de titulaire, met en difficulté l'attaque toulousaine dès le début du match, les empêchant de marquer dans les cinq premières minutes (5', 1-2). En première période, Yahia Omar (6 buts) porte l'attaque parisienne, tandis que de l'autre côté, Nemanja Ilic (10 buts) semble une nouvelle fois inarrêtable. Malgré le carton rouge infligé à Jérémy Robert côté toulousain, le match paraît pour le moment assez équilibré. Mais les Parisiens vont mettre un dernier coup d'accélérateur dans les 5 dernières minutes, leur permettant de faire le break avant la pause (30', 14-17). De retour sur le terrain, le PSG va enfoncer le clou, comptant jusqu'à 6 longueurs d'avance (45', 19-25). Toulouse va tout tenter pour arracher au moins le point du nul dans les 10 dernières minutes, mais malgré le carton rouge de Kent Robin Tonnessen, la marche est trop haute et les Parisiens finissent par s'imposer grâce à un Ferran Sole intraitable(9/9) (score final, 28-31).
Cesson-Rennes se réveille trop tard
Après trois défaites d'affilée face à des adversaires d'un niveau supérieur, les irréductibles sont en mission en ce dimanche après-midi. Face à L'USDK les joueurs de Sébastien Leriche doivent relancer la marche en avant, et pour cela, ils pourront s'appuyer sur le retour de blessure de Mathéo Biffre et Mathieu Salou. Le match démarre sur les chapeaux de roue, la parole est donnée à l'attaque et les deux équipes se rendent coup pour coup. Cesson joue beaucoup en première intention alors que de l'autre côté Dunkerque prend son temps pour construire ses attaques et trouver des solutions claires (20', 10-10). Mais à l'entrée des 10 dernières minutes, les Bretons se montrent de plus en plus permissifs en défense, obligeant Sébastien Leriche à poser un temps-mort, mais cela ne changera rien, ils se mettent même à avoir de plus en plus de déchets en attaque. Il n'en faut pas plus à l'USDK qui ne se fait pas prier pour prendre les devants (30', 15-19). En seconde période, Dunkerque parvient à annihiler une équipe cessonnaise sans réaction (26', 28-33). Alors qu'il ne reste que 4 petites minutes, sous l'impulsion de Youen Cardinal (10 buts) et Milos Mocevic (4 parades), les Bretons vont se réveiller et permettre à leur public de croire à une incroyable remontée. Mais le réveil fut trop tardif et ils vont échouer à une seule petite longueur de l'USDK (score final, 32-33).
Natan Allain