Les leaders assurent leur rang

Les équipes du podium ont assuré leurs deux points lors de cette 15ème journée ! Le PSG Handball a pris le meilleur à domicile sur Saint-Raphaël, tandis que Nantes et Montpellier se sont imposés sur les terrains de Cesson-Rennes et Chartres. Avant Toulouse-Chambéry et Istres-Aix qui auront lieu ce week-end, six rencontres de Liqui Moly Starligue se sont déroulées ce vendredi, pour débuter cette dernière journée de la phase aller. Et les clubs classés dans le haut de tableau ont fait respecter la hiérarchie. Après leur victoire la semaine dernière face au PSG, les Nantais avaient à cœur de bien clôturer l’année en affrontant leurs voisins cessonnais, avec l’objectif de terminer en tête du championnat français à mi-saison pour la première fois de leur histoire. Dès le premier acte, les hommes de Grégory Cojean ont imposé leur loi, ne laissant aucune chance aux locaux grâce à une défense intense et une attaque d’une précision chirurgicale (6-18, mi-temps). Au retour des vestiaires, malgré l’absence de sept joueurs professionnels du côté de Cesson-Rennes, les locaux n’ont pas baissé les bras, portés par leurs nombreux supporters. La dynamique insufflée par les jeunes issus du centre de formation a permis aux Cessonnais de réduire l’écart (15-23, 41’). Mais en vain : le gardien nantais, Biosca, a retrouvé toute sa solidité avec plusieurs parades décisives. Cela a permis au HBC Nantes de reprendre le large tout en offrant du temps de jeu à ses jeunes pousses sur le parquet de la Glaz Arena. Les Nantais s’imposent finalement 34-23 et passent les fêtes à la première place du classement, un véritable motif de fierté pour leur entraîneur, Grégory Cojean : « On a réalisé un vrai match de handball. Les gars ont été très sérieux en première mi-temps et ont montré de belles choses. Place désormais au repos pour tout le monde, même si beaucoup partiront au Mondial. Nous sommes très satisfaits de finir en tête à la mi-saison. » Même issue et même score pour les Montpelliérains, qui s'imposent eux-aussi sur le score de 34-23 à Chartres. Le mano-à-mano entre les deux équipes dure pendant une dizaine de minutes avant que le MHB inflige un 3-0 grâce à un doublé de Lucas Pellas et un but de Valentin Porte, au quart d'heure de jeu (5-8, 15'). Auteur de 11 arrêts sur l'ensemble de la rencontre à 38% d'efficacité, Rémi Desbonnet réalise quelques parades intéressantes dans cette fin de première période, pour aggraver le score avec neuf buts d'avance (9-18, M-T). Cet écart important au tableau d'affichage, a permis de faire tourner les troupes du côté de Montpellier, avec pas moins de 11 buteurs différents. Les Chartrais se sont toutefois donnés les moyens d'y croire, en rattrapant cinq des neuf buts d'écart en à peine plus de 11 minutes sur une réalisation de Matic Groselj (18-22, 42'). Malgré le 6 sur 7 de Paulo Ramos Moreno, les locaux ont globalement manqué d'efficacité avec 53% de shoots dans le cadre. Le membre du podium en a profité pour repartir de l'avant et gagner avec la manière. Saint-Raphaël se déplaçait à Paris pour confirmer son excellent début de saison avec 18 points pris et une quatrième place. Mais les Parisiens, en qualité de bêtes blessées après leur première place perdue à Nantes, se sont imposés 41-34, dans un festival offensif. Il ne faut que huit minutes au club de la capitale pour obtenir déjà un intéressant petit matelas d'avance (8-3, 8'). Dès le premier tiers, les Franciliens régalent leur public avec 23 buts inscrits (23-15, M-T). Les deux équipes se montrent à leur aise offensivement sur l'ensemble de la rencontre avec 75% d'efficacité sur les locaux contre 72% pour les visiteurs. Les Raphaëlois profitent de cette efficacité pour revenir au tableau d'affichage. Johannes Marescot inscrit le 24ème but de son équipe, et n'est plus qu'à quatre longueurs de son adversaire. Mais un homme avait décidé que Coubertin resterait invincible : Kamil Syprzak. Le pivot du Paris-Saint-Germain a largement contribué à la victoire locale avec 12 buts inscrits. Il est le meilleur buteur de cette soirée, toutes rencontres confondues en Starligue. Dunkerque et Nîmes enchaînent, le derby pour Créteil. 

Avant la trêve, Dunkerque enchaîne trois succès de suite et se classe sixième. Dans le même temps, Ivry n'y arrive toujours pas avec seulement trois points pris depuis le début de saison en championnat. Cela s'est confirmé avec ce revers 26-22 face aux Nordistes. La série de Dunkerque continue contre les Rouge et Noir avec désormais 13 matchs de suite sans défaite, face à cette équipe. Les Franciliens avaient bien commencé avec un 3-0 d'entrée, et un David Bernard, répondant présent dans ses cages. Mais les Nordistes arrivent à revenir rapidement et mènent de deux longueurs à la pause, malgré un dernier but à l'aile sur le gong de Martin Jung (14-16, M-T). Si les débats restent équilibrés en seconde période, les Ivryens n'arriveront jamais à revenir à égalité. Ils n'ont pas été aidés non plus sur la précision aux jets de sept mètres, avec un seul inscrit sur quatre, ce qui leur a coûté cher dans les moments cruciaux. Mehdi Harbaoui aura fait une entrée décisive dans ce domaine. Meilleur buteur du championnat, Tom Pelayo aura de nouveau montré toute l'étendue de son talent avec neuf réalisations supplémentaires. Il possède une moyenne de huit buts par match. A quelques kilomètres de là, Créteil est venu chercher un succès ô combien important dans le derby à Tremblay-en-France sur le score de 30-29, et se donne de l'air avec quatre points d'avance sur le premier reléguable. C'est la troisième victoire des Cristoliens à l'extérieur après Dunkerque (24-26) et Limoges (33-36). Le match a été haletant jusqu'au bout, et ce grâce à deux gros gardiens, Rubens Pierre d'un côté avec 14 arrêts, à 32% de shoots stoppés contre Todor Jandric, 11 stops et plus de 34% d'efficacité. Dans les trente premières minutes, les deux équipes se rendent coup pour coup. Tremblay mène d'un but à plusieurs reprises avant que Créteil ne prenne au mieux deux longueurs d'avance, en premier lieu grâce à Bruno Butorac (5-7, 10'). Avantage que l'équipe conserve à la pause (14-15, M-T). Le club du Val-de-Marne réussit un très bon retour des vestiaires avec seulement deux buts encaissés et surtout sept réalisations inscrites, en à peine dix minutes (16-22, 40'). Cet écart ne fait pas peur aux coéquipiers de Matteo Fadhuile, qui signent un magnifique retour en revenant à égalité (25-25, 23'). L'US Créteil Handball a toutefois le dernier mot et s'impose dans le money-time. Pour clôturer cette soirée de vendredi, Nîmes enchaîne un quatrième match en étant invaincu, grâce à sa victoire 33-30 à Limoges. Ces deux points supplémentaires permettent aux Gardois de monter au septième rang. La dynamique est bien différente pour les Limougeauds avec trois revers de suite et une douzième place. La zone rouge se rapproche dangereusement avec seulement trois points d'avance sur le premier reléguable, Istres. Après quelques minutes d'observation, l'USAM lance rapidement les hostilités. Le club gardois possède cinq longueurs d'avance au quart d'heure de jeu sur une réalisation de Rémi Peyre (7-12, 15'). Timmy Petit permet aux locaux de recoller à deux buts avant que Luc Tobie ne soit le dernier buteur de la première période (15-18, M-T). Les deux équipes passent par toutes les émotions dans les trente dernières minutes. Surtout quand Maxime Ogando donne l'avantage aux Haut-Viennois alors que cela semblait plutôt inaccessible, encore quelques temps auparavant (21-20, 39'). Nîmes reprend le match à son compte rapidement par la suite puis Limoges recolle à nouveau. Les visiteurs vont toutefois avoir le dernier mot en glanant cette confrontation par trois buts d'écart.                      

A Ivry-sur-Seine, Alexandre Riotte et à Cesson-Sévigné, Félix Landais