LMS (J19)
Bonnes opérations pour Dunkerque et Cesson-Rennes, Nantes déroule, Aix sur le fil
En bas de tableau, les Dunkerquois et les Cessonnais ont fait les bonnes opérations en battant des concurrents directs au soir de cette 19ème journée. Malmené en première période, le H a ensuite déroulé en seconde face à la lanterne rouge Dijon. Saran a craqué en fin de match et s'incline contre Aix à domicile.
Dunkerque et Cesson-Rennes, solides vainqueurs à l'extérieur
Au Palais des Sports Robert Oubron, les débats sont très équilibrés entre deux des Union Sportive de Liqui Moly Starligue. Après six minutes, Benjamin Afgour a le temps d'ajuster en tant que pivot pour une égalisation dunkerquoise (3-3, 6'). Les buts s'enchaînent entre les deux équipes malgré quelques arrêts de Dylan Soyez et Valentin Kieffer. La défense nordiste récupère le ballon et Rasmus Nielsen ne loupe pas l'opportunité de donner un avantage de deux buts pour la première fois de la rencontre (6-8, 13'). Les Cristoliens restent cependant toujours dans le coup. Ils reviennent à hauteur de leurs adversaires grâce à Dorde Dekic puis Bruno Butorac (10-9, 17'). L'US Créteil Handball peut avoir des regrets sur ce premier acte. A plusieurs reprises, les locaux ont l'opportunité de prendre deux longueurs d'avance à leur tour, mais manquent de réalisme en transition. Au contraire des Dunkerquois qui ne manquent pas leurs occasions, avec notamment Steve Marie-Joseph qui remet les deux équipes à égalité (12-12, 24'). Dunkerque termine bien cette première période sur un but de Valentin Kieffer dans une cage laissée vide (14-16, M-T).
Ce début de seconde période débute mal pour Créteil. Les joueurs offensifs butent sur un Kieffer impérial dans ses cages. En face, les Nordistes embellissent les arrêts de leur portier, à l'image de Tom Pelayo, qui donne un avantage de cinq buts à son équipe (15-20, 39'). L'équipe val-de-marnaise n'y arrive plus dans ce deuxième acte. Défensivement, elle subit l'impact offensif des visiteurs avec cinq jets de sept mètres concédés, neuf sur l'ensemble de la rencontre. Impérial dans cet exercice, Jean-Loup Faustin réussit un 5/5. Malgré leur avance au score, Dunkerque fait le jeu jusqu'au bout comme sur ce kung-fu de Dylan Tossin, conclu par Pelayo (21-30, 53'). Au terme de la rencontre, les ch'tis repartent avec les deux points sur un score de 24-32. Ils ne l'avaient plus emporter au Palais des Sports depuis septembre 2019 et un score de 27-20.
Avant la rencontre, seulement un point d'écart sépare Ivry de Cesson-Rennes. Et à la fin, c'est Cesson-Rennes qui fait la bonne opération en prenant une marge de trois points. Les Ivryens vivent un début de match plus que délicat avec peu d'efficacité au shoot. Le coach Didier Dinart est contraint de poser un premier temps mort après seulement dix minutes, avec déjà un retard de quatre buts à combler (2-6, 10'). Mate Sunjic tente bien de retarder l'échéance, mais ce sont bien les Bretons qui creusent l'écart. Les locaux ne marquent pas pendant plus de dix minutes et voient leurs chances de s'imposer considérablement se réduire. Junior Tuzolana puis Daniel Mosindi à deux reprises font trembler les filets. Le score est déjà lourd après 24 minutes (4-12, 24'). L'écart reste identique au terme de cette première période.
Les deux équipes repartent sur un gros rythme avec douze buts inscrits en seulement dix minutes. Antonin Mohamed est le dernier buteur de cette période pour un compteur toujours bloqué à -8 (13-21, 40'). Les Franciliens ont bien tenté un sursaut d'orgueil, portés par Maxime Petit, auteur de sept buts, mais ils partaient de beaucoup trop loin pour aller chercher les deux points. Auguste Longuerinas achève cette partie sur un score final de 28-32. Troisième victoire de la saison à l'extérieur au meilleur des moments pour des Cessonnais, qui s'offrent une marge d'avance sur la zone rouge.
Nantes et Aix font la différence en seconde période
Dijon a mené la vie dure aux Nantais pendant une période avant de subir la loi du plus fort durant les trente dernières minutes. Ce n'est pas moins de 114 tirs qui ont été comptabilisés sur l'ensemble de la rencontre. Après un peu plus de dix minutes, le "H" pense prendre un premier écart important de quatre buts grâce à Jérémy Toto, mais le promu dijonnais en décide autrement (10-6, 11'). Quelques tirs manqués des Nantais, quelques arrêts de Wassim Helal et revoilà les Côte d'Oriens dans le coup. Yanis Mancelle inscrit le but égalisateur à cinq minutes de la pause (15-15, 25'). Dans ces cinq dernières minutes, les Nantais se révoltent et ne veulent pas laisser espérer les Dijonnais. Théo Avelange Demouge inscrit le dernier but nantais de cette première période avant qu'Arthur Pécaud réagisse sur le gong (20-18, M-T).
Cette fin de première période a fait du bien aux pensionnaires de la H Arena qui montrent un visage plus conquérant dans le second acte. Et des Dijonnais asphyxiés par le deuxième du championnat. Les Nantais infligent tout d'abord un 5-0 en cinq minutes avec notamment trois buts de Valero Rivera. Marc Poletti vient casser la dynamique mais les hommes de Grégory Cojean réussissent une deuxième salve de six buts consécutifs pour un écart porté à +12 ( 31-19, 40'). La différence de buts se stabilise ensuite aux alentours de +10 pour Nantes. Le club bourguignon peut compter sur Loïs Pasquet pour cette stabilité au score avec sept buts inscrits. Il ne peut toutefois pas empêché la défaite de son équipe sur un score prolifique en buts de 47-34.
Saran y a cru à cette victoire cruciale pour le maintien ... pendant 55 minutes. Avant de baisser les armes dans les derniers instants et s'incliner de deux buts. Les locaux mettent les ingrédients d'entrée et commencent idéalement sur un score de 3-0 (3-0, 3'). Les visiteurs reviennent pendant un temps à égalité avant que les Saranais repassent la deuxième et prennent quatre longueurs d'avance sur une réalisation de Florian Delecroix (9-5, 17'). Saran et Aix jouent au jeu du chat et de la souris. Les Loirétains prennent les devants mais les Provençaux recollent une nouvelle fois et passent devant grâce à un jet de sept mètres converti par Gabriel Loesch (10-11, 22'). Indécis jusqu'au gong, les Septors prennent finalement l'avantage grâce à Luka Radovic avant de retourner aux vestiaires (17-16, M-T).
Plus 3, plus 4 puis plus 5 ! Comme en première période, l'équipe locale débute parfaitement le second acte en prenant cinq longueurs d'avance, avec un Ivan Panjan, bien inspiré sur des shoots tentés par Romain Lagarde (21-16, 36'). Là encore, le PAUC reste dans la course mais sans réussir à totalement recoller, quant à Saran qui compte toujours ses buts d'avance au tableau d'affichage (27-24, 50'). Toujours menés, les visiteurs vont réussit à inverser la tendance dans les dernières minutes. Ian Tarrafeta remet les équipes à égalité, avant que Mathieu Ong leur donne l'avantage, une première depuis la 22ème minute (28-29, 55'). Saran revient à jeu égal mais n'arrive plus à reprendre le jeu à son compte. Aix ne lâche plus son avantage grâce à Loesch, bourreau des locaux dans le money-time. Il inscrit les quatre derniers buts de son équipe, onze au total pour un succès 34-32.
A Créteil, Riotte Alexandre