LMS (J28)
Nîmes s'offre le PSG sur le fil et relance le suspens de fin de saison
Pour la dernière à Coubertin de Nikola Karabatic, les Nîmois seront venus jouer les trouble-fêtes. Outsiders sur le papier, la Green Team réalise le gros coup en battant les Parisiens, désormais à un seul point des Nantais (32-33).
7 buts en quatre minutes, ça va à mille à l'heure dans ce début de rencontre. Heureusement pour les Nîmois, Joze Basnik s'impose sur les tirs d'ailiers et permet à l'USAM de rester dans le match. Paris impose son jeu rapide, mais les replis nîmois sont bien effectués. Le secteur central met du coeur à l'ouvrage et se dresse souvent sur la route de Kamil Syprazk (9-8, 15').
Le portier slovène est dans son match, tandis que Jannick Green peine à toucher des ballons nîmois, remplacé par Léo Villain. Les hommes de Yann Balmossière tiennent la baraque et le duel, jouent bien les coups et trouvent des solutions, profitant des égarements défensifs de Kent Tonnessen pour tromper les portiers parisiens. Seules ombres au tableau, ce sont les blessures de Damien Gibernon et de Léo Villain qui viennent inquiéter et diminuer les deux formations pour le reste de la partie (14-14, 30').
Nîmes réalise un deuxième acte de titan
Au retour des vestiaires, les deux formations ne se lâchent pas d'une semelle. Luc Tobie et Guéric Vincent répondent à l'ancien nîmois, Elohim Prandi, meilleur parisien sur le terrain à l'heure actuelle. Le suspens pour le sacre de champion de France sera-t-il relancé ce soir ? (23-23, 44'). Jusque là plus calme et posée, la rencontre commence à s'emballer avec les différents engagements rapides des deux côtés. On porte le ballon, on remonte le terrain à deux mille à l'heure et l'on rentre dans le dernier quart d'heure sans qu'aucune des deux équipes ne prenne l'ascendant sur l'autre.
C'est évidemment lorsque j'écris ces lignes que le PSG passe le ballon du +2, plus gros écart de la partie jusque-là. Tout allait bien jusqu'à ce que Ruben Marchan ne viennent commettre une faute grossière sur Guéric Vincent en contre-attaque. Une exclusion temporaire qui pourrait faire basculer la rencontre en faveur de la Green Team. Jean-Jacques Acquevillo plante le ballon du +1 et les Parisiens perdent le ballon sur l'action suivante. 39s restent à jouer, Nîmes est pour le moment entrain de créer l'exploit. Guéric Vincent ne tremble pas et marque le but salvateur pour l'USAM. Une défaite pour Paris, une victoire de prestige pour Nîmes et voilà comment on relance une fin de saison (32-33, score final).
T.A