Le 1er vice-président de l'EHF entendu par la police monténégrine

Le vice-président de l’EHF, également membre du Conseil de l’IHF, a été interrogé par les autorités de son pays dans le cadre d’une enquête à caractère politique présumé. Une affaire qui secoue les instances du handball européen.

Coup de tonnerre dans les coulisses du handball international. Selon plusieurs médias monténégrins et européens, Predrag Bošković, actuel premier vice-président de la Fédération européenne de handball (EHF) et membre du Conseil de l’IHF, a été brièvement retenu et interrogé par la police au Monténégro. L’ancien ministre de la Défense est cité dans une affaire liée à une prétendue organisation criminelle visant des opposants politiques.

Les circonstances exactes de cette interpellation restent floues, tout comme la nature précise des accusations. Certaines sources locales évoquent une procédure à dimension politique, dans un contexte de tensions persistantes entre les camps pro-gouvernementaux et d’opposition. Bošković, figure influente du sport monténégrin et dirigeant respecté du handball européen depuis de nombreuses années, n’a pour l’heure pas réagi publiquement.

L’EHF n’a pas encore communiqué officiellement sur le sujet, mais cette affaire embarrasse une institution déjà soucieuse de préserver son image d’intégrité et de neutralité. Si les faits venaient à être confirmés, ils pourraient entraîner une réévaluation du rôle de Bošković au sein des instances continentales et internationales.

En attendant d’y voir plus clair, cette affaire rappelle combien les sphères sportives et politiques restent étroitement liées dans certaines régions d’Europe, au risque de fragiliser la crédibilité du handball au plus haut niveau.